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RÉCAPITULATIF GÉNÉRAL
RICHE BILAN RÉCAPITULATIF AU COURS DE MA VIE !
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Alors que se dessine déjà un crépuscule bien avancé de sa propre vie et, que se profile aussi un hiver qui sera plus ou moins long et émaillé de quelques complémentaires éléments..., du moins j'ose encore l'espérer à ce jour, l'heure me parait venue de faire un premier bilan à l'aide d'un "récapitulatif général" sur mes divers engagements dans de nombreuses actions et directions !
Certes, la totalité se trouve consignée à l'intérieur de mon blog et sous diverses formes, mais aujourd'hui mon désir est d'y apporter des précisions ou compléments pour mieux définir mon engagement régulier au quotidien ! Par ailleurs, il aura pour effet de centraliser l'évolution de toute une carrière personnelle et professionnelle ou encore le déroulement d'une active retraite au service de nombreuses causes.
Par ailleurs et au delà, je souhaite assurément réparer une regrettable omission dans la non publication de mon tome 4 d'UNE SIMPLE VIE ! En effet, si je m'étais engagé initialement à écrire, éditer et publier quatre ouvrages bibliographiques, seuls les trois premiers ont été réalisés. De ce fait, je compte bien compenser cet oubli en utilisant tous mes écrits pour constituer la solide ossature de ce quatrième tome qui faisait défaut jusqu'à présent ! En conséquence, il sera d'autant plus fidèle à la réalité de ma vie de retraité, puisque la plupart des actions ont été vécues essentiellement durant cette période.
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Derrière cette première de couverture, j'avais commencé par écrire les "Avant Propos" de ce qui orienterait ma ligne directrice et les états d'âme dans lesquels je me trouvais à cette époque ! Et puis, le temps s'est écoulé et ma vie s'est aiguillonnée différemment. Toutefois et avant de rapporter tout ce dont je l'ai étoffée, je souhaite fixer l'introduction de mon Tome 4 :
UNE SIMPLE VIE
Tome 4
Après une dernière année d’activité professionnelle bien malmenée par l’invraisemblable histoire du Gala de catch ; l’heure de la retraite devient effective à compter du 6 septembre 1993. Pourtant, j’ai encore bien du mal à me résoudre à l’évidence et à me résigner à l’échéance, tant j’aurai exercé jusqu’à la dernière seconde auprès de mes fidèles collaborateurs, avec la fougue que je déployais et l’énergie qui m’animait avant toute rentrée scolaire.
Comme je l’ai relaté dans mon troisième tome de "UNE SIMPLE VIE", au travers duquel s’achève le récit ; les mois de juillet et d’août ont été particulièrement mouvementés, certes bien agréablement, allant même jusqu’à titiller mon hyper sensibilité. En effet, je suis encore sous le choc émotionnel de la grandiose cérémonie de départ, que les Personnels ont bien voulu me réserver le 02 juillet, devant plus de deux cents cinquante personnes, dont M. Max Vidot, Sous Préfet de Dieppe, de nombreuses personnalités, des miens et de tante Marcelle.
Hélas, qui aurait osé s’imaginer que cette tante adorée nous quitterait tout juste un mois après ! C’est vrai que l’annonce de son décès à 7 heures du matin par notre tante Aline, le dimanche 08 août, n’a pas manqué de nous surprendre et de nous émouvoir ! Une page se tournait pour notre famille, tant nous la considérions tous comme notre seconde mère ! Oui, un deuil qui nous enfermait dans un immense chagrin et qui allait nous priver à tout jamais, de sa charmante et agréable compagnie !
Cependant, les réalités du travail me ramenaient bien vite les pieds sur terre. Effectivement et avant que ne se termine définitivement ma fonction de Chef d’Etablissement, il me fallait encore me préoccuper de la rentrée scolaire. Avec tous mes proches collaborateurs, je me devais d’assurer les derniers ajustements dans les effectifs de certaines sections et de veiller à l’accueil des nouveaux professeurs. Enfin, mon travail consistait à bien vérifier une toute dernière fois, l’adéquation judicieuse entre les effectifs élèves et ceux des professeurs ! En cette dernière journée du vendredi 3 septembre et sans que je n’ai eu de contact avec mon successeur, je mettais un terme à ma prodigieuse carrière après plus de trente sept années de bons et loyaux services selon la formule consacrée !
Pourtant, je me complaisais encore à visionner les remarquables articles de presse régionale et les nombreux messages qui me furent notifiés sur le "très beau Livre d’Or" et dont la lettre de l’Inspecteur d’Académie C. Loarer en est la plus évidente illustration : A nouveau, je ne résiste pas au plaisir de la fixer, tant elle traduit fidèlement et scrupuleusement mon action au Service de l’Education nationale et de la belle Jeunesse que j’ai eue l’honneur de former et de diriger !
" A Rouen, le 3/7/93 Christian Loarer
Inspecteur d’Académie
à
Monsieur Morel
Proviseur du LP Chemin du Golf
Monsieur le Proviseur,
Vous voici bientôt parvenu au terme d’une longue et belle carrière.
Dans quelques semaines vous pourrez vous livrer à d’autres occupations et je sais
que la retraite ne sera pas, pour vous, synonyme d’inactivité.
Je regrette encore de n’avoir pu, hier soir, partager quelques instants
de fête avec, je l’imagine, une foule d’amis innombrables. Votre gentillesse
et votre cordialité sont, pour ainsi dire, entrés dans la légende.
Je garderai de vous une double image. La première correspond bien sûr,
à votre parcours exemplaire, qui illustre, mieux que tous les discours, le
principe d’élitisme républicain, la fonction de promotion sociale de notre
école et le fait qu’il n’existe pas une seule voie d’excellence. Puisse votre
exemple inspirer, chez nos jeunes, la confiance et le goût de l’effort !
La seconde image correspond, en fait, à une expression que je vous ai entendu
utiliser à plusieurs reprises en parlant de vos élèves : "cette belle jeunesse".
Si vous vous êtes tant dévoué à sa cause c’est que vous avez gardé dans votre
esprit et votre cœur cette même jeunesse, qui génère l’ambition, la générosité
et le dynamisme. Vous avez aimé vos élèves et ils vous l’ont bien rendu.
Pour tout cela, il me reste à vous dire, tout simplement, merci.
Je vous souhaite une retraite très agréable et tous les bonheurs personnels
et familiaux que vous méritez. Si l’occasion vous en est donnée, je serai
toujours heureux de vous rencontrer.
Bien cordialement
C. Loarer "
Au terme de cet exercice jubilatoire et avec l'humour qui me caractérise subtilement, je ne sais si je rentrerai dans un "nouveau livre des records"; mais ce dont je reste convaincu, c'est qu'il m'aura permis de démontrer combien la nature humaine est riche et inépuisable pour servir de multiples causes, lorsqu'elle se déroule et se poursuit de manière consciente, réfléchie, sérieuse et déterminée !
1 - TENUE D'UN AGENDA PERSONNEL :
Depuis ma mise à la retraite de l'Education nationale le 06 septembre 1993 et jusqu'à ce jour du 06 mars 2016, cela représente exactement 22 ans et 6 mois. A l'intérieur, j'y consigne chaque jour les faits les plus marquants, les principales occupations, les nécessaires rencontres ou plus généralement tout ce qui touche à ma vie de retraité.
Certes, ce sont des rédactions concises par quelques mots choisis, qui me permettent de condenser l'essentiel de mes actions journalières. Chacune d'elles se rédige approximativement en quelque 6 - 7 minutes ! A l'examen d'un minutieux calcul mathématique, il ressort les données suivantes :
Nombre de minutes : ( 365 jours x 22, 5 années = 8210 jours ) x 6,5 mn. = 53365 mn, ce qui correspond en un nombre de jours de rédaction de :
Nombre de jours d'écriture au total : 53365 mn : (24h x 60 mn = 1440 mn.) = 37 jours
Tous mes agendas professionnels (en haut) et de retraité (en bas)
En résultat, il m'apparaît clairement d'avoir consacré plus d'un bon mois de mon temps à rédiger ces 22 précieux agendas. Ainsi, j'ai pu y annoter les étapes importantes d'un actif retraité, parmi lesquelles celles de rencontres exceptionnelles, émouvantes et instructives avec l'Abbé Pierre, puis plus tard avec le Professeur Albert Jacquard, entre autres.
2 - LA PASSION POUR LE VÉLO D'APPARTEMENT :
Depuis ma prime jeunesse, le sport a pris une large part dans ma vie de tous les jours. Au fil des années, ce qui n'était qu'E.P.S. à l'école primaire, s'est progressivement transformé en activité quotidienne et en compétition par la suite.
Si je m'attarderai à la pratique des divers sports exercés, ultérieurement ; je ne désire évoquer que la pratique du vélo d'appartement pour l'instant, étant donné qu'il résulte de mes activités quotidiennes depuis ma mise à la retraite en 1993. Il succède bien sûr à celle du vélo classique et aux nombreux kilomètres éffectués sur route précédemment.
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Mon actuel vélo d'appartement |
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Mon ancien vélo, de course, sur route |
Ayant pris l'habitude d'effectuer quotidiennement tous mes relevés kilométriques depuis le 1er février 1997, un tableau synoptique, ci dessous, permet d'en visualiser les données annuelles à partir de cette date :
Année 1997 : 3750 km Année 2007 : 7117 km
Année 1998 : 5155 km Année 2008 : 7650 km
Année 1999 : 6096 km Année 2009 : 7278 km
Année 2000 : 7070 km Année 2010 : 6478 km – Opérat. hanche D
Année 2001 : 7620 km Année 2011 : 7580 km
Année 2002 : 8130 km Année 2012 : 7227 km
Année 2003 : 8195 km Année 2013 : 6668 km – Opérat. Hanche G
Année 2004 : 8316 km Année 2014 : 7191 km
Année 2005 : 8145 km Année 2015 : 7142 km
Année 2006 : 5560 km – sciatique Année 2016 : 7105 km au 20 décembre 2016.
ce qui se traduit par un total de 139.473 km sur 20 ans de pédalage !
En utilisant trois vélos d’appartement successifs, à ce jour.
A l'analyse de ce surprenant kilométrage qui représentera environ 3,50 fois le Tour de la Terre à la fin de l'année 2016 sur 20 années de pratique quotidienne et pour autant qu'aucun incident majeur ne vienne le perturber ( accicdent fortuit - maladie - hospitalisation - handicap etc.), voire l'interrompre définitivement..., c'est avec une réelle satisfaction intérieure que je mesurerai le chemin parcouru en vélo d'appartement à l'échéance de mes 84 Printemps !
Certes, ce qui n'était qu'un petit défi, suite aux conseils de médecins d'arrêter définitivement la pratique du vélo classique sur route pour des problèmes sérieux de coxartrhose ; je me revois encore m'aventurer timidement dans cette nouvelle expérience de vélo d'appartement, dans l'unique objectif de faire travailler mes membres inférieurs et muscles du bassin. Au délà bien sûr, j'avais la certitude d'entretenir aussi tout mon corps, par une pratique régulière d'activité physique. Si les débuts furent assez modestes avec une demie heure journalière, très vite j'ai progressé vers les 3/4 heure pour atteindre l'heure quotidienne dès l'année 1998. Durant cette période, ce genre d'exercice s'effectuait à raison de 20 à 22 séances par mois. Puis, l'envie et la nécessité de m'adonner régulièrement à une pratique de vélo d'appartement m'a permis de réaliser une moyenne de 25 - 26 séances/ mois. Depuis une quinzaine d'années, ce sont des pratiques courantes sur les 30 - 31 jours de chaque mois, pour mon meilleur régal !
Il est aussi à noter que si cette heure réservée à mon vélo d'appartement s'est effectuée régulièrement en début et au cours de la matinée durant les premièrs temps; depuis plus d'une douzaine d'années, je profite de mes réveils précoces entre 3 h et 4 h30 du matin pour réaliser mes prouesses où "exploits sportifs matinaux" ! A ce jour, je ne résiste pas à ce plaisir de confier combien est grande ma satisfaction de pouvoir encore pratiquer cette heure de vélo d'appartement chaque jour ! Et d'ajouter que ce désir m'animera le plus longtemps possible, tant que toutes mes conditions physiques resteront convenables et me le permettront !
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Le lundi 15 février 2016
LIVRES PUBLIÉS DURANT MA RETRAITE
Ma première publication : Ouvrage édité : LUNERAY ... Berceau de mon enfance.
Ma deuxième publication : Mon premier roman " L’ÉTRANGE DESTINÉE ".
Ma troisième publication : BRACHY…, Cent ans d’histoire sur l’élégante cité.
Ma quatrième publication : Paysage Champêtre et Vie d’autrefois en Normandie.
Ma cinquième publication : La fabuleuse épopée : De NEUFMESNIL..., au lycée Jean Rostand d'OFFRANVILLE.
Ma sixième publication : 50 ans de Composition : RECUEIL DE POEMES ET CHANSONS.
Ma septième publication : Mon 2ème roman " LE TRIOMPHE DE LA VÉRITÉ ".
Ma huitième publication : UNE SIMPLE VIE Tome 1 : La laborieuse et riche jeunesse.
Ma neuvième publication : UNE SIMPLE VIE Tome 2 : L’exemplaire réussite sociale et familiale
Ma dixième publication : UNE SIMPLE VIE Tome 3 : L'irrésistible ascension professionnelle
Ma onzième publication : Sous forme de Nouvelle : "Le Pouvoir des Hommes " Concours Edilivre.
Mes neuf ouvrages littéraires rassemblés Ouvrages complémentaires et Nouvelle
Ces tableaux et ces illustrations de première de couverture représentent bien évidemment l'ensemble de mes créations littéraires, dont parmi elles, figurent mes deux romans qui ont été primés par l'Académie des Sciences - Belles Lettres et Arts de Rouen au titre de :
Le 1er roman : L'Etrange destinée : Meilleur roman de l'année 2001 par le " Prix La Reinty ". Il est à noter qu'il figure parmi le premier décerné du XXI ème siècle et qu'il me fut octroyé à l'unanimité des 36 membres Académiciens, ce qui ne s'était jamais produit auparavant !
