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LES PUBLICATIONS DE BERNARD MOREL
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LES PUBLICATIONS DE BERNARD MOREL
15 janvier 2020

LA PASSION DU SPORT

                                             RECENSEMENT DE MES DIVERSES ACTIVITÉS

                                              PHYSIQUES ET SPORTIVES DURANT MA VIE !

                                                               ******  

            Tout dernièrement et alors qu'il me fallait m'acquitter de répondre à un petit questionnaire sur les activités sportives que j'avais pratiquées tout au long de ma vie, je ne trouvais pas d'autres solutions que de le faire par le biais d'une passionnante "Nouvelle" intitulée : 

RÉVÉLATRICE  NOUVELLE    

                                                                              ******                                                                                                                            LE SPORT DANS TOUTE SA PLÉNITUDE

                                                                              ******

                                                                    

   RECENSEMENT DE MES DIVERSES ACTIVITÉS PHYSIQUES ET SPORTIVES DURANT MA VIE !

                                                              ******  

Nom : MOREL                                             Prénoms : Bernard – Pierre – Henri

Né le 28 novembre 1932                               à Luneray – Seine Inférieure = Seine Maritime.

Orphelin de père à 15 ans.                           Deviens Chef de famille d’une fratrie de quatre enfants et arrête les études pour gérer les travaux agricoles de la petite fermette d’une dizaine d’hectares et soutenir ma mère très affaiblie ! De bien faibles revenus qui nous assurent juste de quoi se nourrir convenablement

Cursus scolaire : Traditionnelles études primaires à l’école de Luneray : Très jeune, je me révèle, semble-t-il, par les appréciations des maîtres d’école successifs, être un très bon élève…, tant sur les disciplines scolaires que sur le plan de l’E.P..S. ou j’apparais très souvent être le leader !

 A l’âge de 10 ans, je suis pressenti pour aller au Collège Jean Ango de Dieppe et mes parents refusent, avec beaucoup de regrets, par manque de moyens financiers évidents. C’est la consternation de mes maîtres qui se sont succédé et je dois continuer mes études primaires jusqu’au C.E.P. que je réussi brillamment en juillet 1946 ! Précédemment, ce sont les épreuves sportives d'E.P.S., à fort coefficient, qu''il nous faut subir. Avec la même détermination et le même sérieux, j’accomplis de remarquables performances sportives qui me permettent de sortir 1er au classement général du canton de Bacqueville - en- Caux.

_cole

Les écoles publiques filles et garçons de Luneray

Bref, de cette gène financière marquée et sur les conseils des maîtres et du Directeur le l’école M. Marcel Périmony, mes parents acceptent de me mettre en qualité d’apprenti interne au C.P.A. de Neufmesnil – Offranville pour apprendre le métier d’ajusteur. Je suis donc à l’internat à une douzaine de kilomètres de notre maison du Ronchay lieu-dit de Luneray. Ainsi, tous les matins et avant la toilette, nous avons droit à un « décrassage » d’un bon kilomètre par n’importe quel temps ou température et en petite tenue sportive !

Le Centre Public d’Apprentissage de Neufmesnil : Placé sous la direction de M. Michel Rémy, il vient d’être créé pour la rentrée de 1946 par la transformation des Centres de jeunesse en C.P.A., assurant la formation de cinq spécialités professionnelles : Ajustage – Chaudronnerie des Métaux en Feuilles – Menuiserie – Maçonnerie et Horticulture.           

Après un pré-apprentissage d’un mois dans chaque discipline, un classement est établi et je suis admis dans chacune d’elles en très bonne position! J’opte pour l’Ajustage pour trois années d’apprentissage qui seront amputées de quatre mois à la mort de mon père, alors que j’effectuais ma seconde année ! Durant mes années de présence, je ne cesserai d’occuper le tableau d’honneur en première place et sans discontinuer ! L’enseignement professionnel est d’excellente qualité par des professeurs qui maîtrisent parfaitement le métier. Les études générales polyvalentes sont d’un très haut niveau scolaire et les activités sportives qui les complètent sont également d’un excellent niveau compétitif.

Il ressortira de cette brillante formation l’acquisition de connaissances parfaitement complémentaires et l’assurance d’avoir un bon métier manuel en mains…, très très recherché au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, où tout est à reconstruire ou rebâtir sur le sol des communes et des villes.

