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NOS NOCES DE DIAMANT
LA MEMORABLE JOURNEE DE CELEBRATION
DE NOS NOCES DE DIAMANT
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Parmi tous les sublimes souvenirs accumulés au cours d'une longue et très féconde existence, le plus récent d'entre eux, qui est la célébration de Nos Noces de Diamant en Mairie de Brachy le 05 août dernier, restera assurément parmi les plus prestigieux que nous ayons vécus !
En effet et pour qu'il y ait une réussite certaine, il faut des éléments multiplicateurs qui convergent tous dans une même direction ! C'est, semble-t-il, ce qu'il s'est opéré durant toute cette magnifique journée durant laquelle une suite d'actions positives se sont produites et complétées pour assurer son franc succès. A présent, analysons-en le détail :
Notre programmation de fêter nos Noces de Diamant le plus correctement possible remonte à l'année précédente. A l'examen de notre présente situation conjugale, les deux octogénaires que nous sommes, savent très bien qu'il nous sera bien difficile de renouveler une telle expérience dans le futur pour célébrer les Noces de Palissandre (65 ans d'union) et davantage encore celles de Platine (pour nos 70 ans de mariage). En conséquence de quoi, c'était l'occasion idéale pour rassembler la cellule familiale et les plus attachants de nos Amis pour fêter l'événement de façon solennelle et chaleureuse !
Les conditions matérielles et météorologiques :
Ainsi, la décision prise au cours des Fêtes de fin d'année 2016, nous engagions les premières démarches près de M. Christophe Leroy, Maire de Brachy dès le début janvier. La réception fut des plus chaleureuse et très constructive. Dès lors, toute la voie nous était donnée pour que se réalise le projet. Deux autres réunions se verront programmées pour affiner son déroulement et notamment l'octroi d'une salle d'hébergement pour accueillir un lunch - buffet froid pour une soixantaine de convives.
La suberbe petite salle agréablement décorée la veille par nos soins
Certes, si notre intention était appréciée, il nous fallait rechercher un local de proximité suffisamment grand pour accureillir tout ce joli monde. En l'absence d'une salle des fêtes détruite par un incendie récent, le Maire nous proposait sa salle de cantine scolaire jouxtant la mairie. Une très belle salle correcte et très propre mais dont les dimensions étaient réduites ? Nous l'acceptions et je m'activais à faire une étude spécifique pour accueillir tous nos invités. A l'examen, le résultat semblait possible, mais les emplacements serrés n'autorisaient peu de mouvements. En conséquence, je suggérais au traiteur de servir les divers plats, plutôt que chaque convive vienne se servir ! L'acceptation spontanée nous satisfaisait totalement.
Par ailleurs et en préambule, notre désir était de leur offrir un "Beau Vin d'Honneur" ! Outre son côté convivial, le but recherché consistait à ce que les diverses composantes puissent engager des conversations pour se faire mieux connaître entre elles ! De ce fait, il nous fallait rechercher un espace suffisamment vaste et en dehors de la salle à manger. La conclusion était vite trouvée par les principaux acteurs en le programmant à l'extérieur sur un judicieux terre-plein de qualité. Toutefois, cette décision restait subordonnée à une météo appropriée et sans pluie et l'on s'en remettait à la clémence des cieux ! Nous en avons été bénis puisque un ensoleillement radieux nous accompagnait tout au long de la journée.
Les conditions matérielles et météorologiques se trouvant résolues et participant naturellement au succès escompté ; analysons, à présent, le déroulement de la cérémonie dans son ensemble.
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LE DEROULEMENT DE LA CEREMONIE OFFICIELLE DANS LA SALLE DES MARIAGES :
Dès notre prise de position pour que nos Noces de Diamant se fêtent dans l'allégresse et la joie, Colette et moi avions comme unique désir de réunir tous ceux et celles qui nous étaient très chers ! Outre nos propres descendants, notre choix fut de sélectionner nos invités par groupes distincts, à l'intérieur desquels notre action avait pu se faire sentir ! Ils se distinguaient de la façon suivante :
- Les membres, éminents Compagnons, de l'Ordre National du Mérite.
- Les membres représentatifs de l' Université Populaire de EU - Mers - Le Tréport.
- Les divers membres de nos attachants Amis personnels.
- Les membres appréciés de l'ex chorale des Amis d'Albert Jean de Luneray.
Par ce choix délibéré, tous ceux et celles qui tenaient une place profonde dans nos coeurs se trouvaient à nos côtés. Néanmoins, une liste complémentaire, d'une douzaine de personnes très appréciées, devait nous permettre de compenser en cas de défection, ce qui ne s'est pas produit car tous ont répondu favorablement.
Le cérémonial en la belle Mairie de Brachy :
Si l'accueil se trouvait programmé à 11h15 pour constater aucun absent, c'est pour 11h30 que le début de la cérémonie devenait effectif ! Diverses photographies en retracent fidèlement les stades du déroulement !
L'honneur en revenait à M. le Maire ceint de son écharpe tricolore et en sa qualité d'Officier d'Etat -civil. Dans des propos chaleureux de circonstance, il nous donnait lecture de l'acte de mariage du 29 juillet 1957 en cette mairie de Brachy. En la complétant encore d'un discours gratifiant, il nous offrait un remarquable diplôme d'Honneur de NOCES de DIAMANT, à l'intérieur duquel se trouvaient dactylographiés nos noms et prénoms. Puis d'un geste auguste et au nom de la municipalité, il remettait gentiment une magnifique composition florale à Colette.
Lecture de l'acte de mariage du 29 juillet 1957 - Propos gratifiants avant la remise des fleurs
Dès lors, une succession d'interventions de qualité captivaient l'attentif auditoire ! En effet, la teneur de chaque discours se trouvait différente ce qui présentait l'avantage d'apparaître complémentaire et éludait du même coup, tout caractère répétitif.
Tout d'abord, M. Bernard Bon, Secrétaire général national de l'Ordre National du Mérite, dans un sublime plaidoyer qui ne laissait personne indifférent, s'employait à démontrer toutes les qualtés du couple référendaire pour souligner le fait rarissime de vivre 60 années de vie commune en bonne intelligence et sans l'ombre de défaillance ! Dans son apologie très appréciée, il mettait l'accent sur le succès évident de la vie professionnelle de Bernard et de ses nombreux engagements de bénévolat au service de ses semblables, mais en y associant intimement son épouse Colette, dont le notoire mérite avait été de le soutenir et de l'aider toute au long de sa vie, pour lui permettre de s'extérioriser ainsi ! Dans son brillant discours, il n'omettait pas de rappeler la célèbre citation d' Antoine de Saint Exupéry, qui s'exprimait en ces termes : " Qu'aimer, ce n'est pas se regarder l'un l'autre, c'est regarder ensemble dans la même direction " ! , Ainsi et pour bien affirmer son propos à l'égard de Colette, il argumentait que ne pourrait-on pas lui décerner le statut de " bénévolat émérite ". Chacun opinait favorablement pour qu'il en soit ainsi ! Au terme de son magistral exposé, un retentissant tonnerre d'applaudissements sanctionnait l'éloquence et le brio du narrateur.
La brillante intervention de M. Bernard BON, Secrétaire général de l'O.N.M.
A présent, M. Martial Hauguel, Maire de Luneray, qui rentrait de Chine délibérement pour être présent envers notre couple, souhaitait s'associer à l'hommage qui nous était rendu. Dans un plaidoyer improvisé, il décriait toute sa profonde sympathie envers Bernard et son épouse Colette, dont l'estime réciproque remontait depuis leur plus tendre enfance. Ainsi, il s'évertuait à mettre l'accent sur les difficiles conditions financières de notre jeunesse et tout le côté méritoire pour s'en sortir et élever une belle famille de trois charmantes filles. Dans un prolongement, il s'attardait à mettre en valeur toute la détermination de Bernard pour progresser sur le plan professionnel et terminer une belle carrière de Proviseur au Lycée du Golf de Dieppe. Des propos qui récevaient l'assentiment de la bien généreuse assistance !
M. Martial Hauguel, Maire de Luneray, lors de son intervention
Désormais, l'organisation prévoyait l'intervention de chacune des trois filles du couple : Maryse - Isabelle et Anne. Leur but consistait à rappeler la perception du couple sur le plan strictement familial. L'aînée Maryse avait la charge de synthétiser l'impression globale, sans rentrer dans des particularismes personnels. Ses deux soeurs avaient pour devoir de lire des poèmes composés par leur père Bernard à l'encontre de leur maman Colette !
Dans une première intervention de Maryse, la qualité de son propos mûrement réfléchi et superbement rédigé enthousiasmait toute l'assemblée, comme elle surprenait bien agréablement Colette et Bernard ! Ainsi et dans une chronologie remarquable, elle s'efforçait de peindre admirablement l'ambiance heureuse et très chaleureuse de leur prime et belle jeunesse, au sein de leurs attachants, dévoués, méritants et affectueux parents. Des arguments réfléchis qui ne manquaient pas de séduire toute l'assistance, tant par leur valeur émotionnelle que par la brillante et fidèle reconstitution de l'ambiance de l'époque dans laquelle s'est déroulée leur enfance ! Bien sûr, au terme de sa conclusion, de nouveaux applaudissements nourris s'exprimaient abondamment.
L'aînée Maryse s'aidant de son texte préparatoire pour s'exprimer sur leur jeunesse
Dans une suite logique, Isabelle prend le relais pour réciter le premier poème écrit par son père Bernard à l'âge de 18 ans à l'encontre de Colette qui fêtait l'anniversaire de ses 17 ans ! Il s'intitulait ; " A ma dulcinée Colette ". Dans une intervention brillante et remarquée, Isabelle s'appliquait à restituer l'attitude et l'ambiance de l'époque de ses deux tourtereaux éperdus..., qui ne pouvaient pas présager que soixante années plus tard..., leur belle aventure amoureuse perdurerait solidement encore ? Si les nombreux amis en appréciaient le récit avec une diction de qualité, tous étaient éberlués d'entendre la pertinence des vers du très jeune poète Bernard envers celle qui deviendrait sa femme quelques années plus tard. A nouveau, de nouvelles salves d'applaudissements mettaient un terme à cette surprenante et agréable lecture.
Isabelle s'appliquant à restituer le poème de Bernard à l'égard de Colette
A présent, l'heure est donc venue d'entendre la cadette Anne. Son rôle consiste à lire le dernier poème de Bernard écrit récemment à l'intention de leurs "Les Noces de Diamant", avec un titre éponyme ! Avec la même assurance et fierté que sa soeur Isabelle, Anne s'applique à narrer ce joli poème composé de douze vers en alexandrins ! Dans cette suite, chaque vers s'évertue à définir les richesses de soixantes années de vie commune en précisant les temps forts de chaque décennie ! Avec application et dans une diction parfaite, elle récite avec éloquence le beau poème écrit spècialement le 6 mars dernier, jour de la Sainte Colette. Ainsi, Anne parachève avec brio cette magnifique lecture qui retrace avec exactitude tout le riche vécu de leurs tendres et affectueux parents ! Au final, de nouveaux crépitements nourris sanctionnent l'approbation de l'assemblée !
Anne la cadette, dans la lecture du dernier poème de Bernard "Les Noces de Diamant"
Au cours de ces diverses interventions suivies attentivement et avec intérêt, quelques vues de l'auditoire qui attestent de l'attachement de toutes les composantes envers notre couple.
Diverses vues de l'assistance dans la belle salle des mariages de la Mairie de Brachy
Le couple récipiendaire Bernard et Colette entourés des deux Maires
La prestation des intervenants s'est correctement déroulée à l'entière satisfaction de nos invités. Toutefois, l'heure n'est pas encore aux réjouissances gastronomiques et je me dois, en maître de cérémonie organisateur, de prévoir un petit prolongement à cette faste et plaisante réunion. Il me faut recourir à l'improvisation spontanée, car rien n'était prévu pour que j'intervienne inopinément. Vaille que vaille..., il me faut me lancer dans l'aventure et je n'ai d'autre recours que de dire quelques mots sur chacun des représentants ! En nous retournant Colette et moi pour faire face au généreux public, je m'évertue à clamer toute notre totale reconnaissance envers les chaleureux propos exprimés à notre encontre par les excellents intervenants ! Puis il me faut poursuivre au moins pendant vingt bonnes minutes pour permettre les préparations des Vin d'Honneur et Buffet froid ! Ce dernier n'est pas encore livré et nous attendons avec impatience qu'il le soit. En accord avec l'excellent traiteur de Luneray, ce sont toutes denrées fraîches qui seront bientôt servies à nos hotes !
Ainsi et dans une circonvolution appropriée, je commence par faire l'éloge de tous nos Petits-Enfants dans de brillantes réussites scolaires et universitaires en précisant pour chacun, chacune le stade de leurs études ou la fonction qu'ils ont embrassée où dans laquelle ils exercent déjà ! Quelques mots de complaisance et de gratitude pour leur beau parcours et leur évident succès. Quelle belle jeunesse qui force notre admiration..., entendrons-nous s'exprimer souvent par la suite.
Dans le même esprit, j'examine toute l'assemblée en prônant ça et là quelques paroles amicales et bienveillantes aux intéressés en les axant sur nos relations privilégiées de voisinage ou autre. De cette façon, chacun ou chacune peut ressentir les sentiments profonds du couple Morel à leur égard. Certes, je peux m'étendre davantage sur de plus lointaines amitiés, veilles de plus de soixante quinze ans, lorsqu'il s'agit d'évoquer l'ami Gabriel Décours, puisqu'elles remontent exactement à partir des années 1942 ! D'autres s'attardent sur les spécifités de chaque représentant ou se trouvent réunies pour plusieurs lorsqu'il s'agit d'évoquer les valeureux choristes que j'ai eu l'immense plaisir de servir et de diriger durant onze belles et riches années. Bref, c'est une véritable revue de détails ou je prends un véritable plaisir à définir ou stipuler les réelles qualités de nos méritants hôtes ! Des paroles spécifiques, d'hommage appuyé, sont prononcées à l'égard de ceux et celles qui nous ont déjà quittés et de bons souvenirs d'avoir pu coopérer avec tous !
Au cours de ces longues minutes, si ma nature me permet de prendre parfois beaucoup de joie à glisser quelques pointes humoristiques ; je me régale aussi aux réactions amusées de nos touchants interlocuteurs. Il s'ensuit de brefs échanges amicaux qui entretiennent une atmosphère particulièrement saine et chaleureuse. Ainsi et au travers de ces propos amusants et improvisés de toute pièce, je leur confie ma dernière composition d'un chant spécifique à Brachy et n'hésite pas à leur interpréter pour répondre à leur appel ! Je l'ai titrée : Brachy..., mon Pays ! et en voici le contenu, à commencer par cette suite de refrains
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1 - Brachy..., mon Pays Bonjour les Amis. S'il est bon d'en partir Quel plaisir d'y revenir ! 2 - Brachy..., mon pat'lin Salut les copains 3 - Brachy..., ma cité Que j'aime tes quartiers En fonder mon foyer Reste mon plus cher souhait ! |
4 - Brachy..., notre Bonheur Qui inonde nos coeurs, En goûter sa saveur 5 - Brachy..., nos Amours Qui perdurent toujours Revenir parmi vous C'est le plus beau rendez-vous ! 6 - Brachy..., joli bourg Sur le chemin du retour J'ai rêvé d'un si beau jour "BONJOUR " ! |
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Couplet Après tant de voyages et de jolis détours J'aperçois ce village qui semble nous faire la cour, J'admire ses vieilles écoles et sa gracieuse Mairie, J'entends les rossignols et mon âme est ravie ! |
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Au refrain Brachy..., mon Pays C'est l'tien ma chérie Revenir en ces lieux Où nous étions si heureux ! Brachy..., mon pat'lin C'est ça mon refrain Tralala .. lalalala Lalala..., et cetera ! |
Avec cette chanson, cela fait bien longtemps que je m'efforce d'entretenir l'haleine de ce généreux public. Les vingt minutes étant écoulées, Colette et moi les remercions de leur patience contenue et nous les invitons amicalement au Vin d'Honneur servi à leur intention.
Ainsi prennent fin les cérémonies officielles en salle des mariages, mais il est demandé à notre couple d'exécuter une bonne bise publique dont nous avons le secret, ce que je n'hésite pas à donner à Colette très amoureusement. Des claquements se manifestent pour qu'on la renouvelle, ce qui dénote l'ambiance exceptionnelle qui règne pour le plus grand plaisir de toute la sympathique assemblée !