Le 2ème roman : Le Triomphe de la vérité : S'est trouvé primé en 2009 parmi les meilleurs, par les dits membres Académiciens, mais étant donné l'impératif que chaque auteur ne peut se voir honoré un seconde fois au titre de meilleur roman durant sa carrière d'écrivain, il s'est vu décerné du beau diplôme de : " Félicitations du Jury ".
Chaque fois, leurs remises se sont déroulées à l'appui de grandioses cérémonies, au cours desquelles, l'apologie du roman s'est longuement et remarquablement trouvée explicitée par d'éminents académiciens, devant une assistance record. En effet, ce furent de grands moments d'intense bonheur partagés par toute ma famille et en présence d'une salle comble de quelque 250 personnes. Pour un écrivain, cela sanctionne admirablement tous les efforts qu'il a dû fournir pour qu'ils soient partagés et admis par de brillants confrères en toute connaissance de cause !
Par ailleurs, il est bon de noter que si les cinq premiers ouvrages ont été édités par les Editions BERTOUT de Luneray et celui des Chansons et Poèmes par mes soins ; les quatre derniers livres et la Nouvelle se sont trouvés publiés sur les presses des Editions EDILIVRE de Paris. En conséquence et compte tenu du caractère autobiographique des trois tomes de UNE SIMPLE VIE, il me paraît nécessaire d'en détailler chacun d'eux par un succinct exposé :
UNE SIMPLE VIE : Tome 1 : La Laborieuse et riche jeunesse : A travers les siècles, les bibliothèques se sont enrichies de nombreux volumes témoignant de leur époque. Du roman à la fiction, du documentaire aux ouvrages historiques où de la nouvelle aux récits biographiques, c’est tout un impressionnant panel de diversités littéraires qui a captivé bon nombre de lecteurs passionnés par l’écriture ! Toutefois, les analyses des vécus se sont toujours limitées à ne décrire que les plus hauts personnages contemporains (rois, généraux, conquérants, dictateurs, politiques, comédiens, chanteurs, stars cinématographiques, animateurs, sportifs de haut niveau etc.) et bien sûr les plus prestigieux écrivains, devenus pour certains des « Immortels » à juste titre. Si des ouvrages de qualité ont eu le mérite de mettre certains d’entre eux en exergue, car leurs histoires présentaient assurément un intérêt évident ; combien d’autres, en revanche, sans consistance réelle ou insipide, n’ont recherché qu’à exprimer le sensationnel, laissant ainsi le lecteur sur sa faim ? Au travers de l’évocation personnelle, je souhaite défendre la mémoire de tous ces humbles et discrets congénères, au passé plus ou moins étoffé, qui sont restés dans le plus parfait anonymat. Des millions d’individus se sont succédé à travers les âges, sans que le moindre intérêt n’ait été retenu sur leur vie, par des épistoliers de renom, ou si rarement !
Dans ce premier volume, c’est tout un vécu analytique qui relate la vie de prime jeunesse et de l'adolescence de l’épistolier, de sa naissance jusqu’au service militaire, alors que la majorité n’était atteinte à cette époque qu’à l’âge de vingt et un ans.
UNE SIMPLE VIE : Tome 2 : L'exemplaire réussite sociale et familiale : Dans ce second tome, qui s’étend de l’année 1956 à la fin de l’année 1974, le narrateur s’attarde à retracer toute la période de sa propre histoire, de l’adulte naissant et en pleine force de l’âge, qui va s’ensuivre jusqu’à la quarantaine. Au total, ce sont dix huit années de vécu où toute sa personnalité s’affirme au plan professionnel. Dans le même espace du temps, elles correspondent aussi à la construction de la famille et de son harmonieuse évolution.
Dans sa narration, l’épistolier s’applique à démontrer toute la réussite qu’il enregistre, tant sur le plan social et familial, que sur la progression positive de sa carrière professionnelle. En référence à son mariage avec Colette et la naissance de trois adorables filles, Maryse, Isabelle et Anne, il entend ainsi en souligner les principales raisons. De façon concomitante, il s’attache à décrire toutes les appréciables évolutions de carrière dans le monde de l’Éducation nationale et au profit de l’enseignement technique.
UNE SIMPLE VIE : Tome 3 : L'irrésistible ascension professionnelle : Le troisième tome s'étend de l'année 1975 à la fin de l'année 1993. Il s'inscrit dans le prolongement de la rédaction autobiographique de l'auteur des tomes 1 et 2 qui retracent son cheminement de sa naissance jusqu'à l'âge de la quarantaine. Bernard Morel se complaît à décrire sa longue carrière d'enseignant à l'appui d'un troisième ouvrage sur UNE SIMPLE VIE.
Cette période débute par sa nomination au C.E.T Commercial du Tréport, en qualité de Chef d'Etablissement, à la rentrée scolaire de 1975. Elle va se prolonger durant dix-huit années pour s’achever au Lycée du Golf à Dieppe en septembre 1993, mettant un terme à sa carrière d'éducateur et pour lui permettre de goûter à une retraite bien méritée et si possible très active. C’est toute une construction judicieusement rapportée, qui doit tenir en haleine tout lecteur averti et en recherche d’intérêt pour briguer les postes de responsabilité de la fonction publique !
Des multiples événements en émaillent le contenu. La plupart se caractérisent par des moments joyeux ou heureux de l’existence et en définissent tout le charme. A contrario, quelques rares embûches viennent en ternir le déroulement, nous rappelant ainsi l’adage bien connu « La vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille » ! Toutefois, la vérité toujours tenace est très souvent rétablie dans ses droits lorsque les faits soulignent des injustices notoires et palpables.
Sous une forme de NOUVELLE : " Le Pouvoir des Hommes " : En novembre 2014, l'écrivain prenait plaisir à concourir. En référence à mon Editeur parisien Edilivre, je découvrais par internet l'intitulité ainsi libellé : "Concours, sans piston" en 48 heures sur le thème suivant "Le Pouvoir" et sous la forme d'une Nouvelle n'excédant pas les 10.000 caractères ! Et l'annonce s'affichait le vendredi soir et précisait que les envois devaient parvenir pour le lundi matin. Malgré ces contraintes et exigences, je ne résistais pas à l'envie de relever le défi et son contenu se voyait agréé rapidement par leur Comité de lecture ! Une Nouvelle qui se trouvait condensée sur une vingtaine de pages et dont la première de couverture apparaissait ainsi :
Réflexions sur le Pouvoir des Hommes
par Bernard Morel
Le mercredi 17 février 2016
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A défaut de ne pouvoir insérer les conséquents listings dans mon tome 2, qui traduisent dans le détail, tous les nombreux Pays parcourus et visités dans le monde, puis un autre sur les belles régions de France ; je désire les résumer pour en donner un succinct aperçu. Dès la confection de l’ouvrage, je les introduirai, à nouveau, dans leur espace respectif, afin qu’ils soient consultables sur mon blog intitulé : « Les publications de Bernard Morel » !
Premier listing : Les nombreux pays parcourus et visités dans le Monde : Certes, s’ils ne sont pas si nombreux, nous nous réjouissons cependant d’avoir pu en découvrir plus d’une cinquantaine au total. Parmi les principaux d’entre eux, ceux qui ont retenu notre attention ou captivé davantage, par leurs étendues ou curiosités, je m’efforcerai de situer leur localisation à partir de leur continent :
Continent de l’Europe : La presque totalité des Pays européens, à l’exception de la Roumanie, de la Bulgarie et quelques états du Nord (Suède – Danemark – Finlande). Parmi les plus importants et outre notre belle France, il me faut citer l’Allemagne – l’Angleterre – L’Italie – L’Espagne – Le Portugal – La Norvège – L’Autriche – La Pologne et bien d’autres ! Tous, sans exception, nous ont séduit par leurs attraits, spécificités ou originalités.
Continent de l’Asie : Dans un esprit comparable de découvertes et pour se faire une certaine idée sur les plans géographiques – socio- culturels – et des us et coutumes, il me paraît utile de révéler l’ex URSS – La Chine – La Thaïlande – Les Pays Baltes – Les Balkans - La Turquie où les curiosités sont légions au travers de vastes étendues.
Continent de l’Amérique dans sa partie du Nord : Il est vrai que nous avons été vivement attirés par la découverte des Etats-Unis d’Amérique d’autant que notre amitié avec mon ami Paul Healy en a grandement favorisé l’aboutissement. Par deux fois, nous nous sommes épanouis à découvrir ce géant mondial à plus d'un titre ! Nos deux séjours d’un mois nous ont permis de découvrir largement la côte Est. En la remontant vers le Nord et jusqu'à sa frontière, qu'elle ne fut pas notre très agréable surprise d'atteindre le Canada pour le visiter dans sa partie francophone. Une bien typique et superbe nation qui nous a pleinement ravi par l'accueil très sympathique de ses autochtones et ses ravissants paysages.
Continent de l’Amérique dans sa partie centrale : Effectivement, s’il est un pays qui nous tardait d'explorer depuis longtemps, c’est assurément celui du Mexique ! Sa découverte dans toute son étendue ne nous a pas déçue et captivée. La diversité de ses sites, son éclectisme au niveau géographique et la coloration multicolore des lieux en font un Pays ravissant à découvrir, aux multiples facettes et étincelant de beauté.
Continent de l’Afrique dans sa partie Nord : C’est avec le même intérêt et le même empressement que nous avons pris un réel plaisir à parcourir dans toutes leurs étendues ces deux Pays du Maghreb, que sont Le Maroc et La Tunisie. C’est au travers de voyages de qualité et avec le concours des guides chevronnés, comme partout ailleurs, que nous avons pu mesurer d’importants contrastes entre la sobriété, voire la pauvreté, des espaces désertiques et l’opulence des villes impériales ou touristiques.
Par ailleurs et toujours sur le Continent de l’Afrique dans sa partie Nord-Est, il me serait impardonnable de ne point citer l’incomparable Egypte, berceau de notre civilisation. En effet, il nous fut aussi très agréable de parcourir cet étrange pays où tous ses fabuleux trésors de l’Antiquité y sont rassemblés et conservés dans un état de fraîcheur remarquable. En glissant au fil de l'eau sur le Nil, ce sont de multiples découvertes qui bous ont été offertes.
Enfin et à l’aide de ces succinctes descriptions, voici en quelques mots comment je me suis évertué à décrire tout ce que nous avons pu acquérir au cours de ces fabuleux et éblouissants voyages dans une petite partie du monde, mais suffisamment conséquente pour en retirer de bien précieux et enrichissants souvenirs.
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Bernard : Dans un Temple de Bouddha Assis
Thaïlande : Monastère Bangkok
Venise : Bernard Place Saint Marc
Venise : Au loin le Pont des Soupir
LES CURIOSITÉS FRANCAISES VISITÉES AVEC INTÉRÊT !
Deuxième listing : Dans cette impressionnante collection qui rassemble plus de 110 sites dans leurs diversités, j'aurais éprouvé les mêmes difficultés à les consigner sous la forme d'un tableau récapitulatif. En conséquence, je n'ai qu'un seul désir d'exprimer les sentiments de toute la famille Morel pour en avoir retiré les plus grands bienfaits culturels au cours de nos voyages et visites.
La France, notre France, notre patrie est un exceptionnel Pays où sont rassemblées toutes les merveilles culturelles, architecturales et géophysiques que l'on rencontre en parcourant le Monde. Nous avons certainement l'un des plus beaux "Patrimoine mondial" que plus de 80 millions de touristes s'évertuent à le découvrir chaque année ! Ils témoignent donc de l'évidente richesse dont notre beau Pays jouit à travers la planète. C'est à quoi, je me suis efforcé et passionné à le faire découvrir par toute ma famille et pour qu'elle en retire le plus grand profit !
A cette fin, s'il ne m'appartient pas d'évoquer tout le listing pour des raisons d'encombrement, je me contenterai d'en situer quelques uns ou leurs curiosités, que nous avons pu découvrir au cours de nos déplacements à travers toutes les incomparables régions Françaises. Certes, ce ne sera qu'un tout petit apercu, mais assez révélateur..., tant notre cher Pays possède une multitude de "trésors cachés" que l'on ne peut que trouver sur place. A ce titre, oui..., je retire une certaine et légitime fierté d'avoir fait découvrir à nos enfants et à ma femme, chacun des 95 départements français métropolitains en les parcourant du Nord au Sud et de l'Est en Ouest. Pour mon épouse, il faut y ajouter celui de l'Outre Mer, la Guadeloupe.
Ainsi et à l'aide des plus classiques, il me faut évoquer tous ceux de notre prestigieuse Capitale. A elle seule, c'est un trésor inépuisable de monuments exceptionnels dont la Tour Eiffel en reste le symbole. Il faut lui ajouter l'Arc de triomphe, Notre Dame de Paris, le célèbre Musée du Louvres et ceux qui le complètent, Monmartre et sa splendide Basilique et encore bien d'autres de tout genre et de toute nature. Par ailleurs, il y a tous ceux qui ont une notoriété depuis des siècles et qui se trouvent inscrits au rang du Patrimoine Mondial de l'UNESCO. Parmi l'un des plus célèbres, il me faut citer l'incontournable MONT Saint Michel. Dans un même ordre d'idées, leurs spécifités, leur surprenante originalté ou encore leur rareté des lieux les ont sacralisés pour toujours. Parmi ceux qui retiennent l'attention et sans ordre préférentiel, il m'apparait utile de rappeler Le futuroscope de Poitiers - Notre Dame de la Garde à Marseille - La rade de Toulon - Les magnifiques sites religieux de Lourdes - La magnifique Riviéra et ses célèbres villes touristiques - Le Palais des Papes à Avignon - La chapelle de Fourvières à Lyon - Les remontées au travers des verdoyantes et boisées régions de l'Isère, de la Savoie et du Jura - Le lion de Belfort - Colmar et ses vielles maisons alsaciennes - Strasbourg toute étincelante avec sa prodigieuse cathédrale - Armentières et ses jardins fleuris - La magnifique place de Lille - Reims et sa superbe cathédrale - Rennes la magnifique - Brest et son impressionnant arsenal - Le Morbihan et son Ile aux Moines - Toute la côte vendéenne, pour parvenir à Royan la neuve et originale. Une petite descente pour atteindre l'estuaire de la Gironde et pour découvrir Bordeaux dans tous ses éblouissants éclats et poursuivre par cette magnifique côte de l'Atlantique. De là, il nous faut sillonner au milieu des pins des Landes pour accéder au célèbre Rocher de la Vierge à Biarritz. Enfin, il faut entreprendre la remontée à travers la France profonde pour parcourir tous ces départements ruraux et s'attarder sur quelques uns des sites très connus comme le Gouffre de Padirac, l'inégalable Rocamadour et s'adonner à la visite de tous les exceptionnels Châteaux de la Loire. Il serait impardonnable de ne point signaler la chatoyante ville de Sarlat pour y déguster quelques bons petits plats du terroir et y remporter quelques victuailles de qualité. Enfin, au travers de ce rapide périple, il est encore conseillé de s'arrêter à Orléans, visiter la belle Cathédrale de Chartres ou tout autre site renfermant "ses trésors cachés" et avant de rentrer dans notre belle et magnifique région de la Normandie !