De cette riche expérience, je me révèle comme un remarquable praticien ajusteur et de surcroit très rapide dans l’exécution de ses pièces soignées et de qualité. En ce sens, le professeur M. Beaurain qui m’affectionne et qui dispose d’un petit tour à métaux, m’initie à cette technique en me faisant réaliser des pièces de tournage dont la confection servira en divers endroits du C.P.A. Ainsi, du même coup et en parallèle, j’apprends de très bons rudiments de la technique du tournage, à l’exception des travaux de filetage extérieurs et intérieurs. Mon entrée comme mécanicien d’entretien O.P. 3 aux Ets Lerebours à Brachy durant plus de six ans et avec la complicité de l'ami Pierre Fournier, tourneur, qui m’apprendra les techniques qui me font défaut, je serai très vite en possession de deux métiers professionnels : Ajusteur – Tourneur très recherchés par le monde des Employeurs.

Ainsi, je passe mon C.A.P. d’Ajusteur à la session de 1949 à l’âge de16½ ans avec succès et en excellente position. En 1950, je tente en candidature libre le C.A.P. de Tourneur avec un succès comparable. A la demande du P.D.G. M. Frédéric Lerebours,de sa présence et celle de la Direction, d'élogieuses félicitations me sont adressées qui me vont droit au coeur ! Durant leurs compliments, il est avancé que mon salaire ne sera pas amputé en signe de sincère et méritante reconnaissance. Voici brièvement résumées mes deux formations techniques qui m’ont assurément préparé à un avenir extrêmement prometteur et inimaginable !

                   LA GRANDE PLACE DU SPORT DANS TOUTE SON ÉTENDUE DURANT MA VIE !

- Au niveau de plusieurs épreuves d’Athlétisme                                                                                                                - Au niveau de plusieurs sports collectifs           

Durant cette période de formation professionnelle, la place du sport n’a cessé d’occuper mes pensées de compétiteur né et permis de m’exprimer pleinement sur les stades, soit à titre individuel dans des compétitions d’athlétisme ou à titre d’équipier dans des sports collectifs.

Neufmesnil___Sport

Le plateau d'évolution de l'E.P.S. du C.P.A de Neufmesnil en 1946

D’une manière générale, je peux révéler que je n’ai cessé d’être un exemple aux dires de tous mes professeurs E.P.S. ; puis au titre et en référence à un très grand conseiller départemental du Sport des années fin quarante M. Bernard ANTOINETTE, ex-prestigieux joueur de Football professionnel au F.C. Rouen, sélectionné en équipe de France…, qui me recommandait près de ses Collègues pour qu’ils usent de mes techniques d’application dans tous les sports de l’athlétisme notamment pour assurer des démonstrations de qualité, leur disait-il, car il n’avait rarement vu des techniques d’approche aussi parfaites partout où il passait. Des propos qui raisonnent encore en moi très agréablement ! A cette fin, j’ai terminé : médaille de bronze aux 80m. cadets en finale des championnats de l’U.N.S.S. de Seine Inférieure en 1949 et parmi les cinq premiers de saut en longueur, alors que ma petite taille ne m’avantageait absolument pas au niveau de toutes ces diverses compétitions.

Quant aux sports collectifs, je me suis révélé bon partout et c’est en véritable leader que je conduisais mes équipiers avec une hargne de vainqueur, mais toujours avec le respect d’autrui et de l’équipe adverse. A noter que les cartons jaunes et rouges n’existaient pas…, mais je n’en aurais pas eu beaucoup, voire pas du tout…, tant je m’appliquais à rester très correct lors des matches de compétition. Si le Football est resté mon sport collectif de prédilection, tour à tour et successivement j’ai représenté le C.P.A de Neufmesnil dans les compétions de Basket-ball, de Hand-ball et de Volley- ball pour finir parfois en ½ finale ou ¼ de finale ! A titre d’information et en football notamment, l’équipe du Lycée Ango était parmi les meilleures sur le plan académique et nous redoutait terriblement. J’ai encore en mémoire vive, les recommandations que prodiguait leur capitaine à toute l’équipe : "Marquez Morel tour à tour et ne lui permettez pas de s’échapper ! Surveillez-le de tous les instants…, car Bernard est un véritable danger qui peut nous faire perdre assurément : etc. !"

