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LES PUBLICATIONS DE BERNARD MOREL
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LES PUBLICATIONS DE BERNARD MOREL
7 juillet 2008

SENTIMENTS PERSONNELS

Le proverbe se vérifie toujours :

"ON N’EST JAMAIS ROI DANS SON PAYS"

Dix ans déjà… la parution de mon livre : LUNERAY…, berceau de mon enfance !


Il est des dates symboliques qui font davantage appel à la réflexion ou suscitent quelques interrogations pour finalement en déduire d’amers sentiments dans leurs conclusions ?

 

Présentement, c’est le cas pour la publication de mon premier livre sur mon village natal et que j’ai intitulé volontairement : « LUNERAY…, berceau de mon enfance » ! Voici tout juste dix ans qu’il sortait des presses des Editions Bertout pour être porté à la connaissance du public.

 

Bernard_Luneray

 

Le premier ouvrage sur mon village natal

 

Pour un auteur qui s’est évertué à mettre en relief toutes les caractéristiques de cette prodigieuse commune normande, c’est toujours un événement ! Afin de répondre à diverses sollicitations, j’ai donc dédicacé en nombre l’ouvrage. J’avoue y avoir puisé d’énormes satisfactions, tant mes relations avec les autochtones ont toujours été conviviales, sympathiques et riches en dialogue !

 

Plus tard et après sa découverte, de nombreux messages verbaux et téléphoniques sont venus me réconforter par des propos tout à fait élogieux. Plus rares, mais cependant authentiques, plusieurs écrits me sont parvenus pour signaler l’intérêt incontestable de son contenu sur toute l’histoire contemporaine de ce joli village normand ! Des cartes ou lettres en provenance de diverses régions de France, des Etats-Unis, de Belgique ou d’ailleurs, m’attestaient que leurs lecteurs étaient comblés de revivre ces périodes historiques avec émotion et sensibilité. Bref, de sensationnels réconforts qui étaient plaisants à entendre ou agréables à lire.

 

De leur côté, les Editions Bertout qui le publiaient à compte d’éditeur, négociaient la vente d’un certain nombre d’ouvrages envers les autorités communales de l’époque. Le but était de l’offrir en diverses occasions, cérémonies ou encore de le remettre aux nouveaux habitants venus s’installer sur le territoire communal. Bref et avec le temps, tout laisse à penser qu’il fut bien perçu puisque des échos encourageants me sont parvenus et me parviennent encore !

 

Après dix ans et bien que je n’ai jamais rien attendu des responsables de cette commune, "qui m’est cependant très chère à plus d’un titre", il m’arrive encore de m’interroger sur leur savoir faire ou tout simplement sur leur savoir-vivre ? En effet, dans toutes les villes dignes de délicatesse et d’attention, les règles de bienséance élémentaire auraient assurément voulu que quelques mots soient adressés à l’auteur à l’appui d’une petite carte. Pourtant, cela ne semble pas avoir été le souci du premier magistrat de l’époque. Certes, l’on aurait pu comprendre encore cette absence si un petit coup de fil lui avait exprimé, sinon de la reconnaissance, pour le moins de la sympathie sur l’ensemble du contenu. Il n’en fut encore rien ! Alors et logiquement l’on aurait pu concevoir une autre forme plus traditionnelle par une invitation discrète en mairie afin d’exposer de vive voix leur satisfaction à posséder un tel ouvrage. Evidemment, je me garderai bien de parler de félicitations étant bien entendu qu’ils ne semblent pas en connaître l’usage ou la formulation. Ainsi, dix années ont passé sans l’ombre d’un quelconque signe de gratitude ! Oh, ce n’est pas pour cette dernière car l’ouvrage n’a pas été écrit dans ce but…, mais je puis assurer que cette ingratitude n’aurait pas eu lieu sous le règne de quelques prestigieux prédécesseurs !

 

Et cependant, lorsque je compte mon engagement pour mon village natal envers lequel je reste viscéralement attaché, je ne peux passer sous silence les nombreuses actions pour lesquelles je me suis profondément investi tout au long de ma vie. Au hasard et au risque d’en oublier, j’en relaterai les principales :

 

            - Au cours de ma jeunesse, ma participation totale à des activités sportives et ludiques. Entre autre, capitaine de l’équipe fanion de l’U.S.L., nous remportions la 1ère coupe des Informations dieppoises sur le stade d’Offranville. En militaire et entouré de mes coéquipiers, nous avions été reçus officiellement à la mairie pour une reconnaissance de la commune, sous l’égide du Maire M. Démarais entouré de son Conseil municipal. Mieux encore, un peu plus tard, le couple s’honorait de nous inviter pour un sympathique dîner, dans leur splendide résidence normande.

En tenue de capitaine, lors d’un Tournoi de Pâques contre une équipe parisienne

 

Bernard_foot

 

            - En qualité d’enseignant où j’ai répondu favorablement à l’encadrement de classes de CPPN au C.E.S. de Luneray durant deux années. A cette époque, j’étais convié à la mairie en m’associant avec le corps professoral, pour une réception de fin d’année organisée par le Maire M. Houdet, assisté de M. Dufétel 1er adjoint et son Conseil municipal. 

