CÉRÉMONIES A LOURDES

DE GRANDIOSES CÉRÉMONIES A LOURDES

COÏNCIDENCES FAMILIALES PERSONNELLES

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Les cérémonies, de la commémoration du 150ème anniversaire de l'apparition de la Vierge de l'Immaculée Conception à Sainte Bernadette de Soubirous, présidées par le Pape Benoît XVI, viennent de s'achever à l'entière satisfaction des participants. Au total et outre les cérémonies protocolaires et culturelles, ce sont trois messes concélébrées qui ont été très suivies par une foule considérable de fidèles. De ces grandioses manifestations et émouvants offices religieux envers lesquels nous avons communié intimement par le biais de la télévision, cela m'a inspiré bien des réflexions et notamment sur le plan familial. Bien sûr, il n'y a aucune relation de cause à effet, mais simplement quelques réflexions qui ont germées dans mon esprit et que je souhaite relater. Elles sont d'autant plus présentes à ma pensée que je me suis lancé depuis peu, dans la construction de notre arbre généalogique !

Ainsi, si les trois premières apparitions s'effectuent respectivement les 11, 14 et 18 février 1858, je note que la naissance de mon Grand Père Pierre MOREL a lieu le mardi 16 février 1858. Certes, je n'en retire aucun enseignement, mais tout simplement qu'elle se situe à pareille époque. Voilà tout. Ainsi, je constate que mon grand père paternel que j'ai modestement connu lors de ma prime jeunesse, aurait vu le jour voici 150 ans !

Ce sont encore des dates événementielles pour les diverses commémorations ( 50 ans - 75 ans - 100 ans - 150 ans) qui ne m'interpellent pas particulièrement ou précisément. En effet, à ma manière, chacun de nous pourrait fort bien trouver un fait particulier ou une anecdote correspondante s'y rapportant. Non, ces dates m'ont uniquement interpellé pour les replacer par rapport à cette année 1858.

En ce qui concerne les commémorations pour le 50ème anniversaire des apparitions, cela correspond surtout aux années de naissance de nos parents respectifs ou de nos oncles et tantes. C'est toute cette génération d'ascendants qui voyaient le jour avec la naissance du XXème siècle.

A l'occasion de la célébration des 75 ans, je note ma naissance à la fin de l'année 1932, à quelques semaines des festivités et tout juste un an avant sa canonisation le 8 décembre 1933. Restons calmes et n'allons surtout pas en déduire hâtivement que je serai "canonisé" après ma mort (sic)..., mais j'aime tellement user de la plaisanterie gentillette et qui ne fait de mal à personne, que je ne résiste pas au plaisir d'y recourir !

En effet, depuis une cinquantaine d'années, nos visites à Lourdes se situent au nombre de cinq.

Années 1952 et 1954 : La première découverte de Lourdes pour Colette remonte à 1952 à l'occasion du pèlerinage de Rouen. Elle y participe en compagnie de ses camarades de Brachy, sous l'organisation du curé de la paroisse l'abbé Anneveux. Ma première visite à Lourdes s'effectue en 1954 lors de mon service militaire dans l'Armée de l'Air à Villacoublay. Je profite du pélerinage des Armées pour obtenir une permission exceptionnelle, non comptabilisée, pour me rendre dans la cité pyrénéenne. J'en garde un excellent souvenir à la fois du pèlerinage et de la superbe région.

Bernard au centre avec deux de ses amis au cirque de Gavarnie

Année 1958 : Par le fait du hasard et sans se soucier du 100ème anniversaire des apparitions, nous accomplissons en couple un voyage à Lourdes avec le pèlerinage du diocèse de Rouen en septembre 1958. A l'occasion de notre mariage en juillet 1957, nous nous étions engagés à faire ce voyage dès que nos possibilités financières nous le permettraient. L'accomplissement se réalise un an après ! Un pèlerinage fatiguant mais sublime, dont nous gardons le meilleur des souvenirs. Certes, le Lourdes de 1958 n'est pas comparable avec celui d'aujourd'hui et la ville a bien changé. Cependant, la basilique et la grotte que nous fréquentions ainsi que le chemin de Croix que nous avions gravit restent identiques, hormis quelques aménagements extérieurs, mais tout le reste est bien différent. Nous nous souvenons très bien de notre hébergement à l'hôtel "Régina" qui nous a créé d'épiques situations cocasses et amusantes. En autre, les éprouvants réveils matinaux alors que l'on sombrait dans un sommeil réparateur. En effet, dès 5 heures, l'on se trouvait réveillé par le tintamarre des carrioles et brocs des livreurs laitiers ou par la criée des vendeurs de journaux : "Qui n'a pas sa dépêche du midi - Les nouvelles fraîches - Y'en aura pas pour tout l'monde etc."

Pourtant, c'est au cours de ce pélerinage que nous avons la joie de découvrir l'immense basilique Saint Pie X, récemment inaugurée le 25 mars 1958. Cela fait tout juste six mois et nous sommes heureux de pouvoir la visiter comme d'assister à la célébration d'une messe. Elle est aussi majestueuse que sobre à la fois et en apprécions son architecture moderne. 