Il peut apparaître un oubli avec mon refus de participation dans l’équipe du Rugby, dont le C.P.A. Neufmesnil fut parmi le premier à le pratiquer sous la conduite des sieurs Peyrou et Labarthe venus des Pyrénées. Dans la présélection et avec la certitude que je me révèlerais un excellent joueur, M. Peyrou me demande d’occuper le poste de talonneur compte tenu de ma morphologie et nous commençons les entraînements ! Très vite, je me trouve coincé et compressé entre des corps qui ne recherchent qu’à faire mal et très vite je renonce à pratiquer cette discipline, jugée trop brutale par moi ! Hélas et pour me punir, j’écoperai d’une sanction : à casser des souches durant l’heure de préparation au sport du rugby ! Il m’arrive épisodiquement de révéler cette anecdote très risible et de l’avoir consignée dans l’un de mes ouvrages littéraires.

Oui, durant ces années d’U.N.S.S., j’ai pu retirer beaucoup de satisfactions accomplies sur tous les terrains sportifs de l’Académie de Caen puisque nous ne sommes devenus Académie de Rouen qu’en 1959 ! Trois riches années qui resteront indélébiles et prometteuses pour la définition de jeune doué qui m’était attribuée.

Les activités sportives en qualité de joueur – de capitaine et d’entraîneur :

La première et la principale de toutes : Le FOOT BALL sous la direction de remarquables entraîneurs de renom et ex footballeurs professionnels du Havre ou de Rouen : Messieurs Théo Bisson (F.C.D.) - Max Schirching (F.C.R.) et Clotaire Alexandre (U.S.L.)

Deux clubs :    L’Union sportive Luneraysienne – L’U.S.L.

                    Le Football Club de Dieppe -     - Le F.C.D.

Un troisième club au titre de sport universitaire : Le F.C. NEUFMESNIL - OFFRANVILLE

    Bernard_joueur_de_foot_1      Bernard_entra_neur_foot

Conduite de balle au pied (jouais des 2 pieds) - Avec mes excellents minimes durant 3 ans                                                                                         (photo sur le stade de Dieppe après match)

Comme joueur : Des années 1947 à 1965 ! Dans les équipes de cadets à juniors et seniors !

Comme capitaine de l’U.S.L. : de 1956 à 1965 !

Comme entraîneur des minimes de l’U.S. L. : de 1972 à 1975 (3ans, puis départ de Luneray en 1975)

                                                                        ****** 

   Photo des vainqueurs luneraysiens de la Coupe des Informations Dieppoises de juin 1954

Finaliste et Victorieux lors de la finale de la 1ère Coupe des Informations Dieppoises au cours de la saison 1953 – juin 1954 contre l’U.S.Longueville sur le score de 2 à 0. Match disputé sur le terrain du F.C. Offranville.

Au terme de cette rencontre âprement disputée, je reçois la Coupe des mains du Directeur des Informations Dieppoises en ma qualité de Capitaine !

A noter que j’ai disputé tous ces matches durant 18 années sur la plupart des stades de la Seine Inférieure, puis de la Seine Maritime, et plus rarement sur ceux limitrophes de l’Eure et de la Somme.

Au Service militaire à la Base Aérienne 116 du Commandant de Rose au Bourget en 1954 :

Incorporé le 02 février 1954, le Colonel de la B.A. est Président du Club de Levallois-Perret. A chaque incorporation au nombre de 600 recrues, et quelques semaines après, il organise des rencontres interminables pour faire évoluer tout le monde. Douze cars sont mobilisés pour assurer le transport. A partir de cet échantillonnage, il sélectionne les meilleurs et leur propose de signer dans son club. Par un bel après-midi, la meute s’affronte tour à tour sur le terrain et beaucoup ne touchent même pas au ballon. Ils en ressortent aussi vite du terrain. Durant plus de deux heures et demie, nous resterons à quatre sur le terrain sélectionnés par les membres répartis tout au long du stade. J’ai encore leur appartenance et leur fonction sur le terrain : Le Goal remplacement de l’équipe Première Professionnelle du Racing Club de Paris – Deux stagiaires de l’école de Football des F.C. Metz et un de Bordeaux et ma personne du F.C. Dieppe. Je n’honorerai pas ce Club de Levallois Perret malgré le déplacement spécial du Colonel à Dieppe, en présence du Commandant Debout, et devant ma mère pour la simple cause que je m’occupais des travaux agricoles durant mes permissions en aidant ma méritante maman !