Il est aisé de s'apercevoir que je l'aie volontairement oubliée pour en décrire sa spécifité et ses cinq départements. C'est vrai que cette spectaculaire région de Normandie est riche dans sa diversité et par tout son côté historique. Des sites à visiter sont multiples et hormis le Mont Saint Michel, il y a toutes ses plages du débarquement qui ont marquées l'histoire de la dernière Guerre mondiale. A celles-ci, d'autes sites ne manquent pas d'intérêt avec la Bénédictine de Fécamp - les célèbres falaises d'Etretat connues dans le monde entier ou encore l'élégante Basilique de Lisieux. Enfin et pour compléter ce thème, il me faut nécessairement mettre en exergue les ravissantes villes historiques de Rouen - Caen - Le Havre - Cherbourg - Bayeux - Evreux - Dieppe - Alençon - Vernon et pour conclure le monumental jardin fleuri de Claude Monet à Giverny. En implorant le pardon de tous, pour les incalculables omissions dont j'ai pu me rendre coupable ; qu'ils sachent surtout que j'en suis pafaitement conscient, mais qu'il m'était nécessaire de mettre un terme à cette longue litanie des grandeurs de la France. J'espère malgré tout que ce survol de notre inégalable France saura satisfaire le plus grand nombre !
Le Château de Guidelon en restauration
Le Mont Saint Michel
Le Mémorial Charles de Gaulle
Le Château Henri IV - Pau
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LES ILES DÉCOUVERTES A TRAVERS LE MONDE
Troisième Listing : Dans le même esprit, je me suis évertué à rassembler toutes les îles que nous avons eu la chance de pouvoir visiter. Au compte de la France et pour y avoir séjourné quelque temps, elles se résument au nombre de huit. Parmi celles qui nous ont séduites, La Corse qui porte bien son nom "Ile de Beauté" vient tout naturellement en tête. Au delà, il est bien difficile de faire un choix car toutes possèdent un cachet particulier et restent bien attrayantes par leur charme et leur originalité. Au hasard donc, elles se succèdent sans ordre préférentiel en citant : L'Ile de Ré - Belle Ile en Mer - Ile aux Moines - Ile de Porquerolles - Ile de Sein - Ile de Port Cros et l'Ile de Bréhat.
A Travers le Monde : La priorité reste assurément à l'Ile de la Guadeloupe qui est française et absolument ravissante. Un séjour d'une journée à l'Ile des Saintes nous a permis de la découvrir dans toute sa splendeur. Par ailleurs, il est incontestable que les Iles Britaniques sont impressionnantes de beauté et de diversités. Parmi les plus pretigieuses, il me faut citer L' Angleterre - Le Pays de Galles - L'Ecosse et l'Irlande. Il me faut y ajouter celle de Jersey appelée communément "Ile Anglo normande". En Italie, la superbe Ile de Capri reste une petite merveille, comme celles d'Egine - Ios - Paros de Grèce qui demeurent bien alléchantes. A titre de complément, l'on ne peut passer sous silence l'Ile de Djerba en Tunisie, petit endroit paradisiaque pour y séjourner en dilettante. Enfin, il en est une dernière dans l'océan indien "du Cap Liant-Ko Ian" où la transparence des eaux nous permet d'admirer leur précieux plancton !
EN FRANCE DANS LE MONDE
1 - PORT CROS En Grèce : Egine, Ios, Paros
2 - PORQUEROLLES En Thaîlande : du Cap Liant- Ko lan
3 - BRÉHAT En Guadeloupe : Les Saintes
4 - Aux MOINES En Tunisie : L’Ile de Djerba
5 - L’Ile de RÉ En Italie : L’Ile de Capri
6 - L’Ile de SEIN En Angleterre : L’Ile de Jersey
7 - BELLE ILE en Mer L'Angleterre, Pays Galles, Ecosse
8 - LA CORSE L'Irlande
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LES PRINCIPAUX ÉDIFICES RELIGIEUX VISITÉS EN FRANCE
Le Sacré Coeur de Montmartre
La Basilique de Lisieux
4ème listing : Au nombre de ces édifices religieux et outre les églises qui se comptent par milliers, deux types de construction les distinguent en "Basiliques" et "Cathédrales". Au travers de nos périples sur le territoire français, l'occasion nous a été donnée d'en visiter un certain nombre et avec le même intérêt.
Au compte des Basiliques : Notre dernier rescencement en dénombre huit. Parmi celles les plus visitées, le Sacré Coeur de Montmartre - la Basilique de Lisieux et les trois de Lourdes, dont l'immense et majestueuse en souterraine. La Basilique de Vézelay nous a beaucoup impressionnée par sa beauté et celles d'Albert et de Saint Anne d'Auray méritent le détour pour y méditer.
Au niveau des Cathédrales : Lors de nos multiples déplacements à travers La France et le Monde, le nombre de cathédrales que nous avons visitées reste incalculable, tant d'entre elles nous ont enthousiasmé ! Le décompte sur le territoire national s'est avéré plus facile et nous en avons visité 24 assurément. En option, il faudrait encore y ajouter d'éblouissantes chapelles, de remarquables abbayes et cloîtres ou tout naturellement d'élégantes églises qui jalonnent tout notre hexagone. Ce dernier rassemble les plus beaux sites religieux et les cathédrales, parmi lesquelles les plus impressionnantes se résument par : Notre Dame de Paris - Amiens - Reims - Strasbourg - Chartres et incontestablement notre très belle de Rouen. Quant aux autres, toutes aussi jolies, elles se trouvent parsemées un peu partout et prioritairement au siège de chaque région. Quel plaisir de pouvoir s'y attarder et de mesurer l'incommensurable travail architectural de nos valeureux "Compagnons du devoir" à travers les siècles !
La cathédrale d'Amiens
La cathédrale de Reims
Notre Dame de Paris
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Le lundi 22 février 2016
VOYAGES ET ANIMATIONS EN WEEK-ENDS PARISIENS
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Avant de poursuivre la rédaction de ma passion pour tout ce qui touche aux centres d'intérêt du "Culturel" ; mon désir consiste à reproduire, par l'image, les conditions de travail dans lesquelles je me trouve dans mon bureau pour réaliser toutes mes écritures et conceptions picturales !
Chaque jour, voici la vue d'ensemble que je découvre devant moi dans mon bureau avec la présence permanente de mes Chers Parents disparus.
A présent, dans le prolongement et le complément de ce récapitulatif général, ce sont les évocations de mes diverses actions entreprises scrupuleusement envers l'Université Populaire de EU - Mers - Le Tréport. Dès mon engagement en 1977 et jusqu'à ce jour, il m'est bien agréable de rapporter tout ce que nous avons pu organiser et réussir dans ce nouveau domaine. Après deux années de direction à la tête du C.E.T. Commercial, mon ami Claude Balandrade Président de l'U.P. me sollicite pour entrer dans le bureau de cette Association à vocation culturelle. Mon acceptation est spontanée car je pense pouvoir m'y révéler et apporter un peu de mon expérience à son service. Ainsi et dans le souci de construire quelque chose de différent, notre idée fait chemin pour l'afficher au grand public !
Au delà de l'existant qui concerne l'organisation de " Conférences de Connaissance du Monde " offertes à tous publics, par des conférenciers de talents, nous les élargissons pour les porter à la connaissance de tous les scolaires du bassin des trois Villes Soeurs ! Et de leur préciser, ainsi qu'à leurs familles, qu'ils auront au moins été initiés à des exposés de renom et de qualité. En effet, nous faisons venir de prestigieuses ou célèbres notoriétés, de façon très éclectique, parmi lesquelles : l'alpiniste René Demaison - le Dr. Alain Bombard - l'Académicien Louis Leprince Ringuet - Monseigneur Paillier - Le Professeur Albert Jacquard - etc.!
Dans le même esprit, nous restons attachés à d'autres formes d'intéressements culturels par l'organisation de visites dans des localités environnantes en détectant leurs particularismes ou spécificités. Bref, notre but consiste à maintenir ces animations d'intérêt à la culture et de les faire partager par le plus grand nombre des autochtones.
Pourtant, la nouvelle équipe, sous l'impulsion de son Président et après moultes discussions et réflexions, émet le profond désir de l'étendre encore davantage. Elle suggère d'aller chercher les sources de la "Culture", là où elles se trouvent véritablement. Notre fructueuse Capitale Paris en apparaît comme un inépuisable trésor. C'est ainsi que de timides expériences se font jour à l'orée des années 1980 -1983 pour s'ériger en des nécessités absolues à partir de 1984. Ainsi et pour le plus grand bonheur d'un large public, naissent les organisations de "Voyages et Animations de week-ends parisiens". Ils consistent en des prises en charge d'une cinquantaine de passionnés, du samedi matin au dimanche soir. Les transports sont assurés en autocar et un hébergement est prévu en région parisienne pour leur permettre une nuit de sommeil, certes souvent écourtée, mais cependant de timide récupération ! Quant aux programmes savamment élaborés par le bureau et proposés aux bénéficiaires, ils se trouvent définis de la façon suivante. Afin d'en réduire le coût au maximum, c'est un heureux partage, assez harmonieux, entre la recherche d'activités à titre gracieux et celles nécessairement payantes pour les entrées aux théâtres- cinémas - cabarets, etc.. Elles se trouvent fixées les samedis soir et des dimanches après-midi, en matinée. En ce qui concerne les diverses restaurations, elles se résument à l'initiative de chacun, tant sur le choix du type de restaurant - cafétéria ou autres, que sur les menus préférentiels.
DIVERS TYPES D'ACTIVITÉS AU COURS DES WEEK-ENDS PARISIENS
5ème Listing : Dans cette rubrique où l'essentiel de nos expériences se sont réalisées avec l'Université Populaire des Trois Villes Soeurs et décriées précédemment, elles se décomposent en deux thèmes : Les spectacles et les visites culturelles. Si la complexité d'insérer le tableau récapitulatif me prive de relater, en détail et précision, nos 40 sensationnelles expéditions sur Paris et sa périphérie ; j'éprouve encore beaucoup de plaisir à les synthétiser pour en donner un aperçu significatif.
Au niveau des Spectacles de qualité : Il est à noter que pour la plupart de nos sorties, deux spectacles se trouvaient programmés à raison d'un le samedi soir et le second le dimanche après-midi. En conséquence, cela nous a permis d'assister aux plus impressionnants de Robert Hossein avec : L'affaire du courrier de Lyon - Jésus était son nom - De Gaulle - ou les grands chefs d'oeuvre - Notre Dame de Paris - Les 10 Commandements - Roméo et Juliette - Le Roi lion etc. En alternance, des opéras classiques tels : Carmen - Salomé - Aîda - Casse noisette etc. D'autres pièces de théâtre agrémentaient nos week-ends avec des titres alléchants : Les Palmes de M.Schult - M. Amédée - Kean - La trilogie de Pagnol - Le Dîner de cons - Joyeuses Pàques - Les Misérables etc. C'est encore l'écoute de sublimes concerts de chant avec les Lama - Sardou - Aznavour - Les Choeurs de l'Armée Rouge, ou des comédies musicales, comme Starmania - La Vie parisienne etc. L'eclectisme de nos programmations nous permettait de varier avec des remarquables humoristes comme Valérie Lemercier - Laurent Gerra et Virginie Lemoine. Ce petit aperçu nous permet d'entrevoir une partie des 72 spectacles visionnés au travers de la plupart des salles de théâtres parisiens : Marigny - Mogador - Mathurins - de l'Empire - des Variétés etc., voire encore aux - opéras Garnier et Bastille - Palais des Sports - Palais des Congrès - Bercy - Le Zénith et d'autres.
Au niveau des visites programmées : Si j'ai éprouvé beaucoup de difficultés à sélectionner une toute petite partie des spectacles, celles des visites programmées m'apparaissent encore plus éprouvantes. Je me limiterai donc à en retracer l'esprit qui nous animait pour les définir à chaque montée sur Paris. De ce fait, notre choix était ardu car notre objectif restait de satisfaire le plus grand nombre de nos compatriotes. Ainsi et à titre d'exemple, si nous options pour une messe en la cathédrale Notre Dame de Paris, quelque temps plus tard, nous programmions la visite de la Mosquée de Paris. De même, si le Louvre retenait notre attention, un jour viendra où nous choisirons celui d'Orsay. Enfin, si notre curiosité avançait une préférence pour découvrir Fontainebleau, il était assuré que Vaux-le-Vicomte le serait ultérieurement !
