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LES PUBLICATIONS DE BERNARD MOREL
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LES PUBLICATIONS DE BERNARD MOREL
20 septembre 2018

DES SOUVENIRS INDEFECTIBLES

 

 

NOTRE MÉMOIRE SÉLECTIONNE TOUJOURS CE QUI NOUS AFFECTIONNE LE PLUS !

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     A nouveau, c'est toujours au cours de nécessaires rangements dans nos écritures ou dans des documents que se révèlent d'agréables surprises..., qui elles-mêmes font revivre de bien sympathiques moments de notre histoire ou, hélas à l'occasion d'instants bien douloureux..., nous permettent de restituer tout un glorieux passé !

       Ainsi récemment et alors que je faisais un peu de classement, je suis tombé sur ce petit document qui m'a fait renaître la merveilleuse soirée de la cérémonie de la remise de ma distinction au grade de Chevalier de L'Ordre National du Mérite en mairie de Luneray par notre Président M. Michel de Falco le 03 juin 2005.

       En effet, soixante quinze personnes assistaient à l'élogieux cérémonial alors que ma famille et mes principaux amis m'entouraient de toute leur mansuétude. Par ailleurs, nous étions au terme d'une rituelle répétition hebdomadaire de la chorale "Les Amis d'Albert Jean" que j'avais eu l'honneur de créé et d'en être le "Maître de Chant", et mes 25 choristes avec répondu favorablement pour exécuter quelques beaux chants sélectionnés de la Variété Française. Bref, tout concourait pour que cette réunion festive s'accomplisse le plus élégamment possible et que chacun des hôtes en retire le meilleur des souvenirs.

Une image forte qui restera gravée à tout jamais : Claude - Colette - M. Hauguel - l'heureux promu Bernard et M. De Falco

         Cependant et après les discours d'usage de MM. Martial Hauguel, maire de Luneray et Michel de Falco, Président de l'ANMONM de Seine Mme ; mon bon ami Claude Balandrade, Président de l'Université Populaire des Trois Villes Soeurs avait souhaité intervenir pour corroborer les pensées de ses deux prédécesseurs. Et dans une allocution de qualité littéraire exemplaire, il prenait un réel plaisir à décliner des propos alléchants à l'égard du décoré..., propos qui ne manquaient pas de toucher le coeur de chacun ! Toutefois dans une touche finale, il n'omettait pas de conclure en ces termes qui m'ont ému profondément et que je j'aime restituer aujourd'hui..., ci après !

               PROPOS EN FIN DE L’ALLOCUTION DU PRÉSIDENT CLAUDE  BALANDRADE

                            LORS DE LA REMISE DE L’ORDRE NATIONAL DU MÉRITE

                                   A BERNARD MOREL A LUNERAY LE 03 JUIN 2005

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                                                         Chers Amis,

-                         MERCI BERNARD POUR TES SUPERBES MESSAGES !

                                     A LA RICHESSE DE L’ÉCRIVAIN…, TU AJOUTES :

                                                    LA SENSIBILITÉ DU POÈTE,

                                                   LA PASSION DU MÉLOMANE

                         ET TOUTES LES FACETTES D’UN REMARQUABLE HUMANISTE !

                                                  Cordialement : Claude et Andrée

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DES ANNOTATIONS QUI CORROBORENT PARFAITEMENT D’AUTRES MESSAGES VENUS EN DIVERS ENDROITS DE NORMANDIE ET D’AILLEURS. ELLES ME TOUCHENT PROFONDÉMENT ET LUI EN SUIS GRÉ ET RECONNAISSANT !

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          Le temps s'est écoulé et notre collaboration a perduré dans la ténacité et sans la moindre défaillance. Nous aimions nous retrouver pour projeter de nouvelles expériences propres aux Arts et à la Culture. Notre désir commun était d'associer le plus grand nombre de nos congénères à ces découvertes sur Paris..., qui reste la Capitale et le berceau de ces multiples merveilles de l'Art au sens propre du terme.