 Il m’avait déjà offert la responsabilité de la garde de la belle salle de Sports de la B.A. et elle me fut retirée sur le champ ! C’est ainsi que j’ai eu ma mutation quelques jours après pour la B.A.107 de Villacoublay. En fin de compte, je n’ai pas perdu au change puisque je devenais le chauffeur du Colonel De Lagabbe., un père du Régiment comme j’en ai rarement vu ! De cet exceptionnel homme, j'en ai retiré et gardé le plus bel hommage.

Comme entraineur de l’équipe minime de l’U.S.Luneray : Excellente cohésion d’une quinzaine de jeunes avides d’apprendre les rudiments du football de qualité et avons terminé deux fois premiers de notre poule du district et une fois deuxième. Pour la qualité de leurs progrès footbalistiques évidents et de leur méritants classements, de touchantes Félicitations m'étaient adressées par le Président de l’époque M. Lucien Cassiau et son brillant capitaine de L’U.S.L. fanion Monsieur Castani. Tous deux étaient agréablement stupéfaits des remarquables progrès qu’avaient accomplis ces jeunes footballeurs en herbe dans un temps record, ce qui révélait une préparation très sérieuse et studieuse !

Au cours de ces années et sur son désir personnel et de mes encouragements, le jeune et brillant Patrick GROGNET a concouru au Concours du Jeune footballeur de Normandie. Je me suis occupé de toute sa préparation, puis le samedi venu, il prenait son déjeuner à la maison, préparé par mon épouse Colette. Je l’emmenais en voiture au Stade Robert Diochon à Rouen pour concourir et où s’effectuaient les sélections. Au terme de ce concours, quelle satisfaction de le voir terminer à la très honorable place de 3ème..., derrière un havrais et un rouennais des écoles de football des clubs professionnels. Encore une très vive satisfaction de ce remarquable résultat d’ensemble que je garde toujours discret aujourd’hui, mais qui m’a honoré durant cette faste période !

J’ai du mettre un terme, avec regret, à cette activité bénévole plaisante et enrichissante..., mais aussi compensée par mon accession en qualité de Chef d'Etablissement qui exigeait un nécessaire départ vers Le Tréport pour prendre la direction du C.E.T. Commercial du Tréport à la rentrée 1975.

Le licenciement au P.P.C.LPing-pong Club Luneraysien durant plusieurs années

De façon parallèle, avec mes engagements dans le football scolaire et celui du public, je prends plaisir à découvrir cette nouvelle discipline qu’est le Tennis de table sous le sigle P.P.C.L. Tout d’abord je m’initie près de pongistes référents pour évoluer assez rapidement. Je signe une licence qui m’autorise à disputer les matches de compétition dans le district de Dieppe. Au fil des rencontres du samedi soir et alors que j’ai effectué des travaux agricoles durant toute la journée, j’obtiens de bonnes victoires, comme des défaites…, qui s’accentuent au fur et à mesure de l’élévation dans les rencontres. Bref, je resterai un joueur moyen qui aurait pu nettement progresser si mon coup droit d’attaque s’était révélé beaucoup plus régulier ! Hélas, ce ne fut pas le cas et c’est un sport fort agréable qui favorise à coup sûr les pongistes réguliers d’attaque ! Néanmoins, j’ai passé plusieurs années au sein de cette équipe du P.P.C.L. avec mes amis de jeunesse ce qui m’a beaucoup enrichi et assuré une progression bien convenable.

Bernard_pongiste

                       Photo surprise lors d'une soirée de rencontres au L.P. d'Offranville                                  organisée par mes soins en qualité de Président des Anciens Elèves de Neufmesnil.                              

