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LES PUBLICATIONS DE BERNARD MOREL
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LES PUBLICATIONS DE BERNARD MOREL
1 septembre 2016

LIBÉRATION DE LUNERAY 1er.9.1944

 

 

   L'IMMENSE JOIE DE LA LIBḖRATION DE LA COMMUNE DE LUNERAY LE 1er SEPTEMBRE 1944

SOUVENIRS D’ENFANCE !

****** 

      Lors de la conclusion de mon article sur le débarquement du 6 juin 1944, je laissais entrevoir la possibilité de poursuivre mon récit par la narration du vécu de la libération de la commune de Luneray le 1er Septembre 1944. C’est à l’appui d’une semblable satisfaction que je désire la conter telle que je l’aie vécue et dans ses moindres détails !

      De ce jour « Day » du 06 juin 1944 au 1er septembre suivant, ce sont quelque trois mois qui se sont écoulés pour permettre aux armées Alliées de libérer une petite partie du territoire national. Je me suis appliqué à survoler cette période en introduisant des faits capitaux et des événements notoires, mais je me suis volontairement abstenu de les développer puisqu’ils étaient postérieurs à ce jour le plus long ! Néanmoins, je ne pouvais omettre de signaler la libération de Paris le 25 août, tant elle représentait tout un symbole, en qualité de la Capitale de la France et tant elle signifiait l’avancée régulière des troupes libératrices en diverses directions.

      C’est dans un même esprit que se sont opérées les libérations des départements de l’Eure et de la Seine Inférieure, pour permettre la reconquête des territoires vers le Nord de la France. Les avancées des soldats alliés sont fulgurantes. Hormis quelques nids de résistance de l’armée allemande en déroute et, notamment pour le franchissement de la Seine en divers endroits,  nous nous employons à suivre cette marche progressive et régulière.

      En effet, il faudra moins de cinq jours à ces vaillants soldats qui viennent de libérer Paris pour que leurs camarades délivrent la capitale normande de Rouen au cours de la journée du 30 août. Les avancées seront encore plus rapides pour libérer la ville de Dieppe et toute la campagne environnante. Il est à noter qu’en regard du dramatique et lourd passé historique du 19 août 1942, ce sont essentiellement des soldats canadiens qui sont chargés de pénétrer en tête comme les libérateurs de la ville de Dieppe le 1er septembre 1944. Il en sera de même pour les communes aux alentours ou voisines et c’est la raison pour laquelle ils arriveront par Brachy pour assurer la Libération de celle de Luneray le même jour !

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     La place René Coty de la mairie de Luneray

        La Libération de ma commune natale de Luneray le 1er Septembre 1944.

      Auparavant, il me faut revenir sur les raisons de ma présence matinale en plein centre de Luneray, ce jour mémorable. Au cours du printemps 1943 de l’année précédente, ma sœur Marie-Thérèse et moi avions accomplis notre "Première Communion Solennelle" en gageant que notre oncle Avite, prisonnier en Allemagne aurait peut-être la chance d’être de retour, pour être à nos côtés ? Etant en résidence à Dieppe, il fut bénéficiaire, comme tous les prisonniers dieppois, d’une libération anticipée décrétée par le Führer A. Hiller, en prétextant la sagesse de ses habitants lors du Raid du 19 août 1942. Par ces circonstances heureuses, l’homme apprécié et parrain sera bien présent parmi notre famille.

       Au cours de ces années, cette Première Communion solennelle (aujourd’hui Profession de foi) devait systématiquement se voir prolongée l’année suivante par un "Renouvellement des Vœux" ! Il avait lieu le même jour et nous étions associés aux offices célébrés, aux cotés des jeunes communiants. En cette année 1944 et pour des raisons de sécurité, les prêtres avaient reçu pour mission de retarder cette grande fête chrétienne et de la reporter vers la fin août. Le brave curé luneraysien l’Abbé Létournel s’en était acquitté et l’avait donc fixée au dimanche 3 septembre. Toutefois, en ces temps, elle se trouvait précédée d'une retraite de 3 jours d’instruction religieuse et de préparation aux offices. Nous étions donc en situation de retraite et ce vendredi 1er septembre devait sanctionner la fin des cours. Dès 9 heures, l’abbé nous rassemble pour nous préciser que le programme de la journée risque d’être perturbé et qu’il va devoir s’absenter plusieurs fois près des autorités communales.