        Par ailleurs, comme sa charmante épouse Andrée, tous deux aimaient que j'anime ces longs et joyeux déplacements par quelques chants de circonstance ou le conte descriptif de tel ou tel monument, voire quartier, sur lequel je m'étais attardé au cours de visites personnelles lors de mon Service militaire effectué dans les Bases aériennes du Bourget et de Villacoublay. En effet, en qualité de Sergent de l'Armée de l'Air, j'ai été pressenti pour être le chauffeur attitré du Colonel De Lagabbe que je ramenais chez lui chaque soir dans l'avenue Wagram (XVIIème), puis le reprenais chaque matin pour l'amener à son poste de commandement sur Villacoublay. Ainsi et durant plus de quinze mois, je me suis acquitté de cette fonction à la totale satisfaction de cet homme extraordinaire et plein de mansuétude et d'emphatie à mon égard. Afin, de limiter les déplacements, il était convenu d'être hébergé au Ministère de l'Air, place Balard, ce qui me permettait de visiter intensément les plus prestigieux monuments de la Capitale et d'avoir pu acquérir de fortes connaissances à titre d'enrichissement personnel. 

         De ce fait, il me restait toujours une culture propre de ce lointain passé que l'ami Claude connaissait. Chaque fois, il aimait beaucoup que j'initie le groupe en détaillant avec justesse ce que j'en avais retenu et, en n'omettant surtout pas d'y adjoindre quelques petites anecdotes croustillantes dont je conservais jalousement le secret ! Cette plaisante petite animation improvisée semblait faire le bonheur de nombreux adhérents qui se régalaient jusqu'aux éclats et en redemandaient. Ces diverses ambiances chaleureuses semblaient bien convenir à l'ensemble du groupe et les ravir, au point que le Président les programmait impérativement pour maintenir un état d'esprit très sérieux certes..., mais accessoirement débonnaire au titre de nécessaires détentes.

       Ainsi et comme le rappelle le titre, il est vrai que notre mémoire sélectionne les étapes de notre vie qui nous affectionnent le plus et que ces montées sur Paris nous ont toujours réservées d'épiques péripéties ..., teintées d'anecdotes burlesques, qui sont restées à tout jamais précieuses et indélébiles !

           A cette fin, c'est la raison pour laquelle, je prends beaucoup de plaisir à publier l'excellent article du journal local : L'INFORMATEUR, pour restituer et rendre un hommage posthume, tout particulier, à l'Ami CLaude avec lequel je me suis investi durant quarante et un an à ce jour, au service de cette prestigieuse Association de l'Université Populaire de EU - MERS-les-Bains et LE TREPORT.

 

Disparition. Claude Balandrade, un grand amoureux de la culture

 

Il était connu de tous les Tréportais, ou presque. Claude Balandrade a fait beaucoup pour la ville, en tant que directeur d'école d'abord, puis comme président de l'université populaire. Il est décédé vendredi 29 avril 2016, dans sa 82 année.

Claude Balandrade avait 81 ans. Il est décédé le 29 avril. -

Difficile de résumer la vie de Claude Banaldrade, tant il a œuvré dans des domaines aussi divers que l’éducation, la culture et la politique. Originaire du sud de la France, c’est en Normandie qu’il fera carrière. En 1968, il est nommé directeur de l’école des garçons du Tréport, devenue depuis école Ledret Delmet Moreau (LDM). Son épouse Andrée prend alors la charge d’une classe et le couple s’investit dans la vie locale avec ses deux enfants.

Directeur pendant plus de 30 ans
Claude Balandrade reste à la tête de cette école jusqu’à sa retraite. Impossible de savoir combien de Tréportais l’ont eu comme directeur quand ils étaient élèves, mais ils se comptent par centaines. C’est en sa qualité de directeur qu’il devient président de l’amicale des anciens élèves.