                              Mémorable Victoire d’un Tournoi de Ping-pong le 30.06.1978

La finale gagnée au L.E.P. du Tréport : Durant mes premières années de direction, mon professeur d’E.P.S., M. Dupart me demande si j’ai de la pratique en Ping-pong et me propose un championnat qui s’opérerait, sous mon égide, durant l’interclasse du midi entre tous les élèves d’une part et entre les professeurs et personnels d’autre part, puis en me demandant si j’acceptais de concourir ! La réponse est spontanée au titre des personnels.

Cette expérience est appréciée et deux championnats sont organisés par le professeur organisateur. Durant plusieurs semaines, des rencontres éliminatoires sont effectuées pour aboutir à la sélection des huit meilleurs élèves pratiquant un très bon ping-pong et les huit professeurs parmi lesquels le Proviseur.

Désormais, ce sont les rencontres classiques entre les sélectionnés pour finalement passer toutes les étapes et terminer en qualité de finaliste contre l’un de mes professeurs d’anglais M. Serge Danlos. C’est un très bon attaquant et il a toutes les qualités pour me battre.

    Bernard_Ping_pong_1      Bernard_Ping_pong_4

 Le ping-pong est un sport complet qui exige beaucoup de qualités et divers reflexes

     Brillant adversaire : Serge Danlos et arbitre très compétent : Richard Corroyer

     Bernard_Ping_pong_8      Bernard_Ping_pong_5

 D'autres positions durant le match qui témoignent parfaitement des constants efforts à produire.

 La Finale se dispute en présence des élèves et des personnels dans salle du Foyer et est arbitrée par M. Richard Corroyer. Auparavant, un autre professeur de français, M. Pierre Le Gall, grand photographe sur Dieppe, me demande l’autorisation de faire de multiples photos sur la rencontre et lui donne mon accord.

Naturellement, les encouragements vont davantage vers M. Danlos et la partie commence. Précédemment, j’appréciais beaucoup son style de jeu et l’homme et je savais que je ne pouvais que compter sur ma solide défense !

A l’époque, les sets se disputent en 21 points. Le premier set commence et se trouve âprement disputé à mon grand étonnement, puis je le conclus par la gagne à 21/14.  Des coups très spectaculaires s’en sont dégagés à la grande surprise de tous les spectateurs et M. Danlos semble lui-même désemparé et étrangement impressionné par ma farouche résistance !

Je m’attends à une réaction de l’attaquant et le second set est toujours aussi serré jusqu’aux scores de 17/17, puis à nouveau il éprouve des difficultés pour conclure et je gagne sur le score de 21/17 ! Quelques prouesses ont impressionné bon nombre de connaisseurs et c’est désormais M. Danlos qui se trouve dans l’inquiétude car il ne sait comment faire pour le dominer !

Cependant, au troisième set, Serge Danlos réagit avec sa fougue d’attaquant volontaire et le gagne sur le score de 17/21. L’on peut encore croire qu’il va revenir à égalité pour entamer un cinquième incertain, mais ma tenace résistance dans le quatrième mettra fin à ses espoirs.

Le quatrième et dernier set se déroule de façon semblable et à ma très grande surprise je suis étonné de remporter cette finale qualifiée d’excellence avec deux techniques différentes, certes, mais rendant le match extrêmement plaisant et engagé ! Le score est à l’identique des deux autres sur le score de 21/18 et indique combien les échanges ont toujours été très accrochés ! Je gagne ce mémorable match par 3 sets à 1 à ma totale satisfaction.

Je garde un très bon souvenir de ces parties sélectives envers les Personnels, comme envers mes élèves dont certains se trouvaient déjà d’un bon niveau respectable ! Des souvenirs bien agréables à faire revivre ! En survolant mon imposant Blog « Les Publications de Bernard Morel » l’article le décrit bien!

L’expérience intéressante dans la discipline du Tennis : Durant mon expérience de jeune Chef d’Etablissement, mes occupations et mes responsabilités se sont accrues et j’éprouve le besoin de décompresser assez fréquemment. Les activités sportives me manquent et si je m’active dans diverses disciplines d’animateur de football pour de jeunes enfants ou des sorties à bicyclette d’une cinquantaine de kilomètres, des exercices quotidiens de culture physique, le besoin de m’extérioriser me manque !