C'est donc, à partir de cet état d'esprit, que nous avons pu visiter le plus grand nombre de musées ou d'expositions de peinture et, de découvrir tous les principaux monuments parisiens. A ce jour et je ne dirai pas qu'ils n'ont plus de "secrets" pour nous..., mais des plus célèbres aux plus modestes, nous avons eu l'extrême chance d'en visiter le maximum. A ce titre, il me faut citer la majestueuse Tour Eiffel en priorité et tous les classiques qui l'accompagnent : L' Arc de Triomphe - Les Invalides - Le Panthéon - Beaubourg - Les Catacombes - Le Grand Palais - La Grande Bibliothèque - L'Institut du Monde arabe - La Cité des Sciences etc. Le même constat est à enregistrer pour les musées : Outre le prestigieux du Louvre, je me dois de citer ceux de Marmotan - Orsay - Carnavalet - Grévin - de la Marine et celui de l'Air sur le site du Bourget etc. D'autres attraits avec des visites surprenantes dans les quartiers du Marais - de Montmartre ou Chinois, tout comme le merveilleux Jardin des Plantes rénové ! Enfin, d'autres sites tout aussi intéressants sur Barbizon, sur les cimetières du Père Lachaise ou de Montmartre, la visite d'un Concorde ou le Conservatoire des Arts et Métiers etc. démontrent ô combien la diversité de nos projets ont pu combler, voire satisfaire, plus de 1200 auditeurs assidus.
Au delà de cette fabuleuse et fructueuse période qui nous a permis d'assister aux plus beaux spectacles que Paris peut offrir, puis de découvrir ses plus majestueux momunents ou ses plus intéressants musées et édifices, le temps est venu de prendre un peu de recul ! En effet, de nombreux facteurs peuvent en expliquer les raisons. La première résulte assurément de notre mutation sur la ville de Dieppe. Ensuite,c'est un nouveau mode de vie et des emplois du temps pas toujours conciliables qui n'ont guère facilité les disponibilités. Enfin et si je reste toujours profondément attaché à cette Université Populaire des Trois Villes Soeurs; il est certain que l'âge avançant ne plaide pas favorablement en des prouesses physiques et surtout à la suite de deux opérations des hanches ! Aussi, il s'ensuit de sérieuses difficultés dans les déplacements pour atteindre les lieux de visite, voire lorsque de longues marches doivent être entreprises pour y parvenir ? En conséquence, si ces divers alibis précités n'ont guère contribué à maintenir notre enthousiasme débordant à partir et s'évader, d'autres arguments peuvent s'expliquer pour les avoir déjà fait à titre privé !
Malgré tout, nous continuons d'en réaliser régulièrement, tant notre désir est toujours présent. Au cours de ces dernières années, d'autres expériences intéressantes ont été menées et nous en sommes revenus pleinement satisfaits. Au hasard et parmi elles, je citerai en :
Décembre 2011 : Sur MS Seine Princess : Une longue balade nocturne à bord d'un Bateau Mouche voguant sur les rives de la Seine à Paris. Le programme s'harmonisait autour d'un agréable repas et d''un sublime récital de chants d'opéra par de talentueux interprètes;
Mai 2014 : Au Zénith de Rouen : Remarquable et époustouflant spectacle par les trois humoristiques bien connus Michel Guidoni -Jacques Mailhot - Jean Roucas et animé par l'incomparable présentateur Jean Servat. Plus de deux heures d'humour assuré qui nous libère de nos tracas quotidiens en nous imposant une situation de rire continu. Cela nous manque trop souvent ?
Juin 2014 : Journée à Versailles sous le thème . Les Grandes Eaux et Feux d'Artifices en nocturne. Ce programme, si alléchant, fut entaché par une météo capricieuse et très pluvieuse qui lui fit perdre de son attrait. Auparavant, les visites de la cathédrale Saint Louis et de la Salle du Serment du Jeu de Paume animées par deux conférencières expertes, ont captivé l'attentif public sur cette partie de notre riche histoire de France.
En finalité, si mon épouse Colette et moi restons très attachés à cette salvatrice Association culturelle, tant elle nous a apporté moultes découvertes instructives et intéressantes ; nous prenons toujours le même plaisir à la fréquenter épisodiquement. Toutefois, nous agrémentons encore nos divertissements à l'année, par le biais, soit de recherches personnelles, de propositions familiales ou de suggestions amicales notamment. A cette fin, la toute dernière se situe au mois de juin 2015 à Paris ;
Enregistrement d'un "Vivement Dimanche avec Michèle Torr" par Michel Drucker au Studio Gabriel ! Il s'est décomposé, en deux parties, tout au long d'un mercredi après-midi de 15h00 à 21h15 ! Si l'attente fut longue et pénible puisque nous devions être présents à partir de 13h30 ; en revanche, notre satisfaction fut totale car nous étions bien placés et son déroulement a comblé tous nos espoirs. En dehors de la brillante et élégante chanteuse - interprète Michèle Torr qui a enthousiasmé l'assistance, ce sont de nombreuses personnalités qui se sont relayées pour agrémenter ce long moment de distractions. Parmi elles, citons Charles Aznavour - Didier Barbelivien - Chevalier et Laspales - l'humoriste Thierry Garcia - Arnaud Ducret et Alix Poisson - Didier Bourdon - Valérie Perrin -Isabelle Nanty - Marion Game - etc
Michel Drucker dans son Vivement Dimanche de Juin 2015 avec Michèle Torr invitée d'honneur.
Par ailleurs et au titre des lieux et monuments que nous avons visités à titre personnel, ils se trouvent listés parmi la quinzaine en fin de l'impressionnante énumération. De la même mamière, nous les avons tous apprécié avec intérêt et totale satisfaction !
A nouveau et pour conclure sur ce long chapitre de multiples découvertes, tous azimuts, au terme de 39 années d'adhésion et d'animation à cette Université Populaire , il est certain que nous avons retiré de précieux enseignements et enrichi notre culture personnelle ! Néanmoins, je pense aussi à tous ceux et celles qui s'en sont trouvés privés pour diverses raisons..., à la fois de manque d'envie, mais aussi par un manque de moyens financiers dans de nombreux cas !
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Le 03 mars 2016
Diverses activités durant ma vie
CENTRALISATION DES FAITS LES PLUS MARQUANTS
AU COURS DE MA VIE
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La pratique de divers sports de façon régulière
Afin de confirmer combien la nature humaine peut être riche dans sa diversité et particulièrement dans l'exercice du sport, c'est aussi dans ce domaine que je me suis investi considérablement dans l'unique souci de bien m'extérioriser ! Certes, il est aussi nécessaire de révéler une envie profonde pour le pratiquer et afficher quelques dons naturels pour mieux le réussir, mais être surtout à l'écoute sérieuse d'éducateurs ou d'entraîneurs pour bien y parvenir ! Ai-je réussi..., je n'en sais rien, mais dont je suis convaincu, c'est que ces différentes pratiques m'ont maintenu en forme physique tout au long de ma vie !
Le Football : Depuis ma prime jeunesse, j'ai toujours pris plaisir à taper dans une balle. Puis vint la guerre de 1939 et ces balles se sont faites quasi inexistantes. Nous avons eu recours à les fabriquer avec des boîtes de conserves entourées de vieux chiffons ! Bref, tout était bon pour taper dans quelquechose. Le terrain était conçu à sa plus simple expression : sur la route, sur un petit morceau de champ, etc. et nous permettait d'y réaliser de véritables prouesses. Les buts se résumaient à la dépose de deux cartables au sol, distants de quelque mètres et éloignés les uns des autres d'une vingtaine de mètres. Et voilà, notre terrain de foot se trouvait construit et l'on se donnait à fond pour vaincre l'équipe d'en face ! C'est ainsi que j'évoluais avec une technique remarquable et surtout très efficace pour marquer beaucoup de buts.
Très vite, les professeurs de sport détectaient ma vélocité et ma technicité envers les sports universitaires et notamment pour le football en particulier. A quatorze ans, j'excellais donc sur tous les stades pour le plus grand bonheur de mes coéquipiers. Bientôt, les dirigeants et éducateurs de l'équipe de l'Union Sportive Luneraysienne en étaient alertés et sollicitaient mes parents pour la signature d'une licence en équipe cadets. Les progrès allaient crescendo et les exploits techniques ravissaient mes camarades et désolaient nos adversaires. Durant sept à huit ans, ma position d'attaquant n'a cessé d'évoluer pour m'assurer la réputation d'un joueur de bon niveau régional. Ainsi mon poste d'avant centre de l'époque, alors convoité par beaucoup de joueurs, m'était réservé. Cette petite suprématie s'est concrétisée jusqu'au retour de mon service militaire.
Durant cette période, de sages conseillers m'invitaient à faire étalage de mes dons footballistiques près du club phare de la région le Football Club Dieppois. Avec l'aide de mon bon ami André Leborgne, nous tentions l'aventure près d'un responsable M. Lorphelin et le contrat se trouvait négocié. Durant la saison 1952 - 1953, j'évolue donc dans ce club en équipe B alors que l'équipe fanion dispute le championnat de France amateur. Au cours de cette année de calvaire, je ne démérite pas puisque je tiens mon poste de titulaire durant toute l'année et obtiens quatre remplacements en équipe première. Oui, une année d'esclavage sportif, lorsque l'on songe que je fais mes entraînements des mardi et jeudi sur le stade Maurice Thomire de Dieppe de 18h30 à 20h30, alors que je fais mes trajets de Luneray à Dieppe en vélo. Il est à noter que je suis orphelin de père et qu'à ce titre, j'aide considérablement ma mère dans ses travaux agricoles de notre petite ferme. Par ailleurs je travaille comme électricien de service aux Ets Lerebours en faisant les quarts, ce qui m'autorise à pouvoir me rendre à Dieppe que lorsque je suis de l'équipe du matin. Je commence donc ma journée, par un réveil à 4h30 et débute mon travail à 5h15 pour le terminer à 13h30. Au cours de l'après-midi, j'exécute divers travaux au profit de la ferme, puis je pars pour Dieppe en vélo vers 17 h00. Un emploi du temps démentiel qui s'accompagne de deux heures d'intense entraînement. Ensuite, il me faut assurer un nécessaire retour en vélo pour revenir à Luneray aux environs de 21 h30. Je revois ces pénibles journées interminables qui se répètent tous les deux jours, à susciter les pires inquiétudes puisque cette surchage d'activités me prédispose à un épuisement caractérisé ?
Au delà des sérieux entraînements très physiques, il y a les matches du dimanche après- midi à domicile ou à l'extérieur, en alternance. Dans cette perpective et ayant obtenu ma sélection dès le début du championnat, sans avoir dit mot de ma situation ; l'heure me paraît venue de leur expliquer ma situation présente. Et de leur préciser mes divers problèmes à résoudre pour être sur le terrain à 15H le dimanche après-midi ! Lorsque l'on joue à domicile, j'ai dû m'acquitter de dures travaux agricoles (récoltes diverses dont celles des betteraves avec entrepôt à la ferme, ou autres). Je quitte pour midi, détèle le cheval et lui donne à manger. Je rentre à la maison pour me laver et me changer et puis je cours à travers une sente pour prendre mon bus de Luneray- Dieppe à 13h30. Je n'ai pas eu le temps de prendre mon déjeuner et absorbe mon sandwich que ma mère m'a préparer. Lors de l'arrivée en gare routière de Dieppe, je dois rejoindre le stade à pied, distant d'un bon kilomètre. Il me faut revêtir ma tenue de sport en vitesse, alors que tous mes coéquipiers sont libérés de leurs occupations professionnelles depuis le vendredi soir. Ils habitent tous Dieppe. Je leur cache mon désarroi et sur le terrain rien ne transparaît. Je fais mon match, souvent cité parmi les meilleurs, puis rentre par le dernier car de 18h30 pour arriver chez moi vers 19h30. Quelle journée dominicale de tout repos devrais-je dire, alors que n'ai qu'une envie d'aller me coucher ! Quant aux matches du dimanche à l'extérieur, souvent sur la région rouennaise, voire bien au delà, il nous faut partir de bonne heure. J'ai un car à 7h30 qui me permet de rejoindre celui qui assure notre déplacement. C'est à nouveau démentiel et je sombre dans le découragement. Ce que je voyais comme idéal pour pratiquer le football à un bon niveau de jeu et de progresser dans ce sport de prédilection, m'apparaît très rapidement comme une épreuve pour se transcender en véritable cauchemar ?
Je m'en confie à mon entraîneur en lui demandant de rester discret, tellement j'ai des scrupules à révéler ma propre vie, voire avec quelques sentiments de honte ! Il m'approuve, mais les exigences de la situation l'obligent à en informer le manager général M. Théo Buisson et entraîneur de l'équipe première. Lors du nouvel entraînement, ils sont présents tous deux et me demandent de les renseigner concrètement et objectivement. Ce grand serviteur-éducateur m'écoute avec attention, me demande des compléments d'information, puis ayant bien cerné tous les problèmes de gestion du temps, prend les décisions suivantes : " Bernard, compte tenu des bons rapports qui me sont fournis régulièrement par mes adjoints sur vos qualités intrinsèques de bon footballeur, sur votre sérieux lors des matches et de votre mérite reconnu, je vous propose les solutions suivantes :
En ce qui concerne les entraînements, un seul par semaine peut s'envisager, puis exécuterez chez vous tout ce qui a attrait à votre préparation physique. Vous ne les ferez plus le soir, mais au cours du jeudi après-midi. Si vous pouviez trouver une personne qui vous amène jusqu'au stade, ça serait l'idéal. Efforcez-vous de régler ce petit problème de transport au plus vite pour ne plus venir en vélo ! Avec l'aide de M. Dufétel, ce dernier sera vite résolu.
Pour les matches, deux solutions sont envisagées : La première sur les matches à domicile, il vous faudra arriver pour prendre votre déjeuner offert à l'Hôtel de la Sole dieppoise. Vous le prendrez en compagnie des joueurs de première et partagerez leur ambiance. Ensuite quelqu'un vous emmènera au stade, puis vous rapportera en soirée jusqu'à la gare routière. La seconde consernant les matches à l'extérieur sera simplifiée à l'extrême. Je m'engage à ce que le car assurant les déplacements passe par Luneray et vous ramène chez vous en soirée ! Cher Bernard, ce programme d'ensemble qui a pour objectif de vous ménager au maximum, vous satisfait - il ? Et de conclure qu'il m'arrivera de vous revoir régulièrement pour échanger et recevoir vos doléances le cas échéant ! Soudainement, je me sens sur un nuage et ne sais comment m'expliquer pour le remercier vivvement. Des années plus tard et alors que j'entraîne, à mon tour, les Jeunes pupilles de l'U.S. Luneray, j'aurai l'immense plaisir de le revoir sur la place de Luneray et d'engager une sérieuse et interessante conversation. A cette époque, je me réjouirai de pouvoir lui rapporter tout le cheminement de mon parcours professionnel et de mon engagement comme entraîneur - éducateur ! Avec la même écoute attentive, cet ex grand joueur professionnel du Havre A C, me confiait qu'il n'était pas surpris de ma réussite à tous les niveaux..., tant ma forte personnalité de jeune sur les terrains et les échanges que nous avions eus pour trouver des solutions équitables, l'avaient fortement impréssionnés. Une conversation dont je mesure encore toute sa signification !