 

            - En qualité d’entraîneur de football pour l’encadrement des jeunes pupilles luneraysiens et leur honorable classement en tête de leur groupe. J’avais répondu favorablement et spontanément à la demande de M. Lucien Cassiau, Président de l’U.S.L.. Aujourd’hui, je prends toujours le même plaisir à le rencontrer pour échanger et dialoguer. A cette époque, l’équipe fanion avait été reçue en mairie par le Maire M. Houdet et l’on avait cru bon de m’y associer en ma qualité de formateur de la jeunesse ! M. Castani, entraîneur et tous les dirigeants m’avaient réservé le meilleur accueil, pour m’inviter à partager leur dîner au Gastronome de Fontaine-le-Dun.

 

Bernard_entra_neur_foot

 

Avec mes attachants pupilles de l'U.S. Luneray

 

            - Plus tard en 1978 et alors que j’étais en exercice au Tréport, la composition d’une chanson « Luneray…, berceau de mon enfance » paraissait dans les presses régionales pour mettre en exergue la ravissante commune ! L’occasion nous sera donnée de la chanter lors de ma remise de l’Ordre National du Mérite.

 

            - Les écrits d’articles dans la revue mensuelle de « Connaissance de Dieppe et de sa région » sur des faits ou événements qui se sont passés dans la Commune de Luneray : - Les Belles familles nombreuses – NOËL de guerre 1943 – La libération de Luneray – Hommage aux enseignants – Hommage aux Soldats de la Grande Guerre 14 – 18 – Création d’une chorale – La publication de neuf ouvrages littéraires, dont les presses relataient mes origines luneraysiennes - Participation aux Téléthons en qualité de Maître de chant - etc.   Chaque fois, l’article faisait l’objet de chaleureux messages de la part des habitants, voire des lecteurs extérieurs.       

 

            - Plus récemment, mon attachement à la Maison de retraite médicalisée Albert Jean de Luneray. Mon engagement durant plus de 8 années et sous diverses formes (animateur, chanteur, secrétaire, participant etc .) au profit des vénérables et attachants Résidents.

            Depuis, septembre 2002, en qualité de Maître de chant de la chorale des Amis d’Albert Jean que j’ai créée de toutes pièces. Elle rayonne auprès des Maisons de Retraite régionales à raison de deux prestations par an : (Fête de la musique et Noël). Chaque fois, la commune de Luneray est toujours citée pour le grand plaisir des auditeurs.

 En Maître de Chant avec mes 25 choristes

 

Bernard_et_le_M_rite_11

 

 

            - Enfin, à l’occasion de ma haute promotion au grade de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite. Volontairement, j’ai souhaité qu’elle me soit remise officiellement *, dans ma commune de naissance. En accord avec l’actuel maire M. Martial Hauguel, ami de jeunesse, c’est notre Président M. Michel de Falco qui s’est acquitté à me l’épingler avec joie, sous le regard de plusieurs collègues et de tous les choristes réunis. Une cérémonie grandiose et conviviale à la fois qui ne passait pas inaperçue auprès de tous les participants.

* - Les textes stipulent qu’une obligatoire cérémonie officielle doit avoir lieu pour donner droit au port de l’insigne.

 

 

Bernard_et_le_M_rite

 

Au cours de la cérémonie officielle de l’Ordre National du Mérite à Luneray

 

            Pourtant, cette large contribution désintéressée et bénévole au service de ma Commune préférentielle et notamment la rédaction de l’ouvrage précité, n’auront pas réussi à retenir une attention particulière de la part des plus hauts notables communaux ? Je n'ai reçu aucune lettre de gratitude, aucun message reconnaissant, aucune carte de témoignage - aucun appel téléphonique et bien sûr, aucune invitation de sympathie ! Bref, rien de tout cela et la moindre de ces élémentaires actions reconnaissantes ? C'est ainsi et il faut bien évidemment savoir l'accepter, voire s'y conformer !

En revanche et outre celles rapportées et étant le fait de lointaines municipalités attachées à ses valeurs des règles de bienséance ; je suis resté très sensible à la délicate attention de l’actuel Directeur d’école M. Marc Salomé. En effet, en 2006 et pour la célébration du centenaire des Ecoles communales de Luneray, l’homme a vivement souhaité m’y associer en référence à mon engagement sous toutes ces formes. En dehors de la participation des anciens élèves de la promotion de M. le Maire Martial Hauguel, j’étais l’unique représentant de plusieurs décennies. Cela m’a profondément touché et je lui en suis profondément reconnaissant. L’accueil et la sympathie qui me furent réservés par les Autorités, les anciens élèves et les anciens Maîtres amis, m’ont été très réconfortants.

 

            La vie est ainsi faite et s’il est vrai que le proverbe d’introduction en est une preuve tangible, je dois avouer que cette absence élémentaire de savoir vivre m’a cependant un peu interpellée épisodiquement ?  Avec le temps; l’on s’y fait pour finir par s’y résoudre ! Au regard de bien de faits plus importants, ce n’est qu’une petite péripétie dans un monde bien déshumanisé et où les valeurs d’hier n’ont plus le droit de citer présentement ! Malgré tout, je continuerai d’œuvrer tant que la santé me l’autorisera…, sans jamais attendre une quelconque reconnaissance ou la moindre considération puisqu’elles semblent être bannies de notre société et notamment de ma chère Commune natale..., à tout jamais ! 


Un Luneraysien de coeur malgré tout !

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