      En conséquence, je vous recommande de vous maintenir sur le terre-plein de l’église et d’y rester le plus sagement possible. Je reviendrai régulièrement et vous donnerai des instructions.

      A peine s’est-il éclipsé que se dessine une effervescence anormale de toutes parts et notamment chez les jeunes gens ! Bientôt, des brassards avec le sigle très visible « F.F.I. » fleurissent sur le bras gauche des résistants. Par ailleurs, nous en voyons qui s’entraînent au maniement des armes à feu ou à tout autre exercice dans la cour de l’hôtel de Mlle Thérin, juste en face de l’église et nous percevons toute leur détermination à combattre pour chasser l’occupant. L’on apprend également que les mêmes scènes se déroulent, conjointement, dans les arrières de l’hôtel de Rouen à quelques mètres de là, en plein centre de la Place.

      Depuis les jours derniers, l’on se trouvait informé des avancées spectaculaires des Alliés, mais l’on ne pouvait s’imaginer que notre libération était si imminente ? Nous recherchons la signification du mot FFI et l’on apprend que ce sont les Forces Françaises de l’Intérieur, rassemblées au sein de la Résistance Française. A notre tour, nous inscrivons au crayon ce sigle sur nos mouchoirs et les ceinturons de la même manière sur notre bras gauche ! Notre vénérable curé revient de temps en temps puis nous recommande d’être très prudents car des soldats allemands rôdent encore dans notre région. Il découvre nos brassards et nous ordonne de les retirer si une présence allemande surgissait ! Enfin, il nous précise que les cours n’auront pas lieu cet après-midi car l’avancée des armées libératrices progressent rapidement. Ceux qui veulent revenir pourront occuper le terre plein, afin d’assurer une plus grande sécurité.   

      Ainsi, se déroule notre matinée, puis je rentre pour prendre mon déjeuner à la maison et rapporter tous ces faits à ma famille. Notre père nous confirme qu’il s’est entretenu avec ses amis et que la progression des soldats canadiens en notre direction semble rapide et ils sont attendus à brève échéance. Depuis le milieu de la matinée, l’on perçoit une agitation grandissante de la population. Certes, des recommandations de sagesse et de prudence sont renouvelées par les autorités civiles et religieuses car des soldats allemands sillonnent encore les routes et de mauvaises surprises peuvent toujours se produire ! Du côté familial, ce sont les mêmes discours d’attention soutenue, de calme et sérénité qui nous sont répétés par nos parents en toute occasion. Néanmoins, ils nous accordent notre liberté d’action et j’en profite pleinement.

      Dès 13h30, je repars gaillardement en direction de l’église car mon sens aigu en matière d’observation et de découverte me titille réellement. Je retrouve quelques copains et nous allons nous efforcer de vivre intensément l’après-midi. A peine sommes-nous en position d’attente, qu’une traction-avant noire venant de Gruchet Saint Siméon, traverse le village à toute vitesse en direction du château « Couvetté » (actuellement château Renault). Nous avons le temps d’observer des militaires allemands armés fonçant à vive allure vers cette résidence qu’ils occupaient, pour faire assurément une dernière inspection et retirer des documents compromettants ?