Quant à ma longue expérience d'une quizaine d'années au service de l'U.S. Luneray, dont plusieurs en qualité de capitaine de l'équipe fanion, je n'ai eu que des satisfactions à en retirer sur toute la ligne. De solides camaraderies qui se sont perpétuées à travers les âges et une convivialité de tous les instants font qu'il était très agréable de se retrouver sur les terrains le dimanche après-midi. Au delà, c'est une envie profonde de bien jouer pour vaincre et s'il est vrai que cette prestigieuse équipe s'est remarquablement bien comportée pour gagner fréquemment, c'est à porter au crédit de toute une jeunesse d'alors qui s'efforçait de plaire à ces nombreux et généreux publics. De ce long passage, il restera pour la vaillante équipe qui a remporter la magnifique "Coupe des Informations Dieppoises de 1955", le souvenir de la pléniture de la victoire qui s'accompagne, chaque fois, au coup de sifflet final. Je n'oublierai pas, qu'en qualité de Capitaine de l'équipe, il me revenait alors l'honneur et le plaisir de recevoir en premier le précieux trophée des mains du Directeur de ce journal local.
L'équipe victorieuse de l'U.S. Luneray lors de la finale de la Coupe des Informations dieppoises en 1955
De cette riche expérience sportive et humaine, plusieurs dirigeants ont marqué mon esprit. Ils sont trop nombreux pour les citer, mais je dois de leur rendre un hommage mérité, à titre posthume, puisque tous sont hélas plus de ce monde ! Toutefois, il est de mon devoir d'évoquer les noms de deux de mes entraîneurs - éducateurs, Messieurs Clotaire Alexandre et Max Scriching, tant ces êtres étaient de véritables meneurs d'hommes ! Le premier s'est particulièrement singularisé en m'introduisant en équipe première alors que je n'avais à peine 17 ans, contre la brillante équipe d'Auffay, au poste d'ailier droit. En remplacement du titulaire absent, il ordonna de ne pas jouer avec les juniors, pour me garder sous sa coupe. Davantage, je fus crédité d'un excellent match et les presses régionales me citaient sportivement dans leurs articles pour avoir contribué efficacement à la victoire. Par ailleurs et peu de temps après mon retour su Service militaire, il me conseilla fort habilement de bien vouloir céder ma place d'attaquant pour passer comme défenseur. Devant mes aptitudes à jouer des deux pieds gauche et droit, il ordonna d'occuper le poste d'arrière gauche laissé vacant et difficile à pouvoir. Une fonction dont je m'acquitterai, sans discontinuer, tout le reste de ma carrière. Encore aujourd'hui, de grands anciens supporters me désignent sous le nom de Bixente Lizarazu, tant mon comportement sur le terrain était semble-t-il comparable. Des observations qui me vont droit au coeur.
Le second manager Max Scriching m'a séduit par ses qualités humaines et techniques. Ancien footballeur professionnel du F.C. Rouen au poste de brillant demi-centre de l'époque, ce joueur talentueux a accepté de venir entraîner l'équipe fanion de Luneray. Durant son passage, je me suis appliqué à suivre rigoureusement ses techniques de conduite de balle, l'affrontement de l'adversaire, le jeu de tête, les amortis de ballon ou encore les perfections d'un dribble, bref tout ce qui élève tout joueur désireux de progresser. A terme, je reste convaincu qu'il aura été l'élément complémentaire des bonnes techniques acquises au F.C. Dieppe quelque années auparavant. Que tous en soient congratulés ! C'est avec une vive émotion que j'ai pris connaissance de son décès en banlieue rouennaise voici deux ans aenviron.
Au total, ce sont dix sept années consacrées à ce sport et au profit de ces deux clubs précités. Il m'a été très agréable d'en avoir relaté un tout petit aperçu. Pourtant, bien d'autres souvenirs vivaces et si riches, voire parfois bien émouvants, pourraient venir compléter et décrire d'autres situations avec la même consonnance et un semblable enthousiasme, tant ils se sont succédé durant cette radieuse époque. Elle fut riche en événements de toute nature et aussi passionnante, que je prends un réel plaisir à les consigner sur mon blog.
Hommage à leur Capitaine Bernard lors de son mariage à Brachy
Bernard entraîneur des Pupilles
Trophée pour ses 17 ans de footballeur
La tenue mémorable en orange et bleu des joueurs de l'U.S. LUNERAY
Maillot et short de l'U.S. LUNERAY (devant)
Maillot et short vus de derrière
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Le Tennis de table : Cette discipline sportive appelée communément "Ping Pong" fut pour moi un complément direct à la discipline reine qu'était le football. Elle présentait le triple avantage d'être peu onéreuse, de se jouer à l'abri d'une salle et de voir ses compétitions se déroulées le samedi soir. Ce furent des conditions bien favorables pour tenter l'aventure, d'autant que tous mes camarades de jeunesse poursuivaient le même but. Durant plusieurs années, j'ai pris une licence pour le P.P.C. Luneraysien, que je possède encore et dont la relique trône en bonne place dans mon album de "Papy".
Les entraînements s'effectuaient dans la salle Saint Rémi de Luneray, sur semaine, et à des heures variables en fonction de nos disponiblités. Certes, je n'étais pas classé parmi les meilleurs, mais occupais néanmoins un rôle de joueur correct ou convenable. C'est vrai que mes emplois du temps chargés réduisaient considérablement mes heures de préparation. Bref, mon ami Gabriel Décours, lui-même très bon pongiste, avait recours à m'engager très fréquemment. Plus tard, j'ai toujours continué de pratiquer ce sport en salle, comme dérivatif. Cela permettait de me maintenir en petite forme physique et de continuer à pratiquer régulièrement le ping-pong.
Lors de ma prise de fonction de Chef d'Etablissement au C.E.T. Commercial du Tréport, je me trouve en présence d'une équipe de professeurs très jeunes. M. Dupart, profeseur d'EPS me soumet une proposition d'un championnat de ping-pong entre élèves d'une part et personnel d'autre part de façon distincte. A terme, les meilleurs sélectionnés dans chaque camp se confronteraient pour aller par des éliminations successives jusqu'à la finale ! Après examen et réflexion, je lui donne mon accord. Et de me dire très respectueusement : " Bien sûr, tout le monde espère que vous participerez à cette amicale initiative M. le Directeur ? " Les matches se dérouleront le midi pour ne point perturber les cours. Ainsi, nous pensons qu'il vous sera possible de vous libérer pour jouer vos matches, sans trop perturber votre emploi du temps. L'accord est conclu et j'honorerai toutes les rencontres qui m'auront été proposées. Au total, c'est environ une dizaine de confrontations pour atteindre la finale. Pour cette dernière, si ma surprise est totale, je ne reviendrai pas sur son déroulement puiqu'il fait l'objet d'un article spécifique dans mon blog. Toutefois, face à M. Danlos, professeur d'anglais et adversaire athlétique brillant, j'ai dû me surpasser pour atteindre cette victoire très nette et sans contestation possible !
Au total, ce sont d'heureux souvenirs qui me reviennent en mémoire et que je savoure sur cette magnifique finale remportée. Par ailleurs, les mêmes satisfactions ont été enregistrées lors d'autres matches épiques. Ils se déroulaient dans mon ancien L.P. d'Offranville, lors de soirées organisées par mes soins, en qualité de Président de l'Amicale des Anciens Elèves de Neufmesnil. Avec tout un panel de très bons joueurs régionaux et le principe de l'élimination directe, je n'ai jamais enregistré de sorties précoces lors de la première rencontre. Il m'arrivait fréquemment de battre mes deux ou trois premiers adversaires avant de sombrer devant des joueurs de très bon niveau par la suite. En conclusion, je confesse tout le plaisir qui m'a été donné de retracer cette fertile période sur cette discipline sportive qu'est le tennis de table !
Diverses attitudes de Bernard face à son adversaire Serge DANLOS Prof. d'anglais
lors de sa finale gagnée par trois sets à un au Lycée Le Hurle Vent du Tréport
Bernard au L. P. de Neufmesnil
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Le 04 mars 2016
Le Cyclisme sur route : Au travers de cet inventaire sur les disciplines sportives qui ont marqué toute ma vie, celle de la pratique du vélo reste encore parmi mes préférées. Dans ce domaine, je précise que je ne l'ai jamais envisagée sous le signe de la compétition, mais uniquement comme un salvateur dérivatif ! A ce titre, je l'ai toujours pratiqué en solitaire, à l'exception d'une épique randonnée avec mon ami Bernard Décours. J'en ai développé toute son histoire dans l'un de mes ouvrages et je me contenterai simplement de décrire le vaste périple.
L'unique expérience à bicyclette sur longue distance : Le départ de Luneray est programmé à 1 h00 un samedi matin de juillet 1953. Elle se fixe comme objectif de rallier la radieuse ville de Lisieux, en soirée. Le parcours savamment étudié se définissait comme le plus idéal. De Luneray commune de départ, il se fixait Bacqueville en Caux, via Rouen, puis en direction de Deauville (baignade) pour atteindre Caen et en faire une furtive découverte, au terme de 175 km. Ensuite, il nous restait à avaler les 65 derniers kilomètres pour rejoindre Lisieux aux environs de 19 h 00. A l'examen de la distance parcourue pour boucler cette très longue et surprenante étape, elle se soldait par un trajet de 240 km ? Si mon coéquipier, bien entraîné, la terminait allégrement ; de mon côté c'est au bord de l'épuisement que je la concluais péniblement, mais cependant bien content de l'avoir réalisée. Le circuit du retour était prévu après avoir assisté à la messe dominicale en la Basilique de Lisieux. Le départ s'est opéré vers 12h30, en direction d'Yvetot, via Yerville - Saint Laurent en Caux, pour se terminer à Luneray à 18h15. A l'examen, c'est une distance d'environ 125 km pour un périple de quelque 365 km parcourus au cours du week-end ! C'est un exploit magistral que j'ai beaucoup apprécié, mais qu'aucune occasion ne m'a permis de renouveler.
Les nombreuses expériences en solitaire : Au titre de celles menées, je les situe à deux niveaux. Le premier consiste aux cinq ou six parcours que j'ai dû entreprendre vers Vernon pour rendre visite à ma famille. La distance est approximativement de 120 km entre cette coquette ville et la charmante commune de Luneray. Elles s'exécutaient toujours au cours d'un week-end avec un arrêt à Rouen pour me restaurer, chez des amis. Le même mode opératoire s'opérait lors des retours. En vérité, ce furent encore quelque 240 km qui s'accomplissaient pour me maintenir toujours en forme.
Le second niveau se situe sur des randonnées n'excédant jamais les 50 à 60 km de distance. En effet, mon parcours idéal s'est toujours contenu dans ces normes et très vite je m'y suis habitué. Quant au nombre d'expériences sur ces distances, elles sont incalculables, tant je les ai renouvelées fréquemment. Parmi les plus recensées, il me faut citer toutes celles que j'ai effectuées au cours de mes vacances d'été. Par ailleurs, il y a encore celles réalisées, chaque semaine, avec mes bons amis Pierre Mulot et son fils Philippe. Elles consistaient en un parcours aller et retour du Tréport à Envermeu pour de semblables distances. Dans le même conteste, mais seul, il me faut encore relater celles du dimanche matin entre Le Tréport et Neuville les Dieppe. Enfin et sans aucun doute les plus nombreuses, celles effectuées durant toute ma vie entre Luneray et Dieppe ou pour sillonner divers intinéraires à la recherche d'une meilleure découverte de notre belle région de Seine Maritime. Enfin, il me faut encore évoquer mes déplacements quotidiens pour me rendre au travail ou accomplir diverses activités locales. Tous ces déplacements à bicyclette se seront effectués à l'aide de deux vélos neufs. Le premier de marque "La Perle" était de couleur rouge très lumineux et me plaisait beaucoup. Il m'avait été offert par ma mère pour me récompenser du succès de mon C.A.P. d'ajusteur obtenu en 1949. Quant au second de fabrication belge, ci dessous représenté, il était de couleur vert tendre et de marque Barelli. Il m'apparaissait très moderne et me convenait parfaitement. Tous deux restent profondément ancrés dans ma mémoire pour avoir été de fidèles compagnons de route.
Il est évident que si j'ai accompli des milliers de kilomètres à travers toutes ces audacieuses aventures en vélo et ces multiples vivifiantes escapades cyclistes ; j'en ai aussi retiré de véritables satisfactions sur le plan personnel et d'entretien de ma condition physique ! C'est un élément de plus à mettre à l'actif du sport en général, pour tous ceux et celles qui en douteraient encore.
Bernard de retour d'une balade de 50 km en Sologne, avec ce vélo ci-dessus
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Le ski de fond : La pratique de ce sport d'hiver m'est apparue tardivement. En effet, si nous connaissions bien la montagne en été pour avoir gambadés sur plusieurs pentes des Alpes, des Pyrénées, des Vosges et du Massif Central ; notre connaissance était nulle sur ces mêmes pentes enneigées. En conséquence, dès que s'est présentée une bonne opportunité à Praz sur Arly au cours de l'hiver 1977, nous l'avons saisie sur le champ. L'expérience de quinze jours durant les vacances de Noël s'est révélée si concluante et si divertissante que nous l'avons renouvelée durant huit années et jusqu'en 1984. L'année suivante, c'est durant les vacances de février que nous avons profité de la glisse sur les pistes de Métabief aux températures extrêmement froides et rigoureuses.
