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LES PUBLICATIONS DE BERNARD MOREL
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LES PUBLICATIONS DE BERNARD MOREL
3 novembre 2008

DÉCÈS D'UNE MAMAN

INDÉLÉBILE BLESSURE..., LA MORT D'UNE MÈRE !

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Demain, en ce jour du 04 novembre 2008 et à l'heure où la planète entière va se polariser sur les résultats des élections américaines pour connaître le nouveau Président des États-Unis d'Amérique, mes pensées seront partagées. Certes, je vais m'en préoccuper et m'y intéresser pour découvrir le choix du peuple américain ! Pourtant, ma principale pensée sera celle qui cheminera affectueusement vers ma tendre Maman Berthe. En effet, voici 36 ans qu'elle mourrait dans mes bras et que je lui fermais les yeux pour l'éternité !

Maman_Berthe

Une maman exceptionnelle : Berthe Morel

En cette période de la Toussaint où tout nous rappelle nos défunts, je me souviens encore très bien de ces sombres journées de 1972. Tout avait commencé quatre mois plus tôt. Après un dîner à la maison à la fin juin, je l'avais reconduite chez elle comme il en était de coutume. A peine étais-je rentré, que l'on m'informait de sa chute en franchissant sa porte. J'accourais rapidement pour comprendre que son bris du fémur n'était pas d'une cause accidentelle, mais d'une fragilité extrême de ses parties osseuses ? Une hospitalisation à Dieppe puis un transfert vers la clinique du Cèdre à Bois-Guillaume le lendemain confirmaient toutes mes craintes. Les radios et les diagnostics des médecins ne laissaient planer aucun doute. La terrible maladie, tant redoutée par tous, nous était révélée.

Maman_sur_son_lit_d_h_pital

Sur son lit de clinique où je lui rendais visite chaque jour

Cependant, depuis quelques temps, sa santé déclinait sérieusement et percevions que la cruelle maladie accomplissait son oeuvre. En mission sur Paris le 3 novembre pour l'accompagnement d'une cinquantaine d'élèves, j'avais laissé toutes mes coordonnées pour me joindre rapidement. Alors que nous visitions les aciéries de Gennevilliers, un appel téléphonique me demandait de rejoindre ma mère au plus vite. De retour par Gournay-en-Bray, mon beau-frère Claude venait me chercher pour me retrouver près d'elle rapidement.

Dès le lendemain et de très bonne heure, je me rendais à son chevet. Durant toute la journée, je n'ai cessé de l'accompagner et de veiller sur elle. Toute la famille se relayait pour ne pas encombrer la chambre. Ainsi, j'ai pu échanger correctement, chaque fois qu'elle en exprimait le désir. Très lucide jusqu'à la dernière seconde, j'ai trouvé les mots justes pour qu'elle parte en toute quiétude. Des attitudes d'un fils aimant envers sa mère chérie avec des propos appropriés, qui ne manquaient pas de surprendre cette assistance qui se succédait. A 17h30 précisément, j'ai vu qu'elle passait à trépas. En la tenant tendrement dans mes bras et les yeux embués par l'immense chagrin, je lui ai prononcé ces dernières paroles : " Au revoir maman chérie "! Dans un sursaut, elle m'a fixé longuement de ses yeux grands ouverts comme pour approuver mes propos ! Une attitude digne que je ne suis pas prêt d'oublier ! Pourtant, elle me revient épisodiquement et plus particulièrement en ces temps de Toussaint et spécialement le jour anniversaire de sa mort. Trois mois auparavant, nous lui avions célébré ses 67 ans, en toute discrétion mais avec beaucoup de chaleur,  sur son lit d'hôpital ! Un âge bien jeune encore pour cette maman extrêmement méritante qui aurait pu prétendre bénéficier d'une paisible retraite durant quelques années. 

Depuis, je me remémore fréquemment son souvenir car elle tient une place de choix dans mon coeur ! Avec son mari Henri disparu beaucoup trop jeune à l'âge de 48 ans, ces deux Etres exceptionnels font partie intégrante de ma vie de tous les jours. Leurs photographies sont placées au dessus de mon bureau. Ainsi, j'ai comme l'impression de les avoir à mes côtés en permanence et de recueillir leurs sages conseils pour en être bénéficiaire. Cependant, leur disparition m'a provoqué une indélébile cicatrice qui ne se refermera jamais.

Aujourd'hui, si je pense bien à eux, je remercie aussi le ciel de m'avoir donné une excellente épouse. Avec nos trois charmants couples d'enfants et nos neuf adorables Petits-Enfants, je reste convaincu que mes inoubliables parents veillent en permanence sur leur digne descendance et qu'ils en éprouvent une très grande fierté !

Bernard, bienveillant fils à l'égard de ses parents !

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