Les très bonnes relations que j’entretiens avec tous mes Personnels et les Professeurs notamment font que certains pratiquent la découverte du Tennis et m’invitent pour que je les rejoigne si cela m’intéresse. Je ne résiste pas un seul instant à cette proposition et les assure de mon engagement.

A nouveau, c’est une découverte qui va me séduire pour me permettre d’apprendre les rudiments nécessaires pour cette nouvelle discipline. Avec le même sérieux et la semblable détermination, je vais échanger les premières balles communes à tous les débutants, puis progresser petit à petit …, pour accéder simplement à pouvoir échanger quelques bonnes balles sur les courts. Quelques petites rencontres nous stimulent et deux ou trois d’entre elles se révéleront assez prometteuses. N’ayant aucune ambition de parvenir à un plus haut niveau, je suis heureux d’avoir appréhendé ce sport afin de mieux comprendre ces génies qui arpentent les courts à travers le monde !

La riche expérience dans le domaine du Ski de fond :  

Alors que nos vacances d’été nous ont permis de sillonner toutes les régions de France et celles de la ceinture européenne et d’en enregistrer les plus riches enseignements, il nous tardait de découvrir la montagne dans toute sa splendeur au cours des vacances de Noël ! Derrière ces montagnes enneigées de cette blancheur immaculée, le désir était grand de faire découvrir la pratique du ski alpin à nos trois filles. Durant dix années et pendant les Fêtes de Noël, nous nous sommes adonnés à découvrir les techniques des skis de fond et alpin afin d’en retirer les plus grands bienfaits.

Certes, si nos enfants ont bénéficié de leçons dans les écoles de ski pour progresser et maîtriser les bases élémentaires, mon âge de la bonne quarantaine et mes responsabilités de Chef d’Etablissement m’ont recommandé d’être beaucoup plus prudent et sage. Ainsi, je me suis orienté vers les techniques de ski de fond pour me consacrer totalement à la pratique de ce sport. Dans la région de Megève à Praz-sur Arly et pas très loin des Saisies, véritable lieu aux pistes de toutes couleurs, dont les redoutables noires, c’est dans cette région que j’y ai exercé pleinement. A ce titre, nous avons rencontré de bons Amis offranvillais qui nous avaient précédés dans ce domaine et j’ai pu ainsi bénéficier de leur riche expérience. Marcel et Michel étaient des passionnés pour ce sport et m’ont initié jusqu’aux pistes noires pour éprouver les véritables sensations sur les sports de glisse dans la neige et en garde le meilleur des souvenirs sportifs !

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    Bernard sur les pistes de ski de fond  -   Bernard et l'ami Marcel Boudet au col des Saisies

C’est durant nos neufs années de 1977 à 1986 que nous nous sommes régalés et avons respectivement et correctement skié soit en alpin, soit en ski de fond en passant d’excellentes vacances de Noël durant quinze jours et en s’oxygénant parfaitement au cours de nos épiques glissades ! Une dernière expérience s’est réalisée dans les montagnes du Jura à Métabief au cours des vacances de février en 1987. Par des températures terriblement froides, près de Mouthe, notre empressement à partir sur les pistes, chaque matin, s’est toujours effectué avec beaucoup plus de réserves ou d’enthousiasme ! Au total, il reste toujours de ces vacances aux Sports d’hiver de précieux souvenirs enregistrés et qu’il faut connaître, car très exceptionnels !

Le ski, une nouvelle expérience sportive bien gravée dans ma mémoire et celle de toute la famille !

  A côtés des expériences sportives relatées  et réussies …,                                                                               de passionnantes épreuves de détente bienfaitrices avec la bicyclette !

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                          L'une des discipline agréable à pratiquer, mais rude : La bicyclette  

Durant toute ma vie, la discipline de la bicyclette à des fins sportives ou de relaxation m’a toujours habité, mais jamais au titre des compétitions ! Hélas et avec regrets, je ne pouvais être présent partout et j’ai du faire des choix…, reposant eux-mêmes sur une sagesse très calculée !

Elles se situeront par conséquent en divers lieux et seront variables. A la fin des années trente et avec le cadeau bienvenu du vélo de mon cousin René Le Dorré,  je vais accomplir mes premières prouesses à bicyclette et je serai surpris par l'arrivée des trois premiers soldats allemands qui envahirent le sol luneraysien en juin 1940. Deux étaient à cheval et le troisième à bicyclette. Quelle stupeur ! D’autres expériences s’ensuivront !