De toutes ces expérimentations, si nos trois filles ont pris de nécessaires cours de ski alpin, pour progresser bien régulièrement et s'adonner à de bonnes descentes ; mon âge de la quarantaine et ma fonction de responsabilité m'ont rendu plus prudent et réservé. En conqéquencene, c'est vers le ski de fond que j'ai orienté mon choix. Après quelques nécessaires conseils d'amis chevronnés, les progrès sont vite apparus pour donner naissance à un skieur d'un assez bon niveau technique. Cela me suffisait et en compagnie de mes appréciables amis Marcel et Michel, ce sont quelques pistes noires que nous avons parcourues allègrement.
En résumé, ces vacances de neige se sont prolongées durant une dizaine d'années à la plus totale satisfaction de notre famille.
Bernard en ski de fond aux Saisies, en compagnie de l'ami Marcel Boudet aux Saisies.
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Le 05 mars 2016
Les Sports universitaires : Dans ce domaine et avant que je les évoque ; je ne saurais omettre de retracer toute l'admiration que j'ai ressentie envers le prestigieux C.P.A. de Neufmesnil pour les précieux enseignements que j'ai retirés durant ma période de trois années d'apprentissage. En effet et outre ma propre formation professionnelle au très beau métier d'Ajusteur, à laquelle s'est adjointe celle d'une culture générale d'un très bon niveau, c'est encore à cet établissement que je dois la découverte et la pratique des sports universitaires.
Précédemment, si j'ai fait référence à la reconnaissance d'aptitudes pour le sport par des éducateurs confirmés ; c'est très rapidement que de semblables qualités m'ont été reconnues et formulées par les professeurs d'EPS. En conséquence de quoi, tout ce qui avait attrait au disciplines sportives m'était crédité de positif et satisfaisant.
A l'époque, le calendrier académique de l'UNSS était habilement conçu pour permettre aux meilleurs élèves de s'inscrire dans plusieurs disciplines. Les compétitions se succédaient sur les deux types existants. L'on commençait par les compétitions des sports collectifs, puis l'on enchaînait par la pratique des sports individuels.
Les sports collectifs : A ce niveau, le football restait la discipline reine et se trouvait adulé par tous. La sélection était donc bien sévère. Le second concernait le championnat de basket ball. Les suivants englobaient les disciplines de hand ball et de wolley ball. Dans ces quatre sports, mon admission fut spontanée, tant aux dires de nos professeurs, ma place se trouvait acquise prioritairement. Néanmoins, l'arrivée de deux éducateurs pyrénéens M. Peyrou et Labarthe conseillaient vivement à leurs collègues EPS d'introduire la discipline du rugby. A ce titre, je veux rapporter l'anecdote authentique pour un refus d'obtempérer. Ayant la réputation de m'adapter aisément et en fonction de ma morphologie, M. Peyrou conçoit que le poste de talonneur me revenait de droit. Ainsi, durant les premiers entraînements, je me trouvais dans une position très inconfortable et tous mes membres se voyaient écrasés. Peu habitué et sérieusement malmené, je refusais de continuer dans ce sport jugé violent et c'est ainsi que j'ai hérité d'une sévère punition à casser des souches de bois, tant la disciple était rude à cette époque ! Cependant, si je n'ai jamais pratiqué le rugby, j'affirme prendre beaucoup de plaisir à regarder les matches de la balle ovale ,de haute compétition et que j'admire tous les joueurs pour leur esprit d'engagement et d'abnégation à la fois.
Durant ces trois années au service de ces sports précités, nous avons souvent brillé sur tous les stades. Fréquemment, nous terminions parmi les meilleurs classements, à l'exception du Lycée Ango au potentiel humain bien supérieur au nôtre et qui nous battait souvent dans des finales âprement disputées. A cette fin, leurs consignes ouvertement proclamées se résumaient principalement à marquer de très près ma personne. Néanmoins, il y avait toujours beaucoup de respect entre nous, la compétition terminée.
Les sports individuels : En ce qui concerne ma participation à titre individuel, c'st surtout au niveau des compétitions en athlétisme. Parmi celles dans lesquelles j'avais le plus de chance de bien me comporter, l'on retrouvait tous types de course de sprint, le saut en longueur et le lancer du disque. Toutefois, au niveau de l'apprentissage et compte tenu de mes dons à bien reproduire les faits et gestes parfaits prescrits par les professeurs pour assurer le succès de l'exécution, il me faut ajouter le saut en hauteur ventral, les lancers du poids et du javelot.
Au titre des championnats d'athlétisme, si j'ai passé avec succès les épreuves de 80 m. cadets, celles du saut en longueur et du disque lors des éliminatoires au niveau régional, cela m'a ouvert mes sélections pour disputer les mêmes épreuves au niveau de la Seine Inférieure. A celle du 80 m. cadets et devant une participation record de candidats, j'ai obtenu une honorable 3ème place avec la remise de la breloque de bronze. Quant aux deux autres épreuves de saut en longueur et du lancement du disque, si je ne figurais pas parmi les places d'honneur, j'ai cependant été classé parmi les quinze premiers candidats méritants, ce qui me satisfaisait pleinement.
Enfin et à l'examen de ma participation dans beaucoup de sports universitaires, je constate que ma réputation d'homme engagé dans la pratique de nombreuses disciplines n'est pas du tout usurpée ! Davantage, elle semble bien attester de ma farouche détermination à m'engager pour me confronter à des adversaires de mon âge et ainsi assouvir ma passion sportive de compétiteur.
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Les Sports occasionnels : Dans le cadre d'une évocation de mes engagements à pratiquer d'autres disciplines sportives, je me veux d'être assez discret étant donné leur durée dans le temps, le manque d'ambition pour bien progresser ou d'autres aléas, dont l'absence de disponibilité.
La natation : Dans cette discipline, je souffre principalement d'un cruel manque de formation. Etant né avant la dernière guerre, les structures sont totalement inéxistantes dans nos campagnes. Le seul dérivatif reste la mer pour apprendre à nager. En conséquence, c'est la plage de Quiberville sur mer qui fait office de piscine. En compagnie de camarades de classe, nous nous y adonnons bien. Malgré nos bonnes intentions à vouloir évoluer, nous ne parviendrons qu'à tenir sur l'eau et à faire quelques brasses. A ce jour, si mes tentatives s'opéraient surtout le temps des vacances d'été, je suis parvenu à réussir mon 50 mètres brasse avec la complaisance et la complicité de sympathiques maîtres-nageurs CRS de Port Louis dans le Morbihan. En conclusion, si je reste bien conscient d'être un piètre nageur, je me satisfais cependant de mieux tenir sur l'eau en faisant la planche.
Le Tennis : De façon identique, je n'ai pu bénéficier d'une formation adéquate. Par ailleurs, je m'y suis intéressé vers la quarantaine, à un âge déja avancé où la perception des utiles gestes n'est plus si aisée. Pourtant, je me suis mis à pratiquer ce sport avec la même intention de progresser. Au cours d'échanges d'assez bon niveau, cela m'a encouragé à me confronter à des hommes plus jeunes et notamment mes professeurs plus aguerris. Des entraînements, puis des matches contre de jeunes adversaires désireux de vaincre m'ont permis d'analyser ma marge de progression certaine. Pourtant et au fil du temps, des progrès significatifs ont été perçus, au point de me permettre de leur tenir tête lors d'épiques rencontres, voire de les faire douter au final. J'en garde de précieux souvenirs car ce sport très athlétique aurait été, semble-t-il à ma portée.
L'équitation : Cette discipline s'est essentiellement résumée à la formation sur quinze leçons de la conduite d'un cheval d'agrément. Après avoir négocié cette formation au haras de EU avec un écuyer formateur pour en faire bénéficier un groupe d'élèves accompagnés par leurs professeurs le mercredi après midi ; j'en ai profité pour m'inscrire afin de m'initier à la technique pour apprendre les règles à driver un cheval, compagnon de l'homme. J'admets que cette formation m'a été bénéfique et que j'en garde un précieux souvenir. Néanmoins, j'avoue avoir quelques regrets de ne pas en avoir profité par la suite, pour faire des promenades à cheval dans les sous-bois et admirer cette incomparable nature qui nous environne.
L'expérience des chevaux de trait : Dans ce domaine, je désire encore évoquer ma riche expérience avec des chevaux de trait, lors de ma jeunesse. En effet, dès l'âge de quatorze ans et durant une dizaine d'années, j'ai eu recours régulièrement au service de ces précieux animaux de ferme. Les chevaux étaient d'utilisation courante dans tous les travaux agricoles. C'est ainsi que les nécessaires labours, les hersages, les travaux de fenaison, les récoltes et leurs transports ne pouvaient s'effectuer qu'à l'aide de ces chevaux de trait. Davantage encore, il s'avérait être très utile pour l'approvisionnement en eau dans des cuves pour l'alimentation des bovins dans la plaine. Bref, dans les années 1950, c'était toujours l'animal de ferme qui retenait l'attention des utilisateurs fermiers. A l'époque, j'avais la connaissance pleine et entière de leur harnachement que je manipulais avec dextérité. D'heureux souvenirs d'aide à ma méritante maman me reviennent en mémoire, mais combien de sueurs froides ai-je dû enregistrer avec un cheval de prêt récalcitrant ! En effet, lors de la pose des harnais et surtout pour lui mettre le collier, cet animal démontrait son agressivité manifeste. Ensuite, dès que ses équipements étaient sur son dos, son comportement changeait radicalement pour en faire un admirable serviteur. Oui, j'ai connu quelques frayeurs et je les ressens toujours un peu au fond de moi-même !
Le cheval de M. Jean Néel en question, devenu docile au travail
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Les escalades d'été : Elles figurent parmi les activités sportives de nos vacances estivales. Ces dernières étaient variées et lorsque l'on avait choisi de séjourner en moyenne montagne ou dans sa proximité, notre plus cher désir consistait à escalader quelques pentes rocheuses de difficultés accessibles. Parfois, avec des amis masculins, il nous arrivait de gravir un peu plus haut pour ressentir les effets de l'altitude et augmenter notre adrénaline, mais ces occasions sont restées exceptionnelles. Malgré tout, nous avons ainsi connu timidement les semblables sensations que tout alpiniste peut ressentir lors d'escalades pentues, bien plus abruptes.
Les marches et les footings : Afin d'être complet sur ce chapître, il me paraît essentiel de relater les incontournables marches et footings qui se pratiquaient régulièrement durant ces vacances d'été, voire hivernales. Outre, les classiques marches pour rejoindre nos escalades, des sites spécifiques ou tout autre raison, il y avaient celles plus spécifiques à des fins de marche sportive. Quant aux footings, je les pratiquais souvent seul et de bon matin. Leurs distances restaient variables, mais n'excédaient jamais les quatre à cinq kilomètres. Leur objectif consistait à une bonne mise en forme, soit dans des sous-bois ou sur les plages lorsque nous étions dans leur proximité. Il est certain que j'ai très vite été gagné par le virus de la dépense physique et qu'elle m'était indispensable pour bien commencer ma journée. Il est à préciser qu'il m'arrivait de les renouveler irrégulièrement pendant mes longues semaines de travail. Aujourd'hui, je confirme que ces marches et footings m'ont été d'un précieux apport durant toute ma vie !
Au travers de ce panel très succinct sur ces sports occasionnels, mais suffisamment précis, l'accumulation des expérimentations tend à démontrer toute la richesse de notre potentiel à entreprendre et à se surpasser le temps d'un moment ! C'est ainsi que ma propre personnalité et mon côté audacieux, mais toujours mésuré m'ont conduit fréquemment à relever de nombreux défis de toute nature. Je ne peux que m'en réjouir !
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L'Amitié Franco-américaine avec le G.I. Paul HEALY : Dans ce récapitulatif général, je ne saurais omettre de renouveler toute mon entière satisfaction d'avoir rencontré ce soldat pour sympathiser sincèrement durant son séjour à Luneray du 07 décembre 1944 jusqu'çà la fin du mois de mai 1945. Au delà, je ne pensais pas que cette amitié naissante se poursuivrait jusqu'à sa mort le 27 décembre 2007. C'est donc sans aucun doute cette indéfectible et solide amitié, vieille de plus de 63 années, que je souhaite évoquer avec sensibilité, humanité et profondeur ! Toutefois, je m'efforcerai d'être concis, tant je me suis déjà attaché à la décrire pour l'essentiel.
Cette expérience rarissisme entreprise et poursuivie dans la durée, voire presque unique en son genre, démontre combien l'indéfectibilité dans tout engagement peut s'avérer salutaire et exemplaire. Si nos exceptionnels Amis américains sont revenus plusieurs fois sur notre beau sol de France et avons eu l'honneur et la chance de pouvoir les accueillir ; combien ma joie fut immense et gratifiante d'emmener toute ma famille pour leur rendre visite dans les années 1982 et 1995.
Et cependant, combien nous avons pu nous réjouir de voir notre petite fille Lou être accueillie chez son épouse Mae et sa fille Julie au cours des années 2013 et 2014, pour parfaire l'expression de sa langue anglaise. Cela atteste bien de la profonde amitié qui perdure entre nos deux familles franco-américaine !
Bernard, 12 ans et le G.I. Paul Healy en mai 1945 à Luneray
Colette, l'épouse Mae, la petite Julie, Bernard dans les rues de EU.
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Des engagements de bénévolat au service de mes congénères :
La création de l'Amicale des Anciens Elèves de Neufmesnil : Alors que j'exerçais la fonction de Chef de Travaux au C.E.T. d'Offranville, comme l'un des fidèles collaborateurs de mon ami Jean Dasnias Directeur de l'époque, je lui confiais l'idée d'une création d'une amicale d'Anciens Elèves. Son adhésion spontanée m'encourageait à organiser une réunion en mars 1969 pour élire un Président et un bureau. Il en résultat mon élection en qualité de Président pour conduire cette nouvelle Association nommée A.A.E.N. Durant neuf années et avec la complicité d'un solide bureau, j'ai assuré sa destinée jusqu'en 1977. Très active, de fréquentes réunions permettaient d'organiser diverses actions. Des conférences se trouvaient projetées au C.E.T. même : (Jean Paul Villain champion d'europe du 3000 steeple - l'Abbé Alexandre conteur normand etc.) De la même façon, mais en soirée, ce sont des soirées dînatoires et dansantes qui accueillaient de nombreux couples pour leur plus grand bonheur. Par ailleurs, des rencontres sportives pour des soirées Ping-pong mettaient en confrontation des adeptes de cette discipline (élèves et pongistes de référence). Bref, des moments de notre histoire locale qui mettaient en exergue les épiques formations professionnelles de cet attachant Etablissement.