      En quelques secondes, une effervescence saisit toute la population présente et notamment les FFI qui se trouvent alertés par des cris d’effroi anormaux. J’assiste à la scène en direct et à quelques mètres de la route. Je suis moi-même stupéfait et horrifié à la vue de ces armes pointées à chaque vitre et en position pour réagir à toute éventualité. Leur visite est de courte durée et l’on assiste à leur retour en empruntant le même chemin et la même position dans la traction-avant. Quelques FFI informés et notamment les frères Lheureux Roger et Jean, s’activent à réagir. Le premier tire au fusil vers l’automobile, mais ne fait aucun dégât. Le second, dans sa précipitation, lance une grenade, non dégoupillée, en direction de la vitre arrière de la voiture sans l’endommager vraiment. Voici comment a été vécu ce "fait d’armes"  en début d’après-midi ! 

      En ce 1er septembre, un beau soleil nous inonde et incite les autochtones à sortir de leur domicile. La nouvelle d’une libération imminente par les soldats canadiens circule dans le village. Ils viennent de la commune voisine Brachy et remontent sur Luneray. Ce n’est plus qu’une question de temps et l’information se répand. De plus en plus de villageois grossissent les rangs et s’alignent sur la route principale. Toutes les habitations se trouvent désertées pour vivre intensément cette libération du bourg luneraysien. Bientôt une liesse indescriptible va saisir toute la communauté à la vue des premiers chars dans le lointain !

 

      Soudain, l’on perçoit deux chars de la 2ème Division Canadienne qui se profilent à l’entrée du village sous les vivats de la foule en extase et en délire. Leur avancée est lente car souvent retardée par d’audacieux compatriotes qui dérogent aux interdits en s’agrippant pour monter. Quelques officiels dont le maire M. Varin et ses adjoints les accueillent avec empressement et enthousiasme. D’autres ont revêtu leur tenue militaire. L’on distingue le lieutenant Mercier et à ses côtés l’adjudant Flamand de Rainfreville. Ils saluent réglementairement les soldats canadiens avec joie et promptitude.  Quant à moi, je ne cesse d’accompagner les libérateurs jusqu’à la place de Luneray. A leur arrivée, ces deux tanks se trouvent submergés par toute une jeunesse en liesse et de magnifiques jeunes filles leur offrant des fleurs fraîches ! A titre symbolique, l’on distingue parfaitement le fils du maire Marcel Varin qui trône en évidence à l’avant d'un char. L’un reste en stationnement sur la place de la mairie et le second se dirige en direction de la gare de Luneray.

      A peine profitent-ils de grandioses festivités, qu’une information leur parvient sur un « nid de résistance » signalé dans la maisonnette garde barrière de Gruchet Saint Siméon. Dès lors, le premier char s’oriente en la direction précisée, accompagné par de nombreux FFI. Nous nous efforçons de suivre leur évolution, mais nous accompagnons le second tank jusqu’à la gare. La distance qui les sépare est faible et nous entendons nettement les crépitements des tirs de mitraillettes entre belligérants. Soudain, une détonation plus importante d’un tir d’obus retentit, suivi d’un long silence. L’on apprend rapidement que l’opération s’est soldée positivement. Des soldats allemands retranchés dans la maisonnette ont cessé toute résistance et se sont constitués prisonniers. D’autres se sont échappés en direction de Saint Valéry en Caux et seront capturés un peu plus tard.

      Durant cet après midi de libération, je m’active beaucoup en parcourant de bonnes distances afin de percevoir le maximum d’informations. De leur côté, les résistants sillonnent les rues communales et tous les alentours en quête de récupérer tous les soldats allemands esseulés et qui n’ont comme objectif de se rendre aux armées libératrices. La chasse est donc savamment menée et les captifs sont ramenés près des deux chars par les FFI. Des scènes émouvantes sont vécues avec plus ou moins de célérité ou d’élégance ! Afin d’en expliciter les faits avec authenticité et rigueur, je me limiterai à rapporter deux actes concrets dont j’ai été le témoin oculaire.