« C’est lui qui a développé les projets. Il est à l’origine de la bibliothèque (l’actuelle médiathèque) et il a mis en place une multitude d’activités comme le ping-pong ou le roller » décrit Hervé Poppeschi, successeur de Claude Balandrade à la présidence de l’Amicale des anciens élèves.

 « C’était un homme volontaire, qui faisait beaucoup de choses. Il était d’ailleurs toujours président d’honneur de l’amicale ».

Outre son engagement associatif, le travail de l’ancien directeur d’école est aussi reconnu par sa profession, puisqu’il obtint la haute distinction d’officier des palmes académiques.

     Mais c’est peut-être en tant que président de l’Université populaire (UP) que Claude Balandrade a le plus œuvré : « Il est resté président de l’UP pendant 38 ans et était encore vice-président de l’association. Il a notamment développé les conférences et a réussi à faire venir de grands noms comme Albert Jacquard ou Alain Bombard » rappelle Stéphane Leszek,président de l’Université populaire Le Tréport-Eu-Mers-les-Bains. Ce dernier ne manque pas d’adjectifs pour décrire son prédécesseur.

   Une photo marquante..., réunissant trois hommes attachés à la Culture :

Bernard - le Professeur Jacquard et Claude.

« Claude était intègre, très cultivé, dynamique. On pouvait parler de n’importe quel sujet avec lui, il ne s’arrêtait jamais ».

Une cérémonie religieuse s’est déroulée mercredi matin en l’église Saint-Jacques du Tréport, pour rendre hommage à Claude Balandrade. Bernard Morel, ancien proviseur du lycée le Hurle-Vent et lui aussi impliqué dans l’Université populaire pendant plusieurs années, a tenu à rendre hommage à celui qui était son ami depuis plus de 40 ans.

« Il a marqué de son empreinte cette radieuse cité portuaire durant plusieurs décennies. La disparition d’un être cher et ami reste toujours un événement cruel, éprouvant et douloureux. Elle l’est d’autant plus lorsqu’il s’agit d’un être très attachant et envers lequel sont regroupés d’immenses souvenirs ».

Adjoint à la mairie

Bernard Morel a par ailleurs résumé la mission qu’il s’était fixé avec Claude Balandrade à l’université populaire :

« outre les conférences du monde que nous faisions suivre par les élèves du bassin des Trois Villes Sœurs, notre ambition consistait encore à ouvrir cette culture à nos congénères autochtones par de petites visites d’intérêt local ou régional. Tu savais ce que la connaissance pouvait apporter à chacun ».

En plus de tous ces engagements, celui de Claude Balandrade était également politique : il a siégé au conseil municipal du Tréport pendant 24 ans, d’abord en tant qu’adjoint aux affaires scolaires du maire Jean Garraud, puis dans l’opposition.

« Sois assuré de l’estime de tous ceux qui t’accompagnent aujourd’hui et emporte pour toujours leur indéfectible amitié reconnaissante » a conclu Bernard Morel dans son hommage posthume.

                          Publié le 6 Mai 2016 à 14:03  par le Journal local l’Informateur

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 Ayant retrouvé par hasard ce superbe article de l’INFORMATEUR – EU, je prends plaisir à le restructurer dans cette forme pour le rendre plus harmonieux et sans les moindres insertions de publicité !  

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      Néanmoins et avec beaucoup de regrets, quelque sept mois plus tard, il nous était impossible de prévoir le décès soudain de sa femme Andrée ! En effet, nous apprenions la tragique nouvelle de sa disparition début décembre, dans la plus totale consternation. Au plus grand désarroi de tous ceux et celles qui l'appréciaient énormément, s'ajoutaient tous ses nombreux élèves qui lui portaient une admiration sans limite et une totale reconnaissance envers leur Maîtresse d'école adulée !   

   Fait à Dieppe le 19 septembre 2018  par Bernard MOREL…, son ex Vice –Président et bon Ami.

 

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