La création de 21 Sapins de Noël : Dans ce même C.E.T., au contexte environnemental bien favorable et une ambiance de travail très amicale avec tous les Personnels, l'idée me vint de proposer à mes plus proches Collègues la création d'un Sapin de Noël pour leurs Enfants. Et de leur préciser que ce genre de fête précédant Noël permettrait de réunir tous ces gosses et leurs familles. J'ajoute encore qu'il me faudrait l'aval de notre Directeur et que je me charge de l'obtenir. Enfin je leur précise que toute l'organisation serait à notre charge, l'obtention de fonds de notre ressort avec une participation financière très modeste des familles pour chacun d'eux. La mise sur pied d'une tombola nous autoriserait une récupération supplémentaire de finance pour assurer l'achat des jouets de chaque enfant.
A partir de ces données très explicites, l'équipe abonde à ce projet et me garantit son assistance pleine et entière. Beaucoup d'amis participent à sa mise sur pied. Aujourd'hui, il me faut rendre un hommage particulier aux collaborateurs actifs : Désiré - Roland - Eugène - Lilas - Michel - François - Alain - M. Ouvry et d'autres pour leur générosité et enthousiasme à réussir cette grande cérémonie ! Tout son déroulement reste conforme au projet. A nouveau, ayant reçu son adhésion pour mettre sur pied ce dernier, j'en profite pour demander à M. Dasnias de bien vouloir assurer la Présidence. Il assurera les premières remises de jouets aux enfants, puis présidera le savoureux goûter préparé et servi par les Personnels de l'Etablissement. Enfin, les décorations florales seront assurées par mon ami Jean André ainsi que les prises de vue.
Une telle organisation de Sapin de Noêl à Neufmesnil n'a jamais eu lieu précèdemment. Par ailleurs et à ma connaissance, aucun semblable projet ne semble avoir été enregistré dans l'histoire de l'Education nationale. C'est donc toute son originalité qui s'est trouvée renouvelée durant 21 années.
L'organisation de 6 Sapins de Noël au Lycée d'Offranville par mes soins. Durant les six années de 1969 à 1974, nous les avons renouvelés avec la même ténacité et une comparable minutie. Très vite, la création d'une tenue de Père Noël par notre habile secouriste lingère et l'organisation de saynètes pour Enfants ou d'une chorale pour l'interprétation de chants de circonstance avec l'ami Jacques au piano, n'ont eu pour but que d'en relever la qualité. Avec mon départ en août 1975 pour une mutation vers le C.E.T. Commercial du Tréport, s'est achevé mon engagement. Cependant, bien ancré dans la tradition, la fidèle et méritante équipe bien rompue à ces festivités pour Enfants et sous la conduite de mon successeur Désiré Prigent, continuera avec le même enthousiasme au succès de quelques dix sept Sapins de cette nature.
L'organisation de 15 Sapins de Noël au Lycée Le Hurle Vent du Tréport : Lors de ma prise de fonction, j'avais la même détermination à leur propser la création de telles animations. Si cela m'apparaissait pas l'urgence absolue, c'est vers la mi novembre que j'en soufflais quelques propos à mes proches collaborateurs. A partir des mêmes détails et sur les bases du vécu dans mon précédent Etablissement, j'argumentais sur cet éventuel projet. A nouveau, l'enthousiasme généralisé me permettait de l'entrevoir avec des chances sérieuses de réussite. Avec les mêmes méthodes et un semblable processus le premier Sapin de Noêl a eu lieu en décembre 1975. Depuis et sans discontinuer, ce sont 14 autres qui lui ont succédé à la plus totale satisfaction des Enfants, comme de leurs familles. Il m'arrive de revoir ces ravissantes frimousses de bambins, tout heureux d'avoir connu ce genre de festivités en l'honneur des Enfants et de les garder dans leurs coeurs ! A cette fin, je n'ai pas le sentiment d'avoir perdu mon temps !
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L'organisation de collectes pour les Restos du Coeur au Tréport : La merveilleuse et incomparable initiative de notre prestigieux humoriste Coluche m'avait fortement séduite. En ma qualité de Chef d'Etablissement, j'en avais suggéré l'organisation dans notre propre lycée. Etant en première ligne et avec l'aide d'un petit groupe et le concours des grandes surfaces et commerçants, les collectes prirent de l'ampleur, au point de nous satisfaire gentiment. Durant quatre années, elles se sont reconduites naturellement. Neuf Associations en ont été les heureux bénéficiaires. La remise des denrées alimentaires près des responsables donnait lieu à une petite cérémonie commémorative en présence de tous les délégués de classe. Il reste de ces temps forts, le souvenir d'avoir été un peu utile envers les plus démunis et de leur avoir apporté un petit réconfort.
Une partie de la collecte pour les Restos du Coeur au L.P. Le Hurle Vent du Tréport
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Le 07 mars 2016
La création de la Chorale Albert Jean de Luneray en 2002 : Si je suis resté attaché à mon joli village natal Luneray, j'ai vite cherché à m'en rapprocher dès ma mise à la retraite. Dans le même esprit et après avoir beaucoup oeuvré auprès des Maisons de retraite ou groupes de personnes âgées, ma nature caritative m'a incité à poursuivre mes actions de bénévolat. C'est ainsi que des contacts se sont établis près de la Directrice Marie-Pierre, de la Maison de retraite Albert Jean de cette localité. En 1999 et sur sa demande, je rentrais dans le bureau de l'Amicale, en qualité de secrétaire. Deux ans plus tard, sur l'une de mes propositions à interpréter quelques chants de la variété française pour distraire ces braves résidents, l'idée n'a pas été retenue par la Présidente, mais elle semble avoir fait son chemin près des autres membres. Dans la même période, j'animais de petites conférences sur le thème de notre riche patrimoine, avec des supports vidéos et photographies adéquates. Elles connaissaient une écoute attentive de la part de nombreux adhérents, ce qui m'encourageait à les renouveler.
Au début de l'année 2002, des membres, passionnés par le chant, relançaient mon idée première qui dès lors faisait débat. Ainsi et après plusieurs tergiversations, le bon sens l'emportait pour créer une chorale. La petite douzaine de participants me sollicitaient pour en être le Maître de Chant et assurer sa direction. Déjà, quelques timides interprétations laissaient entrevoir d'énormes possibilités. Au retour des vacances, de nouvelles recrues venaient grossir nos rangs. Alors, je leur soumettais un programme qui pourrait les enjouer avant les fêtes de Noël. C'était le début d'une aventure qui devait se prolonger durant onze années, à raison de deux interventions par an. La première avait lieu au mois de juin pour célébrer la Fête de la musique et la seconde pour Noël avec des chants bien spécifiques. Notre réputation allait grandissant et captivait tous les vénérables "cheveux blancs"! Elle s'est vite répendue afin d'atteindre huit Résidences de Personnes âgées dans toute la région. D'autres participations au titre du Téléthon sur Dieppe, puis Luneray ainsi que sur diverses invitations ont assurées son rayonnement régional.
C'est ainsi que la chorale Albert Jean de Luneray à su se produire régulièrement durant onze années et c'est essentiellement mon âge canonique qui lui a mis un terme le 31 décembre 2012. Il est vrai que j'ai eu quelques regrets de devoir la quitter, tant j'y ai puisé d'énormes satisfactions au niveau du chant choral. Un article spécifique sur mon blog l'a déjà dévoilée dans toute son étendue et c'est la raison pour laquelle je me garde bien de faire des doublons ! Il est vivement recommandé d'y jeter un coup oeil, car le profane ignore bien souvent les responsabilités qu'incombent au Maestro dans son ingrate tâche de management et au titre du bénévolat. Toutefois, je ne regrette absoluement rien et je me réjouis sincèrement d'en avoir fait une chorale pleine et entière, digne de ce nom !
La chorale représentative en 2007 riche de ses 24 membres
La chorale représentative en 2010 dans le Temple de Luneray
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Les Actions de bénévolat au Service de la Sous Préfecture de Dieppe : Alors que se profile la fin de ce récapitulatif général, il me faut encore préciser les actions menées au service des Instances électorales durant plus d'une vingtaine d'années. A leurs demandes, j'ai répondu spontanément et favorablement. Elles se subdivisent en trois directions :
La révision des listes électorales sur la ville de Dieppe : C'est en qualité de représentant des Services préfectoraux que j'ai siègé aux révisions et contrôles annuels en mairie de Dieppe, à raison de plusieurs séances, sur convocation des Services municipaux de ladite cité.
La Commission de contrôle lors des élections : Dans le même esprit, c'est en qualité de Membre de la Commission de contrôle des élections que j'ai accompli cette tâche lors des élections de toute nature : Présidentielle - Législatives - Régionales - Cantonales - Municipales et Européennes. Si l'on m'a affecté un seul bureau la première fois, ce sont deux, puis trois et enfin cinq les dernières années. Je dois avouer que j'ai accompli cette fonction avec beaucoup de sérieux, de détermination et d'omniprésence, en engageant de sains rapports courtois et respectueux avec toutes les composantes, pour relever aucun incident majeur durant ces longues années.
La nomination à un poste de Président de bureau de vote : Il est à noter qu'une invalidation des élections municipales s'est produite sur Dieppe en l'année 2001. De nouvelles se sont effectuées sous l'égide de la Sous-Préfecture de Dieppe qui a dû assurer le recrutement de 24 Présidents neutres, pour tenir les urnes des 24 bureaux de vote. A cette fin, j'ai été sollicité pour remplir cette mission et l'ai agréée. Des réunions spécifiques nous ont assuré des consignes très précises, afin que la tenue du bureau ne prête à aucune contestation éventuelle. Tout s'est remarquablement bien déroulé, de l'ouverture jusqu'à la remise des résultats en mains propres près des services concernés, à ma plus totale satisfaction.
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Le 12 mars 2016
LES PRINCIPALES PERSONNALITÉS RENCONTRÉES AVEC DES ÉCHANGES DE QUALITÉ :
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Madame la Comtesse de Paris - Isabelle d'Orléans- Bragance :
Parmi les opportunités qui m'ont été données de rencontrer les "Grands de ce Monde", c'est incontestablement Madame la Comtesse de Paris, à plusieurs reprises. Je me limiterai à rapporter la plus majestueuse d'entre elles, puisqu'elle se situe dans mon Etablissement à la fin des années quatre vingts.
Dans le quota qui m'était imparti de propositions de personnalités à l'obtention d'une distinction dans l'Ordre des Palmes académiques, j'avais retenu deux candidatures particulièrement brillantes et actives sur la région eudoise, M. Godde, Président des Amis du Vieil Eu et M. Claude Adam une figure emblématique de EU. A terme, mes deux propositions se trouvent agréées. Très vite, les deux récipiendaires me manifestent beaucoup de gratitude. Cependant, M. Godde perçoit cette décoration avec une reconnaissance infinie et me demande de bien vouloir le recevoir en urgence. En renouvelant ses propos chaleureux, il me confie qu'il aimerait une cérémonie simple et grandiose à la fois, comme vous savez si bien les organiser, et dans votre propre Etablissement. Et d'ajouter : M. Le Proviseur, je me charge de tout apporter et sollicite uniquement l'hospitalité des lieux. Cependant, permettez-moi encore de vous demander l'accueil de mes proches et de quelques bons Amis et je terminerai sur la dernière faveur qui est de taille : Je m'en explique car dans le cadre de mes relations avec mes Amis du Vieil EU, je désiserais recevoir Mme la Comtesse de Paris ! J'entretiens avec cette Grande Dame des relations privilégiées et je sais par avance qu'elle apprécierait d'être des nôtres ! - Cher M. Godde, il me faut réfléchir et je vous tiendrai informé sous peu. Quelques temps après, je lui confirmais que j'accédais à l'ensemble de ses demandes, dont la dernière bien évidemment.
Au jour "J", la cérémonie est programmée à 18 h00 après la fin des cours. Dans l'attente de toutes ces Personnalités dont les deux futurs décorés, M. Godde s'affaire avec les siens à mettre tout en oeuvre dans la salle retenue. Alors qu'il est 16h45, ma secrétaire m'informe de l'arrivée de Mme la Comtesse de Paris ! A peine suis-je informé qu'elle se présente à la porte de mon bureau. Après mes révérences d'usage et des propos de bienvenue, elle me complimente chaleureusement sur l'état de propreté exceptionnel de mon Etablissement. Les premiers contacts sont très courtois et elle se sent très à l'aise. Je lui précise que la cérémonie est prévue pour 18h00 et qu'il va falloir qu'elle patiente un peu ! - Ce n'est pas grave M. le Proviseur, puis-je rester dans votre bureau, car je suis convaincue que vous devez avoir des charges pour l'accueil et, m'autoriserez-vous à fumer ? Mme la Comtesse, tout vous est accordé, mais il me faut encore vous trouver un cendrier, car moi-même ne fume pas ! Avec ma secrétaire, tout va s'arranger et elle va rester à votre service ! Des scènes particulièrement agréables, car cette charmante dame nous était très accessible et nous en gardons le meilleur des souvenirs.
Quant à la suite de la cérémonie, tout s'est manifestement bien déroulé avec l'élévation de nos deux récipiendaires au grade de Chevalier dans l'Ordre des Palmes Académiques. Une soirée particulièrement réussie avec cette présence de Mme la Comtesse de Paris que toute l'Assemblée a sincèrement apprécié, à la fois par sa classe et sa simplicité. De cette soirée et au milieu d'une belle assistance de notables locaux, combien j'étais heureux d'avoir pu montrer l'extrême fraicheur de mon Lycée et de faire percevoir la bonne ambiance qui régnait à tous les niveaux de l'établissement.
