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MES ARTICLES DANS CONNAISSANCE DE DIEPPE
Par Bernard MOREL le 13.07.2007
MES ARTICLES DANS LA REVUE MENSUELLE
" CONNAISSANCE DE DIEPPE ET SA RÉGION"
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Dans cette mémorable revue de qualité qui a perduré pendant 22 années, pour cesser définitivement en mai 2006, avec l'arrêt des Editions Bertout de Luneray ; je me suis passionné pour écrire quelques articles. Tous ont reçus un écho favorable près d'un public intéressé et de connaisseurs. Au nombre de ceux-ci, dont l'objectif avoué était de sublimer quelques obscurs congénères et, par delà tous leurs semblables, en voici la liste non exhaustive !
Afin d'en rapporter l'exégèse par des photographies illustratives, ou textes appropriés..., voilà l'essentiel de leur condensé.
Un article sur la libération de Luneray en 1944 : Dans un long article publié sur deux mois successifs, mon récit retraçait une fidèle description des événements auxquels j'avais participé en qualité de gosse de onze ans. Ma vision objective s'attardait sur cette liesse populaire indescriptible, tant les villageois sortaient de la torpeur dans laquelle ils s'étaient enfermés durant quatre ans. Bien sûr, je n'omettais pas de rapporter le côté passionnel de certains et les drames qui en découlaient : capture des derniers soldats allemands, tonte des cheveux des jeunes filles ayant sympathisé avec l'occupant ou invectives désobligeantes entre concitoyens etc. Puis, l'arrivée des libérateurs et leurs campements dans les locaux laissés vacants par l'envahisseur, pour s'y installer durant plusieurs mois. C'est vrai que la sympathique bourgade ne les laissait pas indifférents et qu'ils l'appréciaient.
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Un article sur les belles familles nombreuses : A l'appui de photos significatives sur les belles familles françaises de la première moitié du XXème siècle, mon souci se voulait tout simplement de leur rendre un hommage appuyé. A l'époque, il n'était pas rare de rencontrer des fratries de douze à quatorze enfants, voire davantage parfois, où les méritants parents s'efforçaient de les élever dignement avec le sens des valeurs morales. Une saine éducation qui se retrouvait partout, quelle que soit leurs difficultés matérielles et financières. A titre d'exemple, j'ai pris un immense plaisir à utiliser des photographies nostalgiques de la belle époque et se rapportant à la propre ascendance de mon épouse Colette.
LA FAMILLE MAUVIARD : L'ASCENDANCE DE COLETTE SUR TROIS GÉNÉRATIONS
Une très belle photo pour l'époque des années vingt, très appréciée par tous !
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Un poème dédié à mon bon ami américain Paul Healy : "L'histoire du soldat et du petit garçon" La belle et fabuleuse histoire perdure à ce jour. Une extraordinaire et exceptionnelle aventure d'amitié entre deux familles, américaine et française, qui a remarquablement résisté aux épreuves du temps et de la distance. Paul va avoir 93 ans le 1er septembre prochain et est bien affaibli. Malgré tout, nous continuons de correspondre par Internet de façon régulière et désormais par l'intermédiaire de sa charmante épouse Mae. Notre amitié remonte au 07 décembre 1944 et elle nous a permis de nous rendre aux U.S.A. par deux fois. De son côté, Paul et sa famille sont revenus par quatre fois en France et chez nous. C'est en présage à notre première expédition vers la ville de Montclair dans le New Jersey en 1982, que j'ai écrit ce poème. Je ne résiste pas au plaisir de rapporter quelques uns de ces beaux vers :
Rencontre de Bernard et de Paul en 1945, qui sera fixé plus tard par quelques vers de ce poème :
"L'histoire du soldat et du petit garçon"
I
Un jour notre pays et ce n'est pas lointain,
Occupé et meurtri dans les années quarante
Vivait difficilement, asservi et contraint
Par l'oppression allemande !
II
L'histoire qui se répète nous démontre toujours
Que l'ère du vainqueur ne dure pas très longtemps
Car des Nations Amies viennent bien vite au secours
En chassant l'occupant !
III
C'est ainsi que la France doit sa reconnaissance
A tous ceux qui luttèrent cette loi du silence,
Aux braves peuples unis, aux forces combattantes...
A sa propre Résistance !
IV
Dans cette tragédie, au détour d'un chemin...
Un petit garçon brun et un Américain
Ont écrit de belles pages sans l'aide de parchemin,
Mais grâce à leur destin !
V
Tout a bien commencé par une rencontre banale
De l'homme à la recherche d'un monde de douceur...
Comment mieux le trouver près du jeune qui étale
Encore toute sa candeur !
X
Les années ont passé et Dieu a préservé
Cette amitié profonde, notre consolation.
Le temps s'est écoulé, sans jamais dégrader
Nos solides relations !