Par ailleurs, mon second vélo sera un vieux vélo bien restauré par le cousin Maret pour me rendre à Neufmesnil par la route. Il contrastait fortement avec les vélos neufs rutilants de mes camarades !

A la sortie du C.P.A. en juillet 1949, le pauvre vélo s’essouffle et il me faut en acheter, enfin, un neuf pour me rendre au travail chez les Ets Lerebours à Brachy quatre fois par jour et avec la montée d’une cote pentue.

C’est avec cette bicyclette rouge bien étincelante de marque La Perle que je vais m’aventurer dans de larges randonnées pour commencer, puis plus lointaines par la suite. Ainsi mon record absolu s’effectuera en compagnie de mon ami de jeunesse Bernard Décours pour aller voir à Lisieux la course cycliste après le Tour de France avec les frères Louison et Jean Bobet. Au total, nous effectuons 165 km pour aller et environ 90 km pour revenir. L’aller de Luneray, Rouen- Deauville - Caen - Lisieux explique cette différence.

Dans cet esprit d’entreprendre de longues routes, il est à porter à mon actif six à sept voyages de Luneray - Vernon , via Rouen,  aller et retour, pour rendre visite aux parents du jeune René Le Dorré, des oncle et tante très attachants et que j’aimais profondément. Chaque fois, cela me représentait environ 225 Km pour le long weekend.

Au-delà de ces très longues sorties et notamment l’été pendant la vacance du football, j’éprouvais beaucoup de plaisir à faire de bonnes balades le dimanche matin ou  après midi. Mes déplacements se sont toujours contenus dans les normes de 40 à 50 km en moyenne. Au cours de l’été et en vacances, il m’arrivait quelques rares fois de pousser jusqu’ à la soixantaine, mais jamais au dessus !

Par ailleurs et lors de ma prise de fonction au Tréport, je retrouvais des anciens camarades de jeunesse, eux-mêmes passionnés de vélo et nous prenions plaisir à faire une bonne échappée d’une cinquantaine de kilomètres tous les mercredis en fin d’après-midi. Ainsi, la moindre occasion nous permettait de s’évader sainement tout en s’efforçant de se surpasser pour impressionner le ou les camarades !

De toutes ces tentatives épisodiques ou régulières, il reste que je me suis surtout attaché à préserver mon  potentiel physique le plus convenablement possible et il est assuré que j’en ai gardé le plus profitable bénéfice au fil des ans !

A la retraite, la recherche d’une activité physique régulière par le vélo d’appartement :

Enfin et ce sera une sorte de conclusion pour tous ces divers sports que j’ai pratiqués tout au long de ma vie et qui se sont trouvés corroborés lors de ma mise à la retraite en 1993 ! Effectivement, si j’avais encore bien des choses à régler, à construire, à finir, à écrire etc., je ne faisais que reporter ce que j’ambitionnais profondément. « Trouver la discipline qui pourrait joindre "l’Utile à l’Agréable" par la voie du Vélo d’Appartement ». En réponse, elle a assurément dépassé mes espérances !

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Mon exercice quatidien chaque matin

En fait et depuis 23 années de pratique régulière et quotidienne, chaque matin de très bonne heure, je m’adonne avec une passion délirante, à une heure de vélo d’appartement. Depuis cette très longue période, j’en suis arrivé à me considérer comme un sujet additif au dit vélo et ne peut plus m’en passer ! Au terme de cette 23ème année d’exercice et à l’aide de relevés quotidiens, je prends un véritable plaisir à constater le surprenant total  de 161.830 km à la fin de l’année 2019 ! Quiconque se serait amusé à pronostiquer de tels kilométrages en 1996, aurait convenu que c’était voué à l’échec et cependant, sans faire de bruit, le jeune Morel Bernard de 87 ans a accompli ce défi jugé irréalisable !

En cette nouvelle année 2020 et alors que je suis rentré dans ma 24ème année d'exercice, je totalise déjà 635 km de vélo d'appartement à la fin du mois de janvier.