Madame la Comtesse de Paris, très attachée à sa ville natale de EU
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L'Abbé Pierre : Cette rencontre fortuite a eu lieu à Esteville en Seine Mme au cours du mois de septembre 1995. Alors que nous recevions le Père Albert pour un durée de quinze jours, sur demande de mon bon ami Paul Healy, notre accueil consistait à lui assurer son hébergement et lui faire découvrir notre belle Normandie. Ce prêtre américain était de l'Ordre des Bénédictins, le même que l'Abbé Pierre et s'exprimait brillamment dans un français de toute qualité. Très vite, je me suis mis en quête d'une rencontre qui s'est traduite dans les faîts après son office du soir.
Avec sa bonhommie coutumière et après l'avoir révérencieusement salué et pris soin de présenter notre hôte, je l'ai cité comme le numéro 1 des Français et l'homme d'action adulé par toute la France entière. Dans un hochement de la tête et des épaules, il nous a fait comprendre que ce n'était pas sa préoccupation, mais qu'il se souciait davantage du devenir de ses compatriotes, en souffrance, pour un meilleur avenir ! Dès lors, un dialogue plein de richesse, de compassion et d'espérance s'engageait pour nous satisfaire et nous émouvoir au plus profond de nous-mêmes.
Naturellement, la conversation se poursuivait sur leurs Frères moines de Saint Wandrille. De nouveaux échanges s'établissaient harmonieusement, d'autant que nous avions visitée cette Abbaye auparavant. Le Père Albert lui confiait qu'il avait dialogué avec eux et qu'il en gardait un précieux souvenir. Dès lors, le bien sympathique Abbé Pierre s'agenouillait et lui demandait qu'il lui donne sa bénédiction ? -Et de lui répondre avec un petit sourire : Bien volontiers et avec grand plaisir, mais dans ma propre langue ! En retour, vous m'assurez que je recevrai la vôtre ? - Accordé, je vous le promets ! Ce acte religieux et dans cet esprit, fut un moment fort émouvant et l'avons vécu intensément. A son tour, le Père Albert s'inclinait pour recevoir la sienne et l'avons accompagné. L'Abbé Pierre, très attaché à ce rite chrétien nous donnait sa bénédiction avec force et chaleur et en étions comblés. Ce sont des actes forts et très émotionels qui restent à tout jamais gravés dans nos coeurs. Je lui renouvelle, à titre posthume, toute notre profonde gratitude, tant nous avons été marqués par sa gentillesse et son absolution.
Rencontre avec L'Abbé Pierre et notre ami américain le Père Albert, du même ordre que lui. Tous deux Bénédictins, au cours d'un entretien en sa résidence à Esteville (76), durant 40 minutes inoubliables
Depuis cette rencontre magique avec cet homme d'exception, l'Abbé Pierre nous a quitté pour reposer dans le cimetière de cette petite commune normande. Par trois fois, nous sommes allés nous recueillir sur sa tombe lors de promenades dans la campagne environnante. C'est aussi très émouvant de découvrir sa sépulture à côté de celle de sa secrétaire et au milieu de ses compagnons d'Emmaûs. Lors de notre toute dernière visite, nous avons eu l'agréable surprise de découvrir le nouveau musée dédié à toute sa magistrale oeuvre au service des plus pauvres. A tous ceux et celles qui éprouvent beaucoup de compassion et d'admiration pour ce qu'il fut et ce qu'il a engendré, nous leur conseillons vivement d'aller le visiter.
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Rencontre avec M. Georges Carpentier : Le Boxeur français champion du monde !
Parmi, les admirables personnalités que j'ai eus le plaisir de rencontrer, je citerai bien évidemment M. Georges Carpentier, tant cet homme m'a fortement impressionné durant cette heure d'entretien ! C'est vrai que cela relevait d'une chance phénoménale et que j'ai su, ô combien, la saisir. Alors que je me rendais au Salon des Arts ménagers pour mon travail, en compagnie d'un de mes bons amis Roland, je m'en confie à ma tante Marcelle qui était serveuse dans un restaurant parisien. Très vite, elle me confie qu'elle nous attend pour nous servir et qu'elle va en informer son patron M. Georges Carpentier pour qu'il soit présent. A l'heure dite, nous nous présentons et un petit quart d'heure après, nous étions en présence de cet élégant "jeune homme sexagénaire" .
D'emblée et les présentations faites par ma tante, nous sommes tous deux subjugués par son impressionnante prestance, sa simplicité et son extrême gentillesse. Un très bel homme séduisant qui nous offre le café lorsque notre déjeuner s'achève. Un riche dialogue s'ensuit au travers duquel nous lui avons posé moultes questions sur son passé sportif. C'est au début des années vingt qu'il fait étalage de toute sa classe et de sa supériorité technique. Il est au sommet de son art lorsqu'il affronte le redoutable champion américain Jack Dempsey. Avide d'en savoir plus et d'une curiosité évidente, je le presse de questions. Avec sa légendaire courtoisie, il apporte quelques précisions et nous détaille principalement les trois raisons de sa défaite : L'évidente différence de poids, sa blessure au pouce lors de son crochet qui envoie Dempsey au tapis et le manque de mobilité sur un ring trop exigu. De notre côté, nous ne perdons rien de ses propos et restons accrochés à ses lèvres. Des instants exceptionnels qui restent aussi gravés dans nos coeurs, tant nous avions été captivés par cet énorme champion de boxe durant notre prime jeunesse. Ce qu'il représentait à nos yeux était magique ou fantastique ! De là, à se trouver devant notre idole en chair et en os et converser avec lui de façon détendue relevait tout simplement de l'impensable et de l'exceptionnel !
De cette expérience unique, je l'entends encore interpeller sa serveuse de cette façon : " Dis-moi Marcelle, tu m'avais bien caché que ton neveu était si curieux et si volubile ? Mais je dois te confier que je me suis beaucoup régalé en leur charmante et agréable compagnie et que j'ai pris beaucoup de plaisir à leur répondre ! " - N'oubliez pas de leur dédicacer leurs agendas, car ils tiennent à emporter quelque chose de propre à vous..., votre signature ! - Ce sera chose faite, tant ce fut un précieux moment à partager avec eux. Déjà, l'heure était à la séparation et c'est avec beaucoup de regret que nous quittions ce géant de l'histoire de la boxe française et qui avait précédé une autre grand champion Marcel Cerdan !
Dédicace de M. Georges Carpentier - 1970
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Le Professeur Albert Jacquard :
Dans ces personnages célèbres qui ont croisé ma route de façon significative, s'il en est un qui a marqué mon esprit, c'est incontestablement le professeur Albert Jacquard par sa notoriété, mais surtout par plus de sept heures de cohabitation. Je ne m'étendrai pas sur cette précieuse rencontre pour l'avoir déjà décrite longuement et fidèlement sur mon blog. En ayant pris soin de la relire, je constate que l'essentiel s'y trouve relaté. Certes, il est aussi bien difficile de restituer la sereine atmosphère, la chaleur ambiante et l'étroite connivence qui se dégageaient dans nos rapports, mais cette rencontre nous a marquée profondément par l'excelllence de la conversation. Des éléments extrêment positifs qui demeurent en nous, à vie !
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Bernard et le professeur A. Jacquard devant l'école inaugurée à son nom à Wattetot
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L'Académicien Louis Leprince Ringuet :
Parmi celles des personnalités qui m'ont assurément marquées, elles sont nombreuses, mais la rencontre avec le polytechnicien - académicien Louis Leprince Ringuet m'a profondément séduite. C'est dans le cadre d'une de ses conférences au profit de l'Université Populaire à Eu qu'il m'a été donné de faire sa connaissance. L'octogénaire de l'époque était frais et dispos. Tennisman de haut niveau, il avait encore fait sa traditionnelle partie de tennis le matin même, nous confiait-il ! De mon côté, mon épouse Colette m'avait offert son dernier livre : Science et Bonheur des Hommes que j'avais dévoré et apprécié. En sa possession, je n'ai pas manqué de lui présenter pour qu'il me le dédicace, ce dont il s'est acquitté gentiment. Quelques brefs propos se sont échangés sur son livre et j'ai pu lui glisser toute l'admiration que je portais sur sa personne ! Voilà en quoi se résume notre rapide rencontre, mais heureux d'avoir pu l'approcher.
Le Conférencier tel qu'il nous est apparu lors de son brillant exposé
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Le professeur Christian Cabrol :
Dans le cadre de ces hommes d'exception que j'ai eu le bonheur de cotoyer bien modestement, le professeur Cabrol fait partie de ce sérial. Ce brillant chiriurgien cardiaque français donnait une conférence à EU au cours des années quatre vingt. De retour tardif de Rouen, je me présentais devant une salle archicomble et me voyais dans l'impossibilité de trouver une place. Une âme organisatrice bien compatissante est venue me chercher pour me proposer la seule place encore vacante. Une chance exceptionnelle s'offrait à moi car elle était en face de cet éminent conférencier et tout près de lui. Durant plus de deux heures, ce fut un véritable régal, tant ce médecin spécialiste a enflammé son auditoire. Une seconde partie par le biais des "questions - réponses" à parachevé cette éblouissante soirée. A son terme et profitant de ma proximité, je me suis avancé pour lui traduire mes plus chaleureuses félicitations !
L'image même du remarquable chirurgien pendant sa conférence
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Le Directeur d'école publique de Luneray, M. Marcel Périmony :
Dans ce panégyrique des hommes qui m'ont fortement impressionné, je ne saurais oublier de citer mon attachant directeur d'école primaire dans le début des années quarante. Certes, si l'éducateur ne se situe pas dans la lignée de ceux qui le précédent au plan national, voire international ; il incarne cependant à mes yeux le symbole et la référence des hommes qui ont assuré notre toute première éducation. Davantage, derrière son personnage emblématique du maître d'école comme il était coutume de les dénommer, je souhaite rendre un suprême hommage à tous ceux et celles qui ont oeuvré, comme lui, à assurer avec panache et détermination les bases de notre formation. Cet instituteur de talent m'a beaucoup marqué par ses qualités humaines, son savoir et sa façon de le transmettre. Dans le même esprit, je veux encore saluer tous mes méritants professeurs qui les ont si bien relayés, pour m'assurer ce que je suis devenu et m'autoriser ainsi une brillante insertion dans la société !
Au delà, je réaffirme solennellement toute mon admiration au corps professoral d'aujourd'hui pour son aspect méritoire et dont mes trois filles assurent remarquablement leur fonction de Professeurs des Ecoles. En effet et dans des conditions souvent difficiles, la grande majorité des enseignants dispense une formation sérieuse et de qualité. Comme leurs prédécesseurs, dont celui que je vénère à titre symbolique ; à leur tour, ils remplissent leur fonction de Service public avec pugnacité, compétence et autorité ! C'est à cette fin que je voulais leur témoigner toute ma reconnaissance.
Le vénérable M. Marcel Périmony (93 ans) rendant visite à son ancien élève Bernard, Proviseur du Lycée du Golf à Dieppe en 1992.
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6ème listing :
Les principales personnalités approchées occasionnellement, sans aucun dialogue :
Dans ce dernier chapître, je n'évoquerai que le nom des plus importantes à mes yeux. Certes, j'ai dû parfois forcer le destin lors d'une fugitive rencontre, qui ne s'est soldée souvent que par un bonjour révérencieux ou une traditionnelle poignée de main. En revanche, certains contacts avec d'autres personnalités se sont traduits par des échanges significatifs en fonction des événements. Néanmoins, en relisant mes listings, chacune d'elle se trouve liée à une situation très précise, qui me revient en mémoire de façon récurrente : Au total, cela se solde par la rencontre de plus de 140 personnes de notoriété publique.
Afin de restituer le plus fidèlement ce tableau récapitulatif, je les ai clasées en onze catégories distinctes. Toutefois et afin d'illustrer mon propos, je me suis limité à en citer quatre dans chaque catégorie, sur le nombre total qui s'affiche en tête :
13 - LES POLITIQUES : Mrs René Coty - Michel Dedré - Jacques Chirac - Laurent Fabius.
14 - LES DÉPUTÉS et SÉNATEURS : Jean Beaufils - Antoine Ruffenach - Alain Le Vern - Edouard Leveau.
31 - CHANTEURS : Tino Rossi - Luis Mariano - Georges Guétary - Yves Montand.
12 - CHANTEUSES : Annie Cordy - Nana Mouskouri - Isabelle Aubret - Betty Mars.
13 - LES MUSICIENS : Bill Coleman - André Verchuren - André Rieu - Claude Avenel.
12 - LES ACTEURS COMIQUES : André Bourvil - Patrice Sébastien - Michèle Bernier - Anne Roumanoff.
19 - LES ACTEURS COMÉDIENS : Alain Delon - Michel Galabru - Annie Cordy - J.P. Belmondo.
8 - LES CHANSONNIERS : Maurice Horgues - Jacques Mailhot - Jean Amadou - Michel Guidoni.
9 - LES ANIMATEURS : Jacques Martin - Pierre Tchernia - Laurent Ruqier - Michel Drucker.
9 - LES CONFÉRENCIERS : Alain Bombard - L. Leprince Ringuet -F. de Closets - Alain Mazurier.
4 - LES ÉCRIVAINS : André Castelot - Philippe Alexandre - Michel de Décker - Jacques Rouland.
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Au terme de ces longues et précieuses énumérations, je ressens comme un soulagement de les avoir rapportées dans leur globalité avec une grande objectivité et une solide précision. En étant parfaitement conscient que ce "Récapitulatif Général" ne relate qu'une modeste représentation de mon personnage, je suis malgré tout heureux de l'avoir notifié en ces termes. Néanmoins et pour conclure, je reste convaincu que cette physionomie d'ensemble me paraît plus significative sur le cheminement de ma vie de retraité !
Enfin, si j'ai pris un réel plaisir à écrire toute cette narration, je veux espérer que ces nombreuses évocations sauront satisfaire le plus grand nombre de mes congénères. A cette fin, mon plus ardent souhait est de les parachever par le rappel de ma citation en première de couverture sur chacun des quatre tomes de mes ouvrages :
UNE SIMPLE VIE
"Récit autobiographique ouvert au nom de tous les compatriotes anonymes"
Puisse tout lecteur les percevoir avec la même intensité et découvrir toute l'enorme possibilité de la personne humaine !
A chacun d'eux, à chacune d'elles, tous mes voeux pour une lecture très attentive !
Bernard MOREL - Ecrivain.
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