XI
Et par trois fois déjà... Paul nous est revenu
Sur le beau sol de France et dans notre chaumière.
Avec sa bonne famille, il nous est apparu
Et nous en sommes tous fiers !
XII
Mais ce petit Bernard... depuis lors a grandi
Et si son ami Paul n'a pas beaucoup vieilli !
Réunir leurs familles, reste leur seul souci...
Dans leur Montclair City !
XIII
En l'An quatre vingt deux, il nous faut découvrir
Ce très beau Continent et les Etats-Unis !
Notre attente est certaine..., il nous tarde de partir
Pour revoir nos Amis !
XIV
Puisse cette année chérie..., autoriser ce Rêve !
Puisse ce beau séjour, compléter cet espoir !
A ces deux Compagnons qu'écrivirent sans trêve
Cette merveilleuse Histoire ! Bernard Morel.
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Un article sur la généreuse action des écoliers envers les Prisonniers de Luneray de 1939 -1945: "NOËL 1943": Un article qui se fixait un triple but. En premier, il rendait un hommage posthume à un directeur d'école très apprécié. En second, sa narration décrivait l'action méritoire des jeunes écoliers envers les prisonniers de la guerre 1939-1945. Enfin et de façon sous jacente, l'inscription de méthodes pédagogiques concrètes au programme. Etant l'initiateur de la démarche, il m'était plus facile d'en conter son histoire. A l'occasion de Noël 1943, l'idée m'est venue d'organiser une "vente aux enchères" de jouets entre tous les élèves de notre classe. En la suggérant à notre compréhensif Maître M. Marcel Périmony pour une mise en application, je lui demandais de nous en expliquer le fonctionnement. Par ailleurs, je l'invitais à jouer le rôle du notaire pour assurer la régularisation de la vente. Enfin, le produit de ces ventes serait reversé à la Croix Rouge française pour leur permettre l'envoi de colis de Noël à l'encontre des prisonniers luneraysiens. Une action qui présentait donc un triple intérêt ! Outre l'aspect pédagogique, elle pouvait satisfaire de nombreux élèves en quête de nouveaux jouets et de surcroît, se concluait par une oeuvre utile envers certains papas éloignés de leurs proches. Elle fut menée avec succès pour le plus grand bienfait de tous !
Un article sous la forme de "Nouvelle" qui ne manquait pas de réveiller quelques lointains souvenirs d'écoliers !
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Un article en hommage aux Enseignants : A l'occasion d'un départ à la retraite d'une institutrice, amie de notre couple, j'éprouvais le désir de lui composer un petit poème pour saluer son mérite à la cause des jeunes écoliers. Au delà, j'étendais le message à tous les enseignants et enseignantes qui consacrent toute leur vie à l'éducation de notre jeunesse. J'en parlais d'autant mieux et en toute connaissance de cause, pour m'être investi totalement à son service durant près de 38 années ! Par ailleurs, il m'était aisé de signaler le côté méritoire de nos trois filles en leur qualité de Professeur des Ecoles. A l'image de leurs collègues, je précisais leurs engagements de tous les instants envers leurs élèves, avec abnégation pour les servir utilement et de façon désintéressée.
Un article qui ne manquait pas de surprendre agréablement, pour rendre un hommage à la profession, quelquefois malmenée ou injustement décriée !
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Un article en hommage aux "Poilus", méritants Soldats dela Grande Guerre1914 - 1918 :
Il ya bien longtemps que je voulais rendre un hommage, à titre posthume, envers nos valeureux et ardents défenseurs de la Patrie, au cours de la Première Guerremondiale. A l'occasion de la célébration du 11 novembre 2005, l'article est paru en honneur à leur mémoire. Au delà, il rendait un hommage appuyé à tous les combattants de toutes les guerres, qui au péril de leur vie se sont engagés dans ces féroces et meurtriers combats. Ainsi, je rapportais que presque toutes les familles françaises étaient endeuillées et qu'un nom ou plusieurs de leurs proches se trouvaient inscrits sur les frontons de ces Monuments aux Morts. A titre personnel, je saluais la mémoire de mon oncle Pierre Morel tué au champ d'honneur le 06 avril 1915 à l'âge de 20 ans. Cela faisait tout juste 90 ans et j'en profitais pour rappeler la longue liste des soldats luneraysiens morts pour la France, afin que leurs noms perdurent dans la mémoire collective des jeunes générations.
Un article qui recevait l'assentiment de toute une population et qui en appréciait la teneur !
Mon oncle Pierre MOREL à l'extrême droite
Le Monument aux Morts de Luneray sur lequel figure son nom.
Je précise que j'ai pris beaucoup d'empressement à écrire ces divers articles dans ce mensuel qui était très apprécié par de nombreux adhérents de la région dieppoise. Ma passion pour l'écriture se trouve donc bien confirmée.
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