HISTOIRE DE CRAVATES
TOUTE UNE VIE AVEC LE PORT DE LA CRAVATE
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C'est une histoire bien singulière que de s'attarder sur "l'histoire des cravates" qui ont traversé ma vie professionnelle, mais également ma prime jeunesse, mon adolescence et encore parfois ma vie de retraité ! Tout récemment et au hasard d'un salutaire rangement vestimentaire, j'ai pu m'attarder à centraliser la plupart de celles que j'ai portées au cours de ces dernières décennies. Au total, c'est au nombre impressionnant de 35 cravates que s'est soldé le recensement, alors que les plus anciennes se sont trouvées éliminées de façon régulière.
Un aperçu des 35 cravates en état de conservation
L'histoire du port de la cravate remonte lors de ma prime jeunesse et je dois confier que cela m'a toujours plu. De souvenir de gosse, je pense à celle qui complétait mon petit costume de communiant lors de ma Communion solennelle à l'âge de dix ans et demi.
Ici avec ma soeur Marie-Thérèse et mes parents (Juin 1943)
A peine deux ans plus tard, c'est en compagnie de mon ami Paul Healy, G.I. américain, que l'un de ses camarades fixait à tout jamais ma tenue endimanchée avec le port d'une cravate et des décorations militaires américaines.
Photo prise devant le Château Couveté à Luneray
Lors de mon service militaire à la Base Aérienne de Villacoublay, ma fonction de chauffeur du Colonel De Lagabbe m'obligeait à revêtir la tenue de sortie en permanence, y compris le port de la cravate. Durant quinze mois, c'est avec un réel plaisir que je portais l'uniforme de l'Armée de l'Air avec fierté et satisfaction.
En sergent de l'Armée de l'Air
Au delà et en diverses occasions, notamment lors de réunions familiales ou de cérémonies officielles, mes tenues vestimentaires se trouvaient toujours assorties du port d'une cravate.
En jolie compagnie féminine au cours d'un repas familial
Par ailleurs et durant mes trente sept ans et demi de carrière au service de l'Education nationale ; à chaque étape, soit comme professeur, en qualité de Chef de Travaux ou de Chef d'Etablissement, le port d'une cravate dans l'exercice de chaque fonction s'est toujours imposé.
En qualité de Chef de Travaux dans mon bureau du C.E.T. de Neufmesnil
Comme Proviseur, dans mon bureau du L.P. du Tréport
Dans mon dernier bureau au Lycée du Golf, en compagnie d'Emmanuel, Chef de chantier
Depuis mon départ à la retraite, voici tout juste dix huit ans, il m'arrive épisodiquement de porter la cravate en diverses occasions. Ces dernières sont encore nombreuses, et je me fais un devoir d'en porter une lors des réunions à caractère officiel ou des cérémonies qui exigent le port d'une cravate !
Lors d'une séance de dédicaces à la Caisse d'Epargne de Dieppe
Cependant et pour conclure, je fais toujours une entorse à la règle avec le port d'un "Noeud papillon" lors de nos divers récitals de chants chorale ! En effet et depuis dix années en qualité de Maître de chant, je me suis toujours évertué à porter cette tenue pour conférer une "petite classe" vestimentaire à notre remarquable et talentueuse chorale, d'autant que tous les choristes s'appliquent au port d'une même tenue "sélect" !
En tenue de Maître de chant (sans le Haut de forme, uniquement pour circonstance occasionnelle)
Ainsi, voilà l'histoire relatée du port de la cravate à travers mon existence, à l'aide de quelques clichés. S'il est vrai que j'ai pris encore beaucoup de plaisir à l'illustrer par la chronologie, je dois confier que chacune des photos m'a remémorré de bien épiques et merveilleux souvenirs..., qui restent à jamais indélébiles ! Si je reste attaché à décrire ces faits ou situations, l'unique raison se veut de démontrer que notre vie se déroule à une vitesse vertigineuse et que ces fugitifs et bons moments passent beaucoup trop rapidement. Aussi, je ne me lasse pas de m'inspirer de ce sublime poème de Lamartine, pour traduire pafaitement toute ma philosophie sur chacune de nos exitences ! Je ne résiste pas au plaisir de le relater :
LE LIVRE DE LA VIE
Le livre de la vie est le livre suprème
Qu'on ne peut ni fermer, ni rouvrir à son choix ;
Le passage attachant ne s'y lit pas deux fois,
Mais le feuillet fatal se tourne de lui-même.
On voudrait revenir à la page où l'on aime ;
Et la page où l'on meurt est déjà sous vos doigts !
Que chacun de nous le médite profondément !