Davantage encore, de cette mémorable semaine, ce sont les souvenirs ancrés de ces touchantes processions des malades et des offices célébrés en latin. En bons pèlerins, nous prenions plaisir à chanter avec une foule recueillie et joyeuse à la fois. Enfin, nous revivons encore notre participation à l'inégalable chant de l'Avé Maria en version française que tout le monde reprenait avec ferveur et harmonie.

Colette avec des amis pèlerins - Je prends la photo !

Année 1973 : C'est au cours de nos vacances d'été à Biarritz que nous projetons de faire découvrir Lourdes à nos enfants. Par une belle journée, l'agréable parcours dans la chaîne pyrénéenne nous amène dans la prestigieuse cité. Il nous sera loisible de leur faire visiter la ville touristique et en expliquer l'aspect religieux. Si nos deux fillettes Maryse et Isabelle, en compagnie de leur cousin Patrick marchent allégrement pour découvrir avec intérêt le maximum de choses; en revanche, il me faut déambuler en portant sur mes épaules notre petit Anne qui a tout juste six ans. Au cours de cette journée, je prendrai beaucoup de plaisir à rapporter un fait que je qualifierai de "miraculeux" (sic... Lourdes), alors qu'il relève davantage d'un aspect mesquin  ! Il se produit l'après-midi. Il fait très chaud et toute la famille cherche à se rafraîchir. De superbes glaces à l'italienne sont les bienvenues. A tour de rôle, chaque enfant obtient la sienne, puis s'évertue à se réfugier à l'ombre pour la déguster. A la fin, la brave commerçante ne sait plus combien elle en a servi et m'interpelle ainsi : Quatre me dit-elle ? Sans hésiter ou s'en réfléchir, j'acquiesce et m'acquitte spontanément afin de partir au plus vite. Avec le recul du temps, j'avoue ma faiblesse et désapprouve mon attitude peu glorieuse de l'époque ! Faute avouée est à moitié pardonnée..., dit-on ! Aujourd'hui, par cet aveu honorable, j'espère en la clémence du Seigneur et que cela n'a pas été trop préjudiciable à cette gentille dame !

Année 1997 : A l'occasion de nos noces d'Emeraude (40 ans de mariage), nos trois couples d'enfants se sont associés pour nous offrir une semaine de relaxe dans un gîte en Espagne. Il se situe à la Molina sur le versant espagnol, tout près de la frontière française. Par une belle journée, notre cheminement nous a amené tout naturellement dans la ville sainte. A nouveau, il nous a été loisible de visiter les lieus saints dans le recueillement et de parcourir les principales artères de la ville. Un bien sympathique déjeuner dans un restaurant nous a permis de déguster un bon menu de produits régionaux. Une journée qualifiée de très positive dont nous gardons encore un très bon souvenir.

Année 2004 : La dernière visite s'effectue lors de notre voyage dans cet te région et notre hébergement à Tarbes. Chaque année, nous projetons la redécouverte d'une des magnifiques régions de France. En l'année 2004, c'est le Sud-Ouest qui retient notre attention. C'est en quelque sorte, le plaisir de revisiter cette belle région pyrénéenne que nous affectons. Durant ce cinquième retour, l'on s'attarde un peu plus à visiter les musées et tout ce qui gravite autour de la vie de Bernadette et de sa famille. De belles salles aménagées avec des reconstitutions magnifiques nous séduisent d'autant qu'elles recréent fidèlement les locaux de l'époque et la vie des habitants. Une journée fort intéressante qui complète avantageusement nos visites précédentes.

Enfin, pour le 150ème anniversaire des apparitions, il nous sera donné l'occasion de suivre les célébrations par le biais des exceptionnels reportages de France 2 à la télévision. En effet, la qualité de leurs interventions, la richesse de leur documentation et les éblouissantes retransmissions des caméraman ont eu pour finalité de nous faire vivre des inoubliables et mémorables moments privilégiés. Trois journées, trois matinées surtout au cours desquelles l'on a pu revivre les temps forts des cérémonies religieuses et mieux percevoir le Saint Père Benoît XVI.

En résumé, que la télévision française continue de nous offrir de telles cérémonies religieuses ou laïques avec autant d'intensité et de richesses dans leurs diffusions.

Bernard attaché aux valeurs chrétiennes.

Comments

[GEORGES Michèle]

Bernard,je viens d'écouter la dernière valse,
les deux derniers refrains font apparaitre une
différence.A la place de mon coeur n'est plus sans
amour,elle dit était seul sans amour pour l'un,
et restait sans amour pour l'autre.Ce qui parait
logique puisqu'il vient de lui dire adieu. J'en
profite pour vous dire que je passe d'agréables moments au sein de cette chorale à laquelle vous
consacrez beaucoup de votre temps.A vendredi.Bonne
semaine.Salutations cordiales. MICHELE.