      La première scène se déroule à une centaine de mètres du char stationné à la gare, entre le garage René Renault et l’Hôtel de M. Loqué. Un soldat allemand inoffensif remonte la rue du cimetière sud à la gare. Il est très fatigué, épuisé, hagard et n’a qu’une seule envie de se constituer prisonnier. Il a son fusil et fait des signes pour le donner au premier venu. Malencontreusement, il croise sur son parcours un homme en état d’ébriété très avancé qui semble avoir déjà bien fêté la libération de Luneray. Il ne tient plus debout, titube constamment, tente de se relever difficilement sans y parvenir et se trouve en piteux état ! Il ne peut comprendre ce que lui propose le soldat et désire uniquement lui prendre son fusil. Il manifeste toutefois des intentions agressives envers sa personne et le pire est à redouter ? Au même moment, un brave habitant passe à vélo pour rejoindre son domicile. Dans sa promptitude, il s’arrête, devine la situation belliqueuse et agit sur le champ pour éviter le probable carnage ! A sa demande, il désarme le soldat, puis s’active à déposer l’homme ivre sur le talus de proximité.  A présent, il accompagne le soldat allemand pour le remettre auprès des autorités canadiennes, avec le fusil. Par cet exemple qui symbolise parfaitement les diverses situations à laquelle la population se trouve confrontée, il est aisé de constater tous les clivages qui naîtront entre les impulsifs et les raisonnables lors de la libération.

      Dans un esprit comparable, le second fait se passe sur le char même. Parmi les badauds, j’ai réussi à grimper et nous nous efforçons de dialoguer avec nos libérateurs. Tous les prisonniers sont acheminés en ce lieu. Ils subissent quelques interrogations, remettre leurs papiers et armes et se trouvent dirigés vers un local de regroupement. Un énième arrive et satisfait à toutes les démarches. Il semble aussi hagard, hébété et donne l’air de ne plus être dans le monde ! Soudainement, un homme monte sur le tank et lui jette un gros crachat sur le visage en lui vociférant "sale boche" ! La scène est minable et ne semble pas être appréciée par tous. Un homme svelte et très alerte monte à son tour pour invectiver l’odieux individu, au risque de déclencher une rixe entre eux. Il faut l’intervention des Alliés pour les séparer et éviter une redoutable bagarre. L’homme outragé par cet acte méprisable est un dieppois, ancien prisonnier de guerre. M. René Janvier a été fait prisonnier en juin 1940 par les allemands et fut expatrié dans un stalag. Deux ans après, il sera bénéficiaire d’une libération anticipée, comme tous ses congénères dieppois, et rapportée précédemment.

      En l’apostrophant violemment, il lui lance cette pertinente remarque : « Moi-même ait été prisonnier de guerre en 1940 et jamais je n’ai eu a déplorer de tels agissements vulgaires et répréhensibles à mon arrivée en Allemagne, pas plus que mes camarades prisonniers ! Il faut agir avec lâcheté et mépris pour s’employer de la sorte envers un homme qui n’a ni défense, ni moyens pour réagir ! Je qualifie cet acte d’odieux et d’horrible à la fois et il ne grandit pas le méprisable individu qui vient de s’en acquitter ! » L’énergumène ne cherche pas à en rajouter et tout en grommelant quelques invectives, s’efface discrètement et la tension s’arrête. De son côté, le prisonnier qui ne comprend pas l’objet de cette agitation, enlève cette affront d’un revers de sa manche pour retrouver un faciès plus conforme à la raison.     

      La narration de ces deux histoires s’arrête là, mais elle est cependant significative d’un malaise qui envahit quelques esprits revanchards. Les suites immédiates vont être révélatrices de troubles latents et d’une chasse aux sorcières qui vont suscités quelques effervescences dans le paisible bourg luneraysien. En effet, la journée de liesse s’est-elle terminée dans l’unité de toute la population et la liberté recouvrée…, que commence la « chasse aux sorcières » !

