LES DISTINCTIONS HONORIFIQUES

8 octobre 2016

QUELQUES NOTIONS SUR LES DISTINCTIONS HONORIFIQUES

DÉCERNÉÉS EN FRANCE A TITRE MILITAIRE OU CIVIL

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Ordre protocolaire de port des principales décorations françaises

L'ordre national du Mérite arrive en quatrième position : Les deux distinctions qui m’ont Celui de l’Ordre des Palmes Académiques se situe en 5ème position : été décernées

1 Ordre de la Légion d'honneur Création par Napoléon Bonaparte le 19 mai 1802

2 Ordre de la Libération Création par le Général.de Gaulle le 16.11.1940

3 Médaille militaire Création par L.Napoléon Bonaparte le 22.01.1852

4 Ordre national du Mérite Création par Ch. De Gaulle le 3 décembre 1963

5 Ordre des Palmes Académiques Création par Edgar Faure le 4 octobre 1955

6 Ordre du Mérite agricole Création par Jules Méline le 7 juillet 1883

7 Ordre du Mérite maritime Création par Louis Rollin le 9 février 1930

8 Ordre des Arts et des Lettres Création par décret le 2 mai 1957

L’ORDRE NATIONAL DU MERITE : L’ordre national du Mérite est un ordre français qui a été institué le 3 décembre 1963 par le général de Gaulle ¹. Il récompense les mérites distingués, militaires (d'active et de réserve) ou civils, rendus à la nation française. Il remplace d'anciens ordres ministériels et coloniaux.

Médaille de Chevalier de L’ordre National du Mérite

La précieuse médaille du côté Avers

L'agréable face en son Revers

Médaille d’Officier de l’Ordre des Palmes Académiques

L'élégante médaille en son côté Avers

En ce qui concerne l’attribution annuelle de ces différentes distinctions, elle est variable selon les Ordres, mais les quotités restent toujours limitées. Il en est de même au niveau des grades qui se situent souvent à trois titres : Chevalier – Officier – Commandeur pour la plupart d’entre eux.

Toutefois, ceux de la Légion d’Honneur et du National du Mérite ont une graduation plus importante. A titre d’exemples et pour démontrer toutes les difficultés pour les obtenir, je vais faire référence aux statistiques de celui de l’Ordre National du Mérite, recensées de sa création le 3 décembre 1963 au 31 décembre 2012, soit durant une cinquantaine d’années :

Tableau récapitulatif des attributions

Grades Nombres d'admis Pourcentages Observations

Chevaliers 153.329 80,5 % Plus grand nombre

Officiers 31.614 16,6 % En nombre moindre

Commandeurs 5.078 2,65 % En nombre très réduit

Grands Officiers 298 0,16 % Quelques rares unités

Grands Croix 137 0,072 % Nombre insignifiant

Crand Maître 1

Total : 190.457 99,99 %

En observation générale, il est aisé de constater que l’attribution de cet Ordre National du Mérite reste subordonnée à une sélection très sévère, puisque moins de deux cents mille compatriotes en sont les heureux bénéficiaires.

Dans une seconde analyse, une même sélection rigoureuse est respectée, puisque plus des trois quarts des bénéficiaires se trouvent élevés au grade de Chevalier ! A l’examen, il apparaît nettement que les quotités sont inversement proportionnelles lorsque l’on progresse dans la hierarchie de l’attribution. En effet, la chute est aussi vertigineuse au fur et à mesure que l’on accède à un grade supérieur et jusqu’aux nominations des Grands Croix qui ne se comptent que par une petite centaine !

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L’ORDRE DES PALMES ACADÉMIQUES : L'ordre des Palmes académiques est une décoration française ré instituée le 4 octobre 1955 par le président du Conseil Edgar Faure. Elle fait suite à la distinction d'officier d'Académie, créée en 1808 par Napoléon I^er pour honorer les membres éminents de l'Université.

L'ordre est la plus ancienne des distinctions décernées uniquement à titre civil. L'ordre des Palmes académiques est le seul ordre napoléonien encore attribué, tous les autres sont éteints. Il est à noter l’exception de l’Ordre de la Légion d’Honneur créé en mai 1802.

Enfin, les Palmes académiques prennent leur physionomie actuelle en 1955, sous la forme d'un ordre à trois grades. Deux promotions ont lieu chaque année, le 1^er janvier et le 14 juillet.

Depuis 2002, le nombre de nominations et promotions est contingenté. Il est stipulé qu’on ne peut les demander mais qu’il faut être proposé par une autorité supérieure pour suivre tout un cheminement, afin que la proposition soit soumise ou pas à l’avis du Conseil de l’Ordre. Sa ratification au grade de Chevalier ne peut se faire avant l’âge de 35 ans. Par ailleurs et pour accéder aux grades supérieurs, il faut séjourner plusieurs années dans le précédent avec un minimum de sept ans.

Commandeur (grade créé en 1955) : 280 candidatures sont prononcées
Officier : 3.765 - - -
Chevalier : 7.570 - - -

A titre personnel, je me sens très honoré d’avoir été proposé à l’obtention de ces trois distinctions au cours de ma vie. En effet, la première en qualité de Chevalier des Palmes Académiques remonte au 24 août 1976 et sera suivie de celle Officier des Palmes Académiques le 21 juillet 1983, soit tout juste sept ans après. Quant à l’attribution au grade de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite, elle me fut décernée le 15 novembre 2004 et remise officiellement à Luneray des mains de M. Michel de Falco Président, en exercice, de l’ANMONM de Seine Maritime.