Assurément, tout a été consigné et synthétisé dans cette « Révélatrice NOUVELLE » hors l’absence de photos illustratives. Toutefois, je précise qu’elles existent vraiment dans l’un de mes 91 articles qui traite déjà de mes engagements sportifs durant toute ma vie et contenues à l’intérieur de mon blog intitulé : Les Publications de Bernard Morel, écrivain de Haute Normandie !

Désormais et par le biais de ces photos incluses dans cet article, elles-mêmes tirées de l'article en question "Passion pour le Sport" du 21.10.2008, tout semble apparaître beaucoup plus cohérent et plus compréhensible.

Par ailleurs et comme finalité, je suis encore tenté d'introduire cette composition que je réalisais en 2003 pour démontrer combien ces multiples disciplines sportives me souciaient profondément. Dans mon esprit, elles  s'adressaient à leurs vertueux et vertueuses athlètes sur tous les terrains, stades et gymnases de France et du monde entier ! Je me suis permis d'en adresser des photocopies aux Ministres chargés du Ministère de la Jeunesse et des Sports, ainsi qu'aux principaux Présidents de Fédérations Françaises et à mon agréable surprise, plusieurs m'ont répondu, dont deux Ministres. Tous me précisaient que malgré la qualité incontestable des paroles élogieuses et incitatives à l'égard de nos représentants, cette version personnelle ne pouvait pas se subsistuer à l'Hymne National, alors que je leur précisais radicalement que tel n'était pas le but que je recherchais en écrivant les paroles..., mais davantage en leur demandant de se surpasser, chaque fois, lors de leurs compétitions.

En vérité et en ma qualité d'ancien éducateur envers la belle Jeunesse française durant toute ma carrière, j'affirmais qu'il n'y avait impérativement que "La Marseillaise" comme seul et unique Hymne national et qu'il fallait pleinement le respecter et le chanter !

Toutefois et à des fins strictement éducatives, je précisais que les paroles étaient incitatives à la recherche d'une pratique du Sport en général et pour les plus doués ou talentueux de notre Jeunesse, de l'exercer en référence à ces données ! C'est ainsi que j'en définissais le titre des deux façons ci-après..., en laissant éventuellement le choix délibérément aux plus hauts responsables..., si d'aventure cette composition se trouvait retenue !

                            HYMNE AUX SPORTS    ou    HYMNE AUX STADES

             Couplet 1

Allons sportifs de la Patrie

Le jour de gloire semble arrivé

Battez-vous avec énergie

Le défi est à votre portée (bis) !

Surpassez-vous dans tous les stades,

Avec respect de l’adversaire…,

Sans pour autant vous laisser faire,

Vaincre et souffrir restent l’adage !

       Refrain pour le public

Vos armes pour la victoire

Mouillez tous le maillot,

Luttez, courez, qu’un vent de gloire

       Fasse flotter le drapeau !

 

 

               Couplet 2

Vous assurez bien la relève

Quand vos aînés n’exercent plus

Vos talents, c’est sûr, vous élèvent

Au rang des joueurs de vertu (bis) !

Sous le maillot que votre image

Grandisse près des spectateurs,

En les comblant de vrai bonheur

Par le succès du Coq sauvage !

         Refrain pour les athlètes

Nos armes pour la victoire

Mouillons tous le maillot

Luttons, courons, qu’un vent de gloire

         Fasse flotter le drapeau !

 

                                                 Aux Refrains respectifs

Composition : Bernard Morel   -   Création : Le 14 octobre 2003

Sur l'Air :  L'Hymne national         " La Marseillaise ".

Au terme de cette longue énumération sur le bénéfice incontestable d'une pratique régulière du SPORT durant sa vie et, dans la regrettable perspective de devoir la cesser dans le proche avenir lorsque les forces physiques ne le permettront plus..., je suis ardemment convaicu qu'elle aura cependant contribué à m'épanouir totalement !  

Enfin et en complément indispensable, je me permets d'ajouter et confirmer que cette très longue expérience d'activité sportive dans de nombreux domaines, s'est toujours pratiquée dans la plus parfaite correction et sans l'ombre d'aucun recours à des produits stimulants illicites, mais uniquement et exclusivement par l'absorption de l'eau minérale de qualité et en quantité, à la vertu bien rafraîchissante !

       Berrnard MOREL : Un passionné de sport.

 

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