      Ce qui est à porter à son actif et donc à son crédit, c’est qu’il n’existe pas de collaborateurs ayant coopéré intimement avec l’occupant. Cette une légitime fierté dont la commune peut s’enorgueillir ! Tous ses habitants se sont montrés héroïques, même lorsqu’ils se sont trouvés confrontés avec quelques exécrables et redoutables compagnies de la Gestapo. C’est ainsi que le Docteur Varin, maire de la commune leur rendra un vibrant hommage lors d’un émouvant discours quelques jours plus tard devant le monument aux Morts de Luneray. Lui-même leur a montré l’exemple par une résistance de tous les instants et malgré les nombreux internements dont il fut l’objet ! Une mention particulière de satisfécit doit lui être attribuée, tant il fut un premier magistrat de haute qualité, sans faille et sans reproche pour son attitude exemplaire !

      Toutefois, dès le lendemain, la période va s’avérer moins glorieuse ! Elle est perçue par les autochtones avec des sentiments partagés ? En effet, l’œuvre des FFI locaux consiste à rechercher toutes les jeunes filles ou femmes qui ont montré des complaisances particulières avec l’occupant ou manifesté trop de zèle à leur encontre. C’est une véritable chasse qui s’opère à leur encontre à partir de listings élaborés et qui se terminent par des réquisitions en leur domicile. En état d'arrestation, elles sont acheminées en trois lieux distincts que sont l’école, le silo à blé et la salle Saint Rémi près du monument aux Morts. Elles ne sont pas maltraitées mais des vociférations désobligeantes s’expriment sur leur passage par quelques irascibles. A peine sont-elles internées et sans un jugement préalable pour qu’elles puissent se défendre ou justifier leur position ; qu'elles vont être profondément humiliées dans leur chair lorsque la tonte de leurs belles chevelures fait son œuvre pour ne laisser place qu'à un crâne rasé et dégarni ! Quoi de plus dégradant pour ces belles créatures que de se retrouver affligées et impuissantes ? Elles atténueront leur handicap momentané par le port de turbans, puis de postiches, alors que leurs blessures morales mettront plus longtemps à se cicatriser. Comme la plupart de mes camarades, j’ai assisté avec douleur et peine à ces tontes publiques de quelques unes d’entre elles.

      Ces actes exécutés dans la précipitation et en l’absence de jugement préalable, seront perçus différemment par la population avec quelques partisans pour cette méthode expéditive et, un plus grand nombre de modérés et raisonnables qui auraient souhaités un procès en bonne et due forme. Ce sont de véritables blessures qui auront bien du mal à se refermer.

      Au terme de ce descriptif sur la journée de Libération de la commune de Luneray le 1er septembre 1944, je me suis efforcé d’en rapporter son vécu dans la plus parfaite objectivité, pour démontrer combien elle mettait fin à cette tyrannie de l’Allemagne nazie dominatrice durant quatre années d’occupation difficile et pesante !

      Bientôt, la vision de ces soldats en vert de gris, tant redoutée, disparaîtra à tout jamais pour laisser apparaître de nouvelles tenues en kaki plus conformes à nos aspirations. C’est ainsi que l’actif et joli bourg retiendra l’attention des armées libératrices pour s’installer plusieurs mois et faire le bonheur de toute la population. Dans un premier temps, ce sont des troupes anglaises qui s’implanteront durant 6 semaines pour assurer la réparation des matériels de guerre. Dans un second temps, c’est toute une compagnie de soldats américains spécialisés en engineering qui séjournera durant cinq mois à la satisfaction de toute la communauté !

      De cette période naîtra une très belle et émouvante histoire d’amitié avec le soldat Paul Healy qui durera durant 63 années, sans interruption, et jusqu’à sa mort le 27 décembre 2007. Je me garderai bien de la décrire pour l’avoir déjà retracée longuement dans l’un de mes articles précédents !

Bernard MOREL   -   Ecrivain et Historien.

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