PASSION POUR LE SPORT
MA RAISON D'ÊTRE : L'ENGAGEMENT SPORTIF
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A l'école communale de Luneray : Depuis mon plus jeune âge, la pratique d'une activité sportive a toujours fait partie de mon univers quotidien. A l'époque, la marche intensive ou la course à pied étaient les seuls moyens pour assurer nos déplacements. Très véloce et dynamique, j'éprouvais le besoin de me défouler dans la cour de récréation. Lors des cours de "Culture physique", mon attention était toujours réceptive aux bons conseils du maître. Ainsi, l'excellence de mes résultats aux épreuves du Brevet Sportif à Bacqueville-en-Caux m'ont permis de bien réussir le Certificat d'Etudes Primaires.
La cour de récréation de l'école publique de Luneray
Au Centre Public d'Apprentissage de Neufmesnil Offranville : Lors de mes trois années de scolarité en qualité d'élève ajusteur (1946-1949), les professeurs E.P.S. portent un regard bienveillant sur mes aptitudes pour le sport. Ainsi, je serai sélectionné en toutes occasions, soit à titre individuel, soit pour les sports d'équipe. Au niveau de mon modeste palmarès mais néanmoins significatif, citons ma seconde place en saut en longueur cadet (5,80 m) lors des championnats académiques UNSS. De même, j'obtenais une remarquable troisième place sur 120 compétiteurs sprinters au 80 m. cadet ! En ce qui concerne le football où j'excellais dans ma position d'avant-centre, notre place de second derrière l'équipe du Collège Ango (actuel Lycée) battus sur le score étriqué de 2 buts à 1, but marqué par mes soins. Un autre résultat très honorable en handball ou nous accédions en 1/4 de finale de la compétion au Lycée Anguier de EU.
Terrain d'évolution de Neufmesnil à son origine en 1946
Au titre du Service militaire dans l'Armée de l'Air à Villacoublay : Ayant obtenu très vite mon peloton N° 1 avec le grade de Caporal/Chef ; je m'inscris pour suivre la préparation du peloton N° 2 comme élève Sous-Officier. A terme, diverses épreuves sanctionnent la formation. Trois d'entre elles : le commandement, l'armement et le sport sont à forts coefficients. Les réussir correctement nous assurent pratiquement le succès. Avec ma détermination coutumière, je m'engage à fond pour être classé à la première place dans les disciplines sportives. Au final, j'aurai l'agréable satisfaction d'accéder au 5ème rang sur les 65 postulants au grade de Sergent. Un classement qui se trouve consigné dans mon livret militaire et j'en retire une petite fierté !
Bernard en tenue militaire de l'Armée de l'Air
En qualité de coéquipier dans des équipes locales : Durant une quinzaine d'années, je me suis appliqué à une pratique intensive du sport dans deux directions : le football et le tennis de table. Outre les compétitions, les rigoureux entraînements m'imposaient une activité sportive très saine, dense et très riche à la fois. Mon action s'est surtout exercée dans les clubs de Luneray et Dieppe pour le football et au Ping Pong club de Luneray pour l'autre discipline. Ainsi, de nombreuses rencontres au niveau régional m'ont permis d'appréhender des joueurs d'un bon niveau et d'en retirer de précieux enseignements.
Plus tard, l'activité sportive s'est encore manifestée dans ma qualité d'entraîneur de football de jeunes pupilles, où les entraînements, comme la compétition restaient sérieux et intensifs.
Une démonstration de conduite de balle au pied par Bernard
Avec mes talentueux pupilles sur le stade du F.C. Dieppe
Sur le plan professionnel, à titre d'évasion : Si la pratique du ski de fond s'est toujours exercée au cours de la quinzaine des vacances de Noël et durant neuf années à Praz-sur-Arly ; d'autres activités s'opéraient l'été. Parmi elles et en fonction des lieux géographiques, la natation, le footing, l'escalade et la randonnée à bicyclette m'ont toujours autorisé à un défoulement sportif associé à une évasion nécessaire de l'esprit.
Bernard sur les pistes de ski de fond
Au retour d'une randonnée en Sologne
Depuis mon admission à la retraite : Si les quatre premières années 1993 - 1997 m'ont permis de travailler intensément à parfaire notre habitation, me laissant peu de temps pour une pratique régulière d'activité sportive ; très rapidement j'en ai ressenti un pressant besoin. Opéré d'une arthroscopie dans chaque genou (1987 à Abbeville et 1990 à Dieppe), les chirurgiens me déconseillaient vivement la pratique de la bicyclette sur route. Irrésistiblement et dès lors que les durs travaux s'estompaient, l'attirance pour le vélo d'appartement me poussait à tenter l'expérience. A ce jour, je m'en félicite d'autant que cette pratique d'une heure quotidienne à pour effet de faire travailler tous les organes du bassin et de retarder leur veillissement me semble-t-il !
Mon heure quotidienne de vélo d'appartement
Ayant pris l'habitude de consigner toutes mes heures et de les transformer en un kilométrage depuis le 1er février 1997, un tableau synoptique permet d'en percevoir tout le récapitulatif :
Année 1997 : 3750 kms
Année 1998 : 5155 kms
Année 1999 : 6096 kms
Année 2000 : 7070 kms
Année 2001 : 7620 kms
Année 2002 : 8130 kms
Année 2003 : 8195 kms
Année 2004 : 8316 kms
Année 2005 : 8145 kms
Année 2006 : 5560 kms : Handicap d'une sciatique
Année 2007 : 7117 kms
Année 2008 : 7650 kms
Année 2009 : 7278 kms
Année 2010 : 6478 Kms
Année 2011 : 7580 Kms
Année 2012 : 7227 Kms
Année 2013 : 6668 Kms : Opération prothèse de hanche gauche
soit un total de 118.035 kms sur trois vélos successifs.
Si je reste passionné par une pratique régulière d'une activité sportive, je suis surtout très heureux d'en avoir communiqué le virus à mon épouse Colette. En effet, chaque jour, elle accomplit sa 1/2 heure de vélo d'appartement sur son propre matériel. Et puis, chaque après-midi, nous nous adonnons à notre marche régulière en bordure de plage ou à travers la forêt. Ainsi, nous goûtons pleinement aux sensations de sport de plein air et aux joies que nous en retirons. Faire travailler notre corps, puis respirer l'air pur à pleins poumons, cela reste pour tous deux le bien le plus précieux que nous pouvions acquérir au cours de notre active retraite !