LE COTE FESTIF DE LA JOURNEE ET LES REJOUISSANCES DES PALAIS :
Le sympathique et alléchant "Vin d'Honneur" en extérieur :
Désormais, le temps est à la détente festive et à la décontraction. Chacun peut se sentir libéré et donner libre cours à des discussions amicales et de son choix. Du même coup, il peut déguster un bon punch fait maison par Maryse ou autres boissons de circonstance en l'assortissant d'amuse-gueules de qualité confectionnées par Colette et Bernard. Devant ces diversités, chaque hôte peut opter pour l'article préféré et dans une ambiance bon enfant ! Le succès escompté semble atteint d'autant que les deux aimables serveuses Mme Lecoq et son assistante Colette s'activent avec efficacité à satisfaire tout le monde. Quelques belles photographies, prises par notre dévoué et sympathique ami Frédéric, semblent en confirmer l'exactitude. Bref, ces évidentes réjouissances nous réconfortent et présagent déjà de belles suites à venir !
Diverses photos furtives prises au cours du Vin d'Honneur, dans une ambiance conviviale
Le confortable LUNCH - BUFFET Froid avec ses remarquables compositions !
A l'heure avancée de 13h30, le moment est venu de passer aux choses sérieuses. Ce qui n'était qu'un projet d'emplacement de la soixantaine de convives, devient réalité. La disposition savamment étudiée est mise à l'épreuve ? En invitant tous nos amis à bien vouloir rejoindre leur place, je constate que l'opération est excellemment réussie et que chacun dispose d'un petit espace suffisant. Certes, il n'y a pas de quoi danser ou pavoiser, mais chacun se retrouve à l'aise. Il est précisé qu'un petit sachet de dragées dressé près des couverts, leur est gentiment offert. Au verso de la photocopie du couple se dévoile leur nom ! Avec ma complice Colette, nous leur souhaitons un bon déjeuner et je leur explique les modalités du service. Personne n'aura à se déplacer car tous les plats leur seront servis par nos habiles hôtesses d'accueil.
Vue d'ensemble de l'une des six tables La belle jeunesse réunie en fin de journée
Les instructions pratiques étant émises, je précise encore que diverses interventions seront produites au cours de cet après-midi festif. Et de les résumer pour bien les informer ! Quelques chants seront assurés par l'ex chorale des Amis d'Albert Jean de Luneray. Mon ami Gabriel en sa qualité de plus ancienne relation souhaite exprimer ses propres sentiments. Ensuite notre fille Anne nous réserve une surprise dont elle a gardé le secret et qui devrait nous étonner ! Enfin, la conclusion en reviendra à Colette qui relatera ses impressions au moment du dessert. Le décor ainsi planté, un bon et délicieux appétit est formulé selon la tradition séculaire.
Le temps des réjouissances est désormais ouvert. Nous constatons que tout se met bien place et que cela fonctionne correctement.
L'intervention de la chorale : Trois chants sont prévus en début de déjeuner. J'invite mes talentueux choristes à me rejoindre pour les interpréter dans l'ordre suivant : Le premier : Je reviens chez nous - Le second : Mille colombes - le troisième : Prendre un enfant par la main. De main de Maître de chant, je retrouve mes automatismes pour les diriger brillamment. Alors qu'aucune répétition n'a été engagée, la salle est enthousiasmée par la qualité des interprétations et témoigne sa réelle satisfaction par de magnifiques applaudissements ! Le ton est donné et chacun peut se régaler !
Les brillantes interprétations de nos méritants choristes
Avec frénésie, chacun savoure sa dégustation tout en échangeant agréablement avec ses partenaires ! De mon côté, je suis préoccupé de savoir si tout se passe bien sur chacune des six tables dressées. Pour cela, je n'hésite pas à me rendre régulièrement pour converser avec nos hôtes et recueillir leur avis, voire leurs doléances ! Je suis saisi d'une grande satisfaction par tous qui clament l'excellente organisation, la très sérieuse préparation et le temps passé à mettre cette magnifique cérémonie sur pied. En cela, j'esquisse beaucoup de sourires en gage de reconnaissance de leurs propos ! Tantôt, il m'arrive d'échanger un peu plus longuement et de m'attarder sur quelques absences regrettables dont celle de notre gendre Ariel qui devait être présent, mais que des servitudes l'en ont privé ! Et d'en connaître les raisons, je me confie alors à ceux et celles qui ignorent notre drame familial avec notre belle jeune Petite-fille Bertille d'une vingtaine d'années et qui se trouve handicapée par un autisme lourd ! Des échanges s'engagent et de nombreux réconforts me parviennent afin que je les transmette chaleureusement aux parents, bien évidemment, mais à toutes nos familles ! Je les remercie pour leur compréhension et leur confie que la médecine reste encore bien impuissante à ce jour..., pour nous laisser des espérances.