Par un profond respect envers ceux ou celles qui m’ont proposés et tous ceux qui les ont ratifiés, je me fais un devoir de les porter dignement lors des célébrations ou cérémonies officielles et afin de leur attester toute ma reconnaissance pleine et entière ! Si je me refuse à les extérioriser, je dois confier que je m’efforce de les porter en toute discrétion et humilité…, mais qu’à contrario, je les ressens avec une légitime fierté au plus profond de mon cœur ! Enfin et sans vouloir sombrer dans un « péché d’orgueil », je pense très sincèrement les avoir méritées dignement pour mon engagement total et désintéressé à la cause de la jeunesse et au service de mes congénères les plus modestes ou défavorisés !

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L’ORDRE DES ARTS ET DES LETTRES : L'Ordre des Arts et des Lettres est une décoration honorifique française qui, gérée par le ministère de la Culture, récompense « les personnes qui se sont distinguées par leur création dans le domaine artistique ou littéraire ou par la contribution qu'elles ont apportée au rayonnement des arts et des lettres en France et dans le monde ».

A l’image des Palmes Académiques, trois grades sont accessibles : Commandeur – Officier – Chevalier. Dans le même esprit, l’obtention de cette haute distinction récente du 02 mai 1957 ne peut se concevoir que si elle émane d’une proposition par une personnalité qualifiée et pour autant qu’elle se trouve ratifiée par le Conseil de l’Ordre.

A cette fin, je me sens honoré d’avoir été proposé à cette décoration honorifique depuis deux années, mais ma candidature qui est remontée jusqu’au Conseil de l’Ordre ne semble pas avoir séduit ses Membres pour être ratifiée. C’est donc une confirmation qu’il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus ! En conséquence, je n’ai pu m’en réjouir puisque j’en ai été écarté pour le moment. C’est vrai et reconnu que l’accession à cette noble distinction par le Ministère de la Culture est surtout réservée à un microcosme de personnalités parisiennes du monde artistique ou littéraire et qu’il est éminemment difficile d’y parvenir pour un provincial, fut-il créatif et méritant au niveau des Lettres, de l’Art et de la Culture ?

Afin d’étayer succinctement mes propos dans ce domaine de la Culture littéraire notamment, je souhaiterais évoquer tous mes engagements et leur concrétisation, de façon chronologique, depuis ma plus tendre jeunesse et jusqu’à nos jours :

- Ma passion pour l’écriture remonte vers l’âge de 17 – 18 ans, voire avant, avec la publication de mes premiers poèmes et premières chansons !

- La rédaction de nombreux articles dans les presses locales et régionales, sur des visites détaillées à caractère culturel.

- La confection d’un important travail sur le Machinisme agricole en remplacement d’un journaliste défunt subitement et qui devait présenter et assurer sa diffusion.

- La rédaction d’un Mémorandum sur le bicentenaire de l’Enseignement Technique à la demande de l’AFDET : Association Française pour le Développement de l’Enseignement Technique.

- La publication de nombreux articles conséquents dans la revue mensuelle du remarquable ouvrage de « CONNAISSANCE DE DIEPPE et de ses environs »

- La confection d’articles sur des cassettes audio au profit d’Association pour Malvoyants ou Amblyopes.

- La rédaction - confection et édition de neuf ouvrages livresques conséquents dont deux romans primés par l’Académie des Sciences – Belles Lettres et Arts de Rouen.

- La composition d’un magistral Recueil de 17 POEMES ET 37 CHANSONS

- La publication d’une Nouvelle sur le « Pouvoir des Hommes » au titre d’un concours national.

- La confection d’un BLOG personnel par le biais de Canalblog et qui peut se découvrir sur Internet sous le titre : Les Publications de Bernard Morel, Ecrivain régional.

- En qualité de Membre actif de l’Université Populaire de EU – MERS – LE TREPORT pour la défense de l’Art et de la Culture et leur rayonnement durant 39 années, dont plus d’une quinzaine à la fonction de Vice-Président.

- Au titre de la création de la chorale « Les Amis d’Albert Jean de Luneray » durant 11 années et en qualité de Maître de Chant. Une association forte de ses 25 exécutants pour l’interprétation des plus belles chansons de la variété française, au profit d’une dizaine de Résidences de personnes Agées !

Au terme du crépuscule d’une vie, je ne sais si tout cela a pu être pris en considération, mais ce dont je reste convaincu…, ce sont que ces multiples engagements, en diverses directions, pour promouvoir et défendre l’Art et la Culture m’ont autant captivé et passionné qu’ils m’ont accaparé pleinement à leur service. A présent et qu'importe l'avenir et mon devenir honorifique..., l'important et suivant la formule consacrée, reste que je me suis efforcé de donner le meilleur de moi-même pour parvenir à ce résultat d'ensemble !

Tenue de mon blog au 15 décembre 2016 et comprenant 85 articles et 1142 photographies. L'ensemble se trouve rassemblé sur deux tomes dont 50 articles pour le premier et 35 pour le second.

Bernard Morel - Ecrivain et analyste.