Le buffet se déroule convenablement et nous avons voulu l'enrichir du traditionnel "Trou normand" ! Un délicieux sorbet leur est alors servi avec le choix d'un bon calvados, en option ! Mon ami Gabriel en profite pour réciter sa petite composition fort sympathique et émaillée de petites anecdotes scolaires ou d'audacieuses cabrioles dans la grange de mon papa lorsque nous étions enfants ! Cela apporte quelques petites coquetteries bienvenues et appréciées par toute la salle.
Un peu plus tard, c'est au tour de notre fille Anne de livret son secret. En demandant l'obscurcissement de la salle et avec l'aide de son neveu Pierre, elle nous projette une merveilleuse vidéo qui retrace brillamment tout notre vécu..., de notre naissance à nos jours ! La projection est remarquable et séduit tout le monde qui reste bouche bée ! Une musique de circonstance participe admirablement au défilement de toutes les magnifiques photographies et réhausse encore le côté émotionnel. Personnellement, Colette et moi profitons de l'obscurité pour pleurer à chaudes larmes en nous efforçant de les taire à l'aide de nos mouchoirs, tant la qualité de son travail est des plus élevée et des plus appréciée ! Un instant de grand bonheur durant ce déjeuner. A nouveau de vibrants applaudissements sanctionnent son remarquable engagement.
Il n'y a pas de temps morts et les étapes de ce super buffet froid se succèdent fort agréablement. Il reste encore deux chants à interpréter par la chorale et je souhaite les exécuter avant le dessert ! La sympathique chorale reprend du service en chantant : La montagne de Jean Ferrat et Je chante pour toi Liberté de Nabucco de Verdi. La salle est de nouveau enflammée et des demandes pressantes sont exprimées pour les biser ! Hélas, l'heure bien avancée en interdit la mise à exécution.
Nous arrivons au terme de cette incomparable journée, aux multiples satisfactions, puis il va falloir conclure précipitamment. Un délicieux dessert parachève le déjeuner. Il se trouve très apprécié, comme l'ont été tous les mets servis. Bien évidemment, ça sent la fin de "ce rêve devenu réalité", mais il nous faut encore savourer le traditionnel petit café qui clôture admirablement bien "Nos Noces de Diamant" !
Déjà, les premiers départs sont annoncés alors que les pendules affichent 17h20 et ils vont se succéder très rapidement. Tous nos Amis prennent un évident plaisir à nous remercier en des termes chaleureux et reconnaissants pour le bonheur que nous leur avons offert en les invitant si gentiment. Dans cette précipitation soudaine, notre admirable Colette ne peut s'exécuter à lire son récit de conclusion et nous le regrettons fortement.
Néanmoins, nous sommes terriblement heureux de cette sublime journée où aucun événement fâcheux n'est venu en perturber son déroulement. En ce qui concerne toute notre famille, un second repas va rassembler tous nos proches pour un dîner convivial de circonstance ! Il a lieu au restaurant du Clos de la Roseraie à Clères et va permettre à notre cher Ariel d'être présent à la satisfaction de tous. Dans le même esprit, je donne l'assurance que notre bien-aimée Colette prononcera son message de conclusion en tout début de réunion.
Le succulent gâteau des Noces de Diamant Toute la famille rassemblée à Clères
Avec nos trois filles Maryse-Isabelle-Anne - Avec tous nos charmants Petits-enfants
C'est vers minuit que s'achève cette sensationnelle épopée engagée quelque sept mois plus tôt, à la totale satisfaction de Tous ! Ces marques de sympathie, nombreuses, unanimes et sincères ont surtout pour raison de nous faire oublier toutes les rigueurs d'une telle mise sur pied et organisation ! Que chacun, chacune en soit profondément remercié !
Colette et Bernard "